Essais sur l'histoire de FranceCharpentier, 1841 - 381 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 40
Page 63
... régime féodal . Jusqu'au milieu du huitième siècle , aucune société , grande ni petite , ne s'était formée dans les Gaules ; elles n'avaient pas cessé d'être en proie à l'anarchie de la dissolution et de la conquête . Charlemagne arrêta ...
... régime féodal . Jusqu'au milieu du huitième siècle , aucune société , grande ni petite , ne s'était formée dans les Gaules ; elles n'avaient pas cessé d'être en proie à l'anarchie de la dissolution et de la conquête . Charlemagne arrêta ...
Page 64
... régime féodal . Pendant que la féodalité se formait , la royauté sub- sistait toujours , impuissante , nominale et pourtant en- core sujet d'ambition et d'orgueil . Dès qu'un mot dé- sigue une supériorité quelconque , cette supériorité ...
... régime féodal . Pendant que la féodalité se formait , la royauté sub- sistait toujours , impuissante , nominale et pourtant en- core sujet d'ambition et d'orgueil . Dès qu'un mot dé- sigue une supériorité quelconque , cette supériorité ...
Page 68
... régime féodal qui a si long - temps do- miné en Europe , qui domine encore en certains pays et a laissé partout des traces si profondes , a été préci- sément le résultat de cette intime combinaison de l'état des personnes avec l'état ...
... régime féodal qui a si long - temps do- miné en Europe , qui domine encore en certains pays et a laissé partout des traces si profondes , a été préci- sément le résultat de cette intime combinaison de l'état des personnes avec l'état ...
Page 82
... régime féodal . Ce serait une grande erreur de croire qu'après la conquête tous les Francs devinrent propriétaires , et qu'ainsi le nombre des alleux se trouva tout - à - coup con- sidérable . Les Francs étaient fort loin de prendre ou ...
... régime féodal . Ce serait une grande erreur de croire qu'après la conquête tous les Francs devinrent propriétaires , et qu'ainsi le nombre des alleux se trouva tout - à - coup con- sidérable . Les Francs étaient fort loin de prendre ou ...
Page 87
... régime féodal , la protection d'une église ou d'un monastère était pres- que la seule force dont les petits propriétaires pussent espérer quelque sécurité . On la recherchait par des do- tations . Les églises étaient des lieux d'asile ...
... régime féodal , la protection d'une église ou d'un monastère était pres- que la seule force dont les petits propriétaires pussent espérer quelque sécurité . On la recherchait par des do- tations . Les églises étaient des lieux d'asile ...
Autres éditions - Tout afficher
FRE-ESSAIS SUR LHISTOIRE DE FR Franc Ois 1787-1874 Guizot, Author,Gabriel Bonnot De Related Work Mably Aucun aperçu disponible - 2016 |
Expressions et termes fréquents
ahrimans alleux Angleterre aristocratie assemblées avaient Barbares barons bénéfices c'était causes cesse Charlemagne Charles le Chauve charte chef chevaliers de comté citoyens classe clergé commun concessions condition conquête convocation convoqués cours de comté curiales d'hommes libres députés des bourgs députés des comtés despotisme dixième siècle domaines Edinburgh Review Édouard époque évêques fiefs force forme garanties Gaule général germains gouvernement guerre Guillaume le Conquérant habitans Henri Henri Ier hist hommes libres Ibid individuelles institutions libres intérêts Jean sans Terre l'assemblée leudes Lex Rip liberté locaux lois long-temps Louis le Débonnaire magistrats maires du palais ment missi dominici monarchie monumens municipes n'avait n'était nation national nécessité Neustrie Normands parlement Pepin peuple politique presque principe propriété provisions d'Oxford publics quæ quod rachimbourgs régime féodal régime municipal regis règne rois royauté Saxons seigneur seul shériffs sociale société système tantôt terres territorial tion vassaux immédiats villes writs
Fréquemment cités
Page 13 - Il faut bien dater les révolutions du jour où elles éclatent ; c'est la seule époque précise qu'on puisse leur assigner, mais ce n'est pas celle où elles s'opèrent. Les secousses qu'on appelle des révolutions sont bien moins le symptôme de ce qui commence que la déclaration de ce qui s'est passé.
Page 262 - C'était une confédération de petits souverains, de petits despotes, inégaux entre eux et ayant, les uns envers les autres, des devoirs et des droits, mais investis dans leurs propres domaines, sur leurs sujets personnels et directs, d'un pouvoir arbitraire et absolu.
Page 37 - Leur élection même est sans valeur, car le délégué impérial dans la province peut l'annuler; et ils ont le plus grand intérêt à obtenir de lui cette faveur. Par là encore ils sont dans sa main. 4° Enfin, leur autorité n'est point réelle, car elle n'a point de sanction. Nulle juridiction effective ne leur est accordée; ils ne font rien qui ne puisse être annulé. Il ya plus : comme le despotisme s'aperçoit...
Page 246 - Je ne dois pas oublier de dire que , si le temps était beau, tout cela se passait en plein air ; sinon , dans plusieurs bâtiments distincts où ceux qui avaient à délibérer sur les propositions du roi étaient séparés de la multitude des personnes venues à l'assemblée, et alors les hommes les moins considérables ne pouvaient entrer.
Page 166 - C'était aux évêques que s'adressaient les provinces , les cités , toute la population romaine, pour traiter avec les barbares ; ils passaient leur vie à correspondre, à négocier, à voyager, seuls actifs et capables de se faire entendre dans les intérêts...
Page 24 - ... ordonnent de les en arracher pour les rendre à la curie. Les curiales ainsi enfermés, de gré ou de force, dans la curie, voici quelles étaient leurs fonctions et leurs charges. 1° Administrer les affaires du municipe, ses dépenses et ses revenus, soit en en délibérant dans la curie, soit en occupant les magistratures municipales.
Page 246 - ... pour les ecclésiastiques comme pour les séculiers. Cependant si ceux qui délibéraient sur les matières soumises à leur examen en manifestaient le désir, le roi se rendait auprès d'eux , y restait aussi longtemps...
Page 63 - Le pouvoir et la nation se démembrèrent parce que l'unité du pouvoir et de la nation était impossible ; tout devint local, parce que rien ne pouvait être général, parce que toute généralité était bannie des intérêts, des existences, des esprits. Les lois, les jugements, les moyens d'ordre, les guerres, les tyrannies, les libertés, tout se resserra dans de petits territoires, parce que rien ne pouvait se régler ni se maintenir dans un cercle plus étendu.
Page 122 - Louis, lui demanda comment il se faisait qu'étant roi, il fût d'une telle parcimonie qu'il n'offrit jamais rien à personne , pas même sa bénédiction , à moins qu'on ne la lui demandât. Louis apprit à son père que les grands, ne s'occupant que de leurs propres intérêts et négligeant les intérêts publics, les domaines royaux étaient partout convertis en propriétés privées; d'où il arrivait qu'il n'était, lui, roi que de nom, et manquait presque de tout.
Page 24 - Administrer les affaires du municipe, ses dépenses et ses revenus, soit en en délibérant dans la curie, soit en occupant les magistratures municipales. Dans cette double situation, les curiales répondaient non-seulement de leur gestion individuelle, mais des besoins de la ville auxquels ils étaient tenus de pourvoir euxmêmes, en cas d'insuffisance des revenus. 2° Percevoir les impôts publics, aussi sous la responsabilité de leurs biens propres, eu cas du non recouvrement.