DES AUTEURS SACRES ET ECCLÉSIASTIQUES QUI CONTIENT LEUR VIE, LE CATALOGUE, LA CRITIQUE, LE JUGEMENT, LA CHRONOLOGIE, L'ANALYSE ET LE DÉNOMBREMENT DES DIFFÉRENTES ÉDITIONS DE LEURS OUVRAGES; CE QU'ILS RENFERMENT DE PLUS INTÉRESSANT SUR LE DOGME, SUR LA MORALE ET SUR LA DISCIPLINE DE L'ÉGLISE, PAR LE R. P. DOM REMY CEILLIER Bénédictin de la Congrégation de Saint-Vannes et de Saint-Hydulphe, Coadjuteur de Flavigny. NOUVELLE ÉDITION SOIGNEUSEMENT REVUE, CORRIGÉE, COMPLÉTÉE ET TERMINÉE PAR UNE TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES, DÉDIÉE AU CLERGE CATHOLIQUE FRANÇAIS HONORÉE DES SUFFRAGES DE PLUSIEURS ÉVÊQUES, Des encouragements de plusieurs Vicaires Généraux, Directeurs de Séminaires et d'un grand nombre de personnages distingués OUT 19 .920 APPROBATION DE MONSEIGNEUR L'ÉVÊQUE D'AUTUN. Autun, le 4 février 1863. MONSIEUR L'ABBÉ, Je viens de recevoir un premier rapport de l'ecclésiastique chargé d'examiner la nouvelle édition de l'ouvrage de Dom Ceillier, que vous avez entrepris de revoir, de corriger et de compléter. Quatre volumes de cette grande et belle œuvre ont déjà été lus', et je m'empresse de vous annoncer dès maintenant le résultat de cet examen qui vous est entièrement favorable. C'est un besoin et un bonheur pour moi de vous adresser mes félicitations, mes encouragements et mes remercîments tout ensemble sur la manière dont vous avez rempli cette tâche laborieuse que vous a inspirée votre zèle pour les intérêts de la science sacrée. L'œuvre de Dom Ceillier se recommande d'elle-même à quiconque veut étudier sérieusement l'histoire de nos auteurs ecclésiastiques. Il faut bien avouer cependant que jusqu'ici quelques taches déparaient ce beau monument de piété et d'érudition. Depuis le savant bénédictin la science historique a fait des progrès; de nouvelles découvertes d'ouvrages, des recherches plus approfondies sur d'autres déjà connus fournissaient matière à des additions et à des rectifications; d'un autre côté, vivant à cette époque où une critique au fond anti-chrétienne s'exerçait avec une rigueur excessive et souvent injuste contre les actes de nos martyrs, l'illustre auteur n'avait pas complètement échappé à cette funeste influence, et il était à désirer que son œuvre fût purgée de cette rouille du dix-huitième siècle ; enfin, les préjugés du gallicanisme, et, disons-le, même les pernicieuses idées du jansénisme avaient quelque peu déteint sur certaines parties de son travail ; c'était tantôt une insinuation malveillante, tantôt une réticence calculée, parfois une exposition incomplète sur la grande question de l'infaillibilité dogmatique du SouverainPontife comme chef de l'Eglise, tendances mal accueillies de nos jours où la doctrine 1 Treize ont paru. XIII. a |
