Œuvres poétiques de J. B. Rousseau: avec un commentaire par m. Amar, Volumen 1

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Página 10 - L'homme en sa propre force a mis sa confiance ; Ivre de ses grandeurs et de son opulence, L'éclat de sa fortune enfle sa vanité. Mais, ô moment terrible, ô jour épouvantable, Où la mort saisira ce fortuné coupable, Tout chargé des liens de son iniquité I...
Página 175 - Des veilles, des travaux, un faible cœur s'étonne ; Apprenons toutefois que le Fils de Latone, Dont nous suivons la cour, Ne nous vend qu'à ce prix ces traits de vive flamme, Et ces ailes de feu qui ravissent une âme Au céleste séjour. C'est par là qu'autrefois d'un prophète...
Página 303 - Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté ; Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre...
Página 77 - Rions, chantons, dit cette troupe impie ; De fleurs en fleurs, de plaisirs en plaisirs, Promenons nos désirs. Sur l'avenir insensé qui se fie. De nos ans passagers le nombre est incertain : Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain?
Página 39 - Couvrait d'ombres éternelles La clarté dont je jouis, Et dans cette nuit funeste Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu ! votre main réclame Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus.
Página 9 - Qu'aux accents de ma voix la terre se réveille : Rois , soyez attentifs ; peuples , ouvrez l'oreille : Que l'univers se taise , et m'écoute parler. Mes chants vont seconder les accords de ma lyre : L'esprit saint me pénètre; il m'échauffe, et m'inspire Les grandes vérités que je vais révéler.
Página 318 - Des douceurs de la paix , des horreurs de la guerre , Un ordre indépendant détermine le choix : C'est le courroux des rois qui fait armer la terre ; C'est le courroux des dieux qui fait armer les rois. C'est par eux que sur nous la suprême vengeance Exerce les fléaux de sa sévérité, Lorsque après une longue et stérile indulgence Nos crimes ont du ciel épuisé la bonté.
Página 178 - C'est à vous que du Styx les dieux inexorables Ont confié les jours , hélas ! trop peu durables , Des fragiles humains. Si ces dieux , dont un jour tout doit être la proie , Se montrent trop jaloux de la fatale soie Que vous leur redevez , Ne délibérez plus ; tranchez mes destinées , Et renouez leur (il à celui des années Que vous lui réservez.
Página 146 - II n'avale point le poison ; Et notre clarté ténébreuse N'a point offusqué sa raison. Il ne se tend point à lui-même Le piège d'un adroit système, Pour se cacher la vérité : Le crime à ses yeux paraît crime, Et jamais rien d'illégitime Chez lui n'a pris l'air d'équité.
Página 6 - Éclaire tous les humains. Environné de lumière, Cet astre ouvre sa carrière Comme un époux glorieux Qui, dès l'aube matinale, De sa couche nuptiale Sort brillant et radieux.

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