French prose of the XVII centuryFrederick Morris Warren D.C. Heath & Company, 1899 - 319 páginas |
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... rendre pires , j'eusse pensé com- mettre une grande faute contre le bon sens , si , pource que j'ap- prouvais alors quelque chose , je me fusse obligé de la prendre pour bonne encore après , lorsqu'elle aurait peut - être cessé de 25 l ...
... rendre pires , j'eusse pensé com- mettre une grande faute contre le bon sens , si , pource que j'ap- prouvais alors quelque chose , je me fusse obligé de la prendre pour bonne encore après , lorsqu'elle aurait peut - être cessé de 25 l ...
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... regard de nous absolu- ment impossible . Et ceci seul me semblait être suffisant pour m'empêcher de rien désirer à l'avenir que je n'ac- 5 quisse , et ainsi pour me rendre content : 22 FRENCH PROSE OF THE XVII CENTURY.
... regard de nous absolu- ment impossible . Et ceci seul me semblait être suffisant pour m'empêcher de rien désirer à l'avenir que je n'ac- 5 quisse , et ainsi pour me rendre content : 22 FRENCH PROSE OF THE XVII CENTURY.
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Frederick Morris Warren. 5 quisse , et ainsi pour me rendre content : car notre volonté ne se portant naturellement à désirer que les choses que notre entendement lui représente en quelque façon comme possibles , il est certain que si ...
Frederick Morris Warren. 5 quisse , et ainsi pour me rendre content : car notre volonté ne se portant naturellement à désirer que les choses que notre entendement lui représente en quelque façon comme possibles , il est certain que si ...
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... rendre sus- pecte et nous donner occasion de nous méprendre , je déracinais cependant de mon esprit toutes les erreurs qui 20 s'y étaient pu glisser auparavant . Non que j'imitasse pour cela les sceptiques 3 qui ne doutent que pour ...
... rendre sus- pecte et nous donner occasion de nous méprendre , je déracinais cependant de mon esprit toutes les erreurs qui 20 s'y étaient pu glisser auparavant . Non que j'imitasse pour cela les sceptiques 3 qui ne doutent que pour ...
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... rendre quasi semblables à celles des mathé- matiques , en les détachant de tous les principes des autres sciences que je ne trouvais pas assez fermes , comme vous 15 verrez que j'ai fait en plusieurs qui sont expliquées1 en ce volume ...
... rendre quasi semblables à celles des mathé- matiques , en les détachant de tous les principes des autres sciences que je ne trouvais pas assez fermes , comme vous 15 verrez que j'ai fait en plusieurs qui sont expliquées1 en ce volume ...
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 243 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Página 16 - Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus, aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres. Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre.
Página 83 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Página 16 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention , et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Página 284 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Página 28 - Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose ; et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
Página 164 - Restait cette redoutable infanterie de l'armée d'Espagne, dont les gros bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des 'tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute et lançaient des feux de toutes parts. Trois fois le jeune vainqueur s'efforça de rompre ces intrépides combattants; trois fois il fut repoussé par le valeureux comte de Fontaines, qu'on voyait porté dans sa chaise et, malgré ses infirmités, montrer...
Página 144 - Job, avec ces rois et ces princes anéantis, parmi lesquels à peine peut-on la placer, tant les rangs y sont pressés, tant la mort est prompte à remplir ces places.
Página 88 - Que chacun examine ses pensées , il les trouvera toujours occupées au passé et à l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent; et, si nous y pensons , ce n'est que pour en prendre la lumière , pour disposer de l'avenir. Le présent n'est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais , mais nous espérons de vivre; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais.
Página 82 - Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête, car ce n'est que l'expérience qui nous apprend que la tête est plus nécessaire que les pieds. Mais je ne puis concevoir l'homme sans pensée, ce serait une pierre ou une brute*. 3. La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable.