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renvoie, me paraît satisfaisant. Il y a peu de places ausi bien armées.

je ne conçois pas d'où peut provenir la plainte du gnéral Laroche. Il a les 3ge et 49€ de ligne, la 28° égère, et un régiment de dragons. C'est plus qu'il ne ui en faut pour garder sa division.

Relativement à l'affaire du colonel Lasalle, il faut avoir le rapport du général. Si tout cela est vrai, il faut que cet officier soit devenu fou.

Je vous salue.

Signé, BONAPARTE.

Gand, le 17 juillet 1803.

Au Ministre de la guerre.

J'AI reçu, citoyen ministre, votre lettre du 15. Je vous renvoie les lettres qui y étaient jointes.

Je ne sais pas de quoi veut parler le général SaintCyr. Il n'y a eu depuis son départ aucun changement fait à ses rapports avec le ministre de la République, à Naples, et avec le général Murat. Je trouve trèsdéplacé que le général Murat ait envoyé un agent à l'armée du général Saint-Cyr, pendant qu'il y était. Il ne doit pas oublier les grands services qu'a rendus le général Saint-Cyr, ainsi que la latitude que le gouvernement a donnée à sa mission. Écrivez dans ce sens au général Saint-Cyr.

Écrivez au général Cervoni qu'il doit faire passer à

l'île d'Elbe les détachemens des dépôts de Villefranche et de Marseille, en les embarquant sur des felouques et autres bâtimens légers, et les faisant driger ainsi de batterie en batterie jusqu'à Piombin, d'où leur arrivée à l'île d'Elbe est infaillible.

Il doit faire la même chose pour la Corse quand les circonstances le demanderont. Il a l'île de Rotono, οὐ il peut mettre des détachemens en partance, sans qu'il puisse en déserter.

A

J'ai lu les lettres du général Rusca, du 23 juin. Je suis fâché de ne pas voir l'état de sa garnison. Écrivez-lui de vous l'envoyer fréquemment. Demandezlui si le chef de la vingtième demi-brigade de ligne est arrivé.

Envoyez de France deux chefs de bataillon pour commander les deux bataillons francs du pays.

Enfin, écrivez aux directeurs de l'artillerie et du génie que vous désirez avoir, au moins tous les mois, l'état des travaux faits pour mettre Porto-Ferrajo et Porto-Longone dans un bon état de défense; faitesmoi connaître les travaux projetés sur les hauteurs de Porto-Ferrajo, pour tenir l'ennemi éloigné de la ville. Faites-moi connaître également ce qu'est devenu le général Campredon, et les mesures qui ont été prises pour suppléer à son absence.

Écrivez au ministre de la République à Génes, qu'à mesure qu'il aura cent hommes du bataillon des

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déserteurs allemands, il les fasse embarquer pour Porto-Ferrajo.

Demandez au ministre Dejean s'il a envoyé la quantité de farine et de blé qui a été demandée.

Faites payer à Génes les affûts qui ont été fournis, à condition qu'on rétablira ceux qui ont été ôtés des remparts, car il ne faut point trop appauvrir cette république.

Aux îles Marcouff, cent coups à tirer par pièce ne sont pas suffisans. Ordonnez que l'approvisionnement soit fait à raison de deux cents coups par pièce, et cent cartouches par homme.

La même observation s'applique à l'Isle-Dieu.

Je n'ai pas besoin de vous recommander de prendre des mesures efficaces pour que l'artillerie que j'ai demandée pour compléter l'armement de Boulogne et d'Ostende y arrive dans le plus court délai. Il est possible que dans le courant d'août ou de septembre les Anglais bombardent ces deux places.

Il paraît que les garde - côtes s'organisent bien lentement. Rendez-moi un compte particulier de la manière dont marche cette organisation.

Donnez ordre aux deux cents du dépôt de Nantes, qui sont prêts de se rendre à Belle-Isle ; donnez ordre aux cent soixante-dix, qui sont prêts au Havre, de se rendre aux îles Marcouff.

Ordonnez également qu'on forme à Bergues un

bataillon des hommes provenant du dépôt de Dunkerque. Donnez-en le commandement à un chef de bataillon ferme et vigoureux, avec des pouvois un peu étendus, pour qu'il ait les moyens de les contenir. Si le vingt-sixième régiment de chasseurs nest pas parti, contremandez l'ordre de son départ par le Hanovre.

J'imagine que la levée de chevaux se fait avec 1 plus grande activité pour l'artillerie.

Le pain blanc sera donné aux troupes campées

comme aux autres.

Beaucoup de corps qui doivent recevoir des conscrits de réserve n'en ont pas encore reçu l'avis. Prévenez-en surtout les généraux Mortier, Murat et Saint-Cyr, afin qu'ils fassent des dispositions pour l'habillement de leurs conscrits.

Donnez l'ordre au général Mortier de laisser recruter les Hollandais, les Espagnols et les Prussiens dans l'armée hanovrienne, et de lever, s'il le croit possible, une légion composée d'autant de bataillons qu'il pourra en former; chaque bataillon composé de cinq compagnies, et chaque compagnie de cent cinquante hommes.

Signé, BONAPARTE.

Bruxelles, le 23 juillet 1803.

Au Ministre de la guerre.

E reçois vos différentes lettres, citoyen ministre ; il et très-intéressant que les garde-côtes soient compltés le plus promptement possible. S'il y a de la · dfficulté à les compléter, il faudrait accorder une xemption d'une portion de la conscription aux vilages qui fournissent les hommes.

Relativement à la levée de la légion de la Vendée, il faut qu'elle se fasse en règle. Il ne faut donner ni commission, ni autorité, ni avance à qui que ce soit. Il faut qu'on vous propose un plan d'organisation, qu'on croie à la possibilité de former le corps; car quelle que soit la foi qu'on puisse accorder aux chefs, elle ne doit pas être imprudemment mise en avant. Signé, BONAPARTE.

Bruxelles, le 25 juillet 1803.

Au Ministre de la guerre.

J'APPROUVE, citoyen ministre, que vous tiriez de Luxembourg sept pièces de 36, trois de 24, vingtsept de 18, et onze de 12 en fer, qui s'y trouvent. Il faudrait les diriger sur Ostende, où elles seront employées, partie à la défense de la ville, partie selon les dispositions qui seront faites par la marine. Elles

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