Oeuvres choisies de P. de Ronsard

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Garnier frères, 1841 - 239 páginas
 

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Página 57 - LUS eStroit que la vigne à l'ormeau se marie De bras souplement forts, Du lien de tes mains, MaiStresse, je te prie, Enlace-moy le corps. Et feignant de dormir, d'une mignarde face Sur mon front...
Página 143 - Pour piller un butin de bien peu de valeur, Combien de feux, de fers, de morts, et de destresses Mérites-tu, meschant, pour tuer des Déesses?
Página 47 - En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l'Aube de ses pleurs au...
Página 67 - Et son teint au vostre pareil. Las! voyez comme en peu d'espace, Mignonne , elle a dessus la place Las ! las ! ses beautez laissé choir ! O vrayment marastre Nature ! Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc , si vous me croyez , Mignonne Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté , Cueillez , cueillez vostre jeunesse : Comme à cette fleur , la vieillesse Fera ternir vostre beauté.
Página 15 - TV^ARIE, levez-vous, vous estes paresseuse, Ja la gaye alouette au ciel a fredonné, Et ja le rossignol doucement jargonné, Dessus l'espine assis, sa complainte amoureuse. Sus debout, allons voir l'herbelette perleuse, Et vostre beau rosier de boutons couronné, Et vos œillets mignons ausquels aviez donné Hier au soir de l'eau d'une main si songneuse.
Página 57 - Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle.
Página 67 - Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil.
Página 8 - Libre, folâtre où son pied le conduit ; De rets ne d'arc sa liberté n'a crainte , Sinon alors que sa vie est atteinte D'un trait meurtrier empourpré de son sang; Ainsi...
Página 143 - Qui premiers aux humains donnastes à repaistre, Peuples vrayment ingrats, qui n'ont sceu recognoistre Les biens receus de vous, peuples vraiment grossiers, De massacrer ainsi nos pères nourriciers. Que l'homme est malheureux qui au monde se fie! O Dieux, que véritable est la Philosophie, Qui dit que toute chose à la fin périra, Et qu'en changeant de forme une autre vestira: De Tempe la vallée un jour sera montagne, Et la cyme d'Athos une large campagne, Neptune quelquefois de blé sera couvert....
Página 57 - Je seray sous la terre et fantôme sans os Par les ombres myrteux je prendray mon repos : Vous serez au fouyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et vostre fier desdain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dés aujourd'huy les roses de la vie.

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