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BIOGRAPHIE

UNIVERSELLE

DES MUSICIENS

P

PEROTTI (JEan-Dominique), nẻ à Verceil en 1760, fit ses études musicales à Milan, sous la direction de Fiorini, maître de chapelle de la cathédrale de cette ville; et après trois ans de travaux près de ce maître, il se rendit à Bologne, où il reçut des conseils du P. Martini pendant une année. De retour à Verceil, il accepta la place de maître de chapelle de la cathédrale. Il en remplissait encore les fonctions en 1820. Les renseignements sur sa personne s'arrêtent à cette époque; on sait seulement qu'il avait obtenu le titre de maltre de musique de la reine de Sardaigne. Perotti a fait représenter, en 1788, à Alexandrie de la Paille, l'opéra intitulé: Zemira e Gondarte, puis il fit jouer, à Rome, Agesilao, en 1789. On dit qu'il a aussi donné quelques autres opéras au théâtre Argentina de Rome, et à celui de la Fenice, à Venise; mais les titres n'en sont pas connus. Ce maltre a écrit beaucoup de musique d'église, pour le service de la cathédrale de Verceil.

PEROTTI (JEAN-AUGUSTIN), frère du précédent, naquit à Verceil en 1774, et fut dirigé dans ses études par Jean-Dominique Perotti. Plus tard, il se rendit à Bologne pour y prendre des leçons de contrepoint de Mattei. Pendant son séjour en cette ville, il obtint le titre de membre de l'Académie des Philharmoniques. A l'âge de vingt et un ans, il commença à composer pour l'église, pour la chambre et pour le théâtre. Son premier opéra, intitulé la Contadina nobile, sut représenté à Pise, en 1795. L'année suivante, il fut appelé à Vienne, pour écrire la musique de quelques ballets, et remplir les fonctions d'accompagnateur de l'Opéra italien. En

BIOGR. UNIV. DES MUSICIENS. T. VII.

1798, il était à Londres en la même qualité; il y refit presque en entier l'Alessandro e Timoteo de Sarti, qui fut joué dans la saison de 1800. Il y fit aussi graver deux œuvres de sonates de piano. De retour en Italie, il se fixa à Venise, où il fut admis dans la Société académique des Sofronomi, ainsi qu'à l'Académie littéraire vénitienne. Ce fut pour son admission dans cette dernière Société qu'il composa l'Esopo, poëme facétieux in sesta rima. En 1811, la Société italienne des sciences et aris de Livourne mit au concours cette question : Dimostrare lo stato attuale della musica in Italia; Perotti envoya, pour sa solution, un mémoire qui fut couronné, et qu'on a imprimé sous ce titre Dissertazione di Giannagostino Perotti di Vercelli, Academico filarmonico, etc., sullo stato attuale della musica italiana, coronata dalla società italiana di scienze, lettere ed arti il dì XXIV giugno MDCCCXI; Venise, Picotti, 1812, in-8° de cent vingt pages. Cette dissertation, dont il a été fait une analyse dans le quinzième volume de la Gazette musicale de Leipsick (p. 3, 17, 41), a été traduite en français par Brack (voyez ce nom); la traduction française est intitulée Dissertation sur l'état actuel de la musique en Italie; Gênes, 1812, in-8° de cent vingt-huit pages. Il y a quelques bons renseignements, dans ce morceau historique, sur la musique italienne vers les dernières années du dix-huitième siècle et au commencement du dix-neuvième. On a aussi de Perotti un petit poëme intitulé : Il buon gusto della musica; Venise, Zerletti, 1808, in-8° de vingt-huit pages. Il a écrit beaucoup de musique d'église qui est estimée. Après

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avoir été couronné par la Société italienne des sciences et arts, il devint un de ses membres. En 1812, il avait obtenu la survivance de la place de maître de chapelle de Saint-Marc de Venise; il devint titulaire de cette place le 2 mai 1817, après la mort de Furlanetto.

PERRAULT (CLAUDE), architecte devenu célèbre par la construction de la colonnade du Louvre, naquit à Paris en 1613. Son père, avocat au parlement, lui fit étudier la médecine, l'anatomie et les mathématiques. Chargé par Colbert de la traduction des œuvres de Vitruve, il prit, en lisan cet auteur, tant de goût pour l'architecture, qu'il résolut de se livrer à la culture de cet art. Admis, en 1666, au nombre des membres de l'Académie royale des sciences, nouvellement établie, il se montra digne de cet honneur par ses travaux et par ses écrits. Il mourut à Paris, le 9 octobre 1688. Dans sa traduction de Vitruve, publiée à Paris en 1673, un volume in-folio, il a donné une explication à peu près inintelligible de l'orgue hydraulique décrit par cet écrivain de l'antiquité, avec des figures de l'instrument, purement imaginaires. Les Essais de Physique de Claude Perrault (Paris, 1680, deux volumes in-4°, ou 1684, quatre volumes in-12) renferment une Dissertation sur la musique des anciens.

PERRAULT (CHARLES), frère du précédent, naquit à Paris, le 12 janvier 1628. Après avoir fait ses études au collége de Beauvais, il obtint la place de premier commis de la surintendance des bâtiments du roi. Plus tard, il eut le titre de contrôleur général des bâtiments, et fut admis à l'Académie française. Il mourut à Paris, le 16 mai 1703. On connait ses discussions avec Boileau concernant la supériorité des anciens ou des modernes dans la culture des lettres et des arts. Il a écrit à ce sujet le livre intitulé: Parallèle des Anciens et des Modernes en ce qui regarde les arts et les sciences; Paris, 1680-1696, quatre volumes in-12; assez mauvais livre, sous le rapport du style et sous celui de la doctrine littéraire, mais où l'on trouve de bonnes choses concernant les sciences et les arts, particulièrement sur la musique des anciens.

PERRIN (...), né à Bourg-en-Bresse, dans la première moitié du dix-septième siècle, fut un habile joueur de musette et fabriqua de bons instruments de ce genre (voyez le Traité de la musette, de Borjon (p. 39).

PERRINE (.....), musicien français et Juthiste de la fin du dix-septième siècle, a fait

graver une Table pour apprendre à toucher le luth sur les notes chiffrées de la basse continue (sans date).

PERRINO (MARCELLO), recteur et administrateur du collège de musique de Saint-Sébastien, à Naples, dans les premières années du dix-huitième siècle, naquit dans cette ville vers 1765. Il était fils d'un avocat et fut destiné par son père à suivre la carrière du barreau. Après avoir terminé de bonnes études littéraires et scientifiques, il fit son cours de droit et fréquenta les tribunaux, mais sans goût pour la profession qu'on voulait lui faire embrasser, et préoccupé de son penchant pour la musique, qu'il avait apprise dans sa jeunesse. Sans autre instruction que celle qu'il avait pu acquérir par la lecture des œuvres classiques, il se hasarda sur la scène et fit jouer, au théâtre Saint-Charles, Ulisse nell'isola di Circe, suivi, quelques années après, de l'Olim piade. Le marquis de Villarosa dit (1) que ces ouvrages procurèrent à Perrino sa nomination, au mois de février 1806, à la place de directeur du collège royal de musique; mais il est plus vraisemblable qu'il dut cette posi tion à ses relations sociales; car les partitious d'Ulisse et d'une Passion, que j'ai vues à la bibliothèque du collége royal de musique, à Naples, sont des œuvres dépourvues de mérite. On connaît aussi de lui un Christus, un Miserere, des airs détachés et des cantates. Il s'est particulièrement fait connaître par les ouvrages suivants : 1o Osservazioni sul canto; Naples, Terni, 1810, in-4°. Cette édition est la seconde de l'ouvrage ; j'ignore la date de la première. Ce livre a été traduit en français par Auguste Blondean, sous ce titre : Nouvelle méthode de chant de Marcello Perrino, précédée : 1o d'une notice sur Palestrina, né en 1529; 2° d'une notice sur la vie de Benedetto Marcello, né le 24 juillet 1686, traduite de l'italien avec des notes du traducteur, et suivie d'une notice sur les usages du théatre en Italie; Paris, Eberard, 1859, un volume in-8° de deux cent soixante-buit pages. Une troisième édition de l'ouvrrge ori. ginal de Perrino a été publiée à Naples en 1814. Il parut, dans la même ville et dans la même année, une brochure anonyme, dans laquelle il était dit que toute la musique maderne d'église et de théâtre n'avait aucune valeur, et que la décadence était si avancée, qu'il n'y avait rien à espérer des jeunes com

(1) Memorie dei compositori di musica del regno di Napoli, p. 155.

positeurs, dont l'éducation était mal faite. Perrino répondit à cette diatribe par l'écrit intitulé: 2o Lettere ad un suo amico sul proposito d'una disputa relativa alla musica; Naples, Terni, 1814, in-8° de soixante-huit pages.

PERSIANI (JOSEPH), compositeur dramatique, né vers 1805, à Recanati, dans les États de l'Église, a fait son éducation musicale au collége royal de musique, à Naples, et y a reçu des leçons de composition de Tritto. En 1826, il a fait son début à la scène par la composition de l'opéra bouffe intitulé: Piglia il mondo come viene, qui fut suivi de l'Inimico generoso, et de l'Attila, opéra sérieux; les deux premiers de ces ouvrages furent représentés à Florence, et le troisième, à Parme. L'année suivante, il a donné au théâtre de la Pergola Danao re d'Argo, opéra sérieux dont les journaux italiens ont fait l'éloge. En 1828, Persiani a écrit pour le théâtre de la Fenice, à Venise, Gaston de Foix, opéra sérieux. Costantino in Arles, représenté dans la même ville, au carnaval de 1829, y fut bien accueilli, et dans le même temps Eufemio di Messina, réussit également à Lucques, puis à Venise et à Naples; enfin, dans la même année, le compositeur donna, à Milan, il Solitario, qui tomba à plat. Entre cette époque et 1832, aucun ouvrage nouveau de Persiani n'apparait sur les théâtres d'Italie, mais dans celle même année 1832, il fit jouer à Padoue, I Saraceni in Catania, qui n'eut pas de succès. Un autre intervalle se fait remarquer dans l'activité du compositeur jusqu'à ce qu'il écrivit, à Naples, en 1835, son Inès de Castro, dont le succès fut éclatant sur toutes les scènes italiennes, mais qui tomba à Paris, en 1838, lorsque Persiani y alla mettre en scène cette composition, laquelle n'en est pas moins son ouvrage le mieux écrit. Ce fut alors que ce compositeur fut appelé en Espagne, où il passa plusieurs années. Il fit représenter, au théâtre de Madrid, en 1846, l'Orfana savoiarda, qui parait avoir été sa dernière production dramatique, car son nom disparait alors de l'activité du monde musical. Persiani avait épousé la fille du célèbre chanteur Tacchinardi, à Florence, en 1827.

PERSIANI (madame FANNI), femme du précédent, est fille du célèbre chanteur Tacchinardi. Son talent de cantatrice dramatique fut un des plus beaux de la dernière époque e l'art du beau chant italien, après laquelle cet art a disparu pour faire place à la force des poumons. Madame Persiani débuta au

théâtre de Livourne, en 1832, et y fit une si vive impression qu'elle fut appelée immédiatement après à Venise, puis à Milan, à Florence, à Rome et à Naples, où elle chanta au théâtre Saint-Charles, pendant les années 1834, 1835 et 1856. En 1837, elle fut rappelée à Venise, puis elle reçut un engagement pour Vienne, où elle eut des succès non moins brillants qu'en Italie. Arrivée à Paris, au mois d'octobre 1838, elle y débuta dans le Barbier de Séville, et fit admirer sa belle mise de voix et la pureté de sa vocalisation. Pendant plusieurs années, elle jouit au théâtre italien de toute la faveur du public et n'eut pas de moins beaux succès à Londres. Un enrouement subit qui lui survint en 1843, dans cette dernière ville, fut le signal d'une maladie de l'organe vocal de cette excellente cantatrice le mal s'accrut rapidement, et l'artiste fut obligée de quitter la scène pour toujours.

PERSICCHINI (PIERRE), né à Rome, en 1757, a fait ses études musicales en cette ville, puis a voyagé en Pologne et s'est fixé à Varsovie vers 1782. Il y a écrit pour le théâtre Royal l'Andromeda, opéra sérieux et Le Nozze di Figaro. Ces deux ouvrages ont obtenu un brillant succès.

PERSUIS (LOUIS-LUC LOISEAU DE), fils d'un maître de musique de la cathédrale de Metz, naquit en cette ville, le 21 mai 1769. Il avait terminé ses études musicales, et il était devenu violoniste assez habile, lorsque l'amour qu'il avait conçu pour une actrice du théâtre de Metz l'attacha à ses pas. Il la suivit dans le midi de la France, et fut attaché pendant quelque temps à Avignon, en qualité de professeur de violon. En 1787, il se rendit à Paris et fit entendre avec succès, au Concert spirituel, l'oratorio intitulé le Passage de la mer Rouge. Entré comme premier violon au théâtre Montansier, en 1790, il en sortit trois ans après pour passer à celui de l'Opéra; mais il resta alors peu de temps à ce théâtre, ayant eu d'assez vives discussions avec Rey, qui en était premier chef d'orchestre. Rentré à l'Opéra, en 1804, comme chef du chant, il commença dès lors à donner des preuves de capacité qui le firent appeler, en 1805, au jury de lecture et au comité d'administration. Après la mort de Rey, en 1810, Persuis fut choisi pour lui succéder dans la place de chef d'orchestre : ily fit preuve d'un talent remarquable; mais il ne se fit point aimer des artistes qu'il dirigeait, car non-seulement il portait jusqu'à l'excès la fermeté nécessaire

dans un pareil emploi, mais une humeur atrabilaire, qui s'irritait au moindre obstacle opposé à sa volonté. Nommé inspecteur général de la musique de l'Opéra, en 1814, lorsque Choron fut appelé à la direction de ce spectacle, il fut presque toujours en lutte avec cet administrateur. Une circonstance inattendue vint encore augmenter la haine que ces deux artistes éprouvaient l'un pour l'autre Persuis avait fait représenter, en 1812, son opéra de la Jérusalem délivréee, qui n'avait pas eu le succès qu'on en attendait. En 1815, il obtint de M. de Pradel, ministre de la maison du roi, un ordre pour la remise de cet ouvrage; informé de l'avis officiel qu'il devait recevoir à ce sujet, Choron se hâta de faire détruire les décorations de la Jérusalem pour les employer comme matériaux dans d'auIres pièces. C'est, je crois, le seul trait de malveillance qu'on puisse citer dans la vie de Choron il lui coûta la direction de l'Opéra, car Persais, résolu de se venger, fit agir ses protecteurs à la cour, et supplanta son adversaire dans l'administration de ce grand spectacle. Devenu directeur de l'Opéra le 1er avril 1817, il se montra digne de la confiance qu'on avait eue en ses talents, car jamais le premier théâtre de la France ne fut dans une situation plus florissante que sous son administration. Malheureusement, il ne tarda point à ressentir les atteintes d'une maladie de poitrine, dont il mourut le 20 décembre 1819, à l'âge de cinquante ans et quelques mois. A l'époque de l'organisation du Conservatoire de musique, il y était entré comme professeur de première classe; mais enveloppé dans la disgrâce de Lesueur, son ami, il fut compris dans la réforme de 1802, et ne pardonna jamais à l'administration qui l'avait exclu. Entré dans la chapelle du premier consul, dans la même année, il eut le titre de maître de musique de la chapelle du roi, en 1814, obtint ensuite la survivance de Lesueur, comme surintendant de cette chapelle, et fut surintendant honoraire depuis 1816 jusqu'à sa mort. Le 5 décembre 1819, le roi Louis XVIII, en le créant chevalier de l'ordre de Saint-Michel, lui accorda une pension dont la moitié était réversible sur la tête de sa femme; mais il ne jouit pas longtemps de ces avantages, car il expira peu de jours après.

Les compositions de Persuis pour le théâtre sont celles dont les titres suivent: I. Au théâtre Montansier: 1o Estelle, opéra en trois actes, 1783. II. Au théâtre Feydeau 2o La Nuit espagnole, en deux actes, 1791. 5° Pha

nor et Angola, en trois actes, 1798. III. Au
théâtre Favart: 4° Fanny Morna, en trois
acles, 1799. 5o Le Fruit défendu, en un acte,
1800. 6° Marcel, en un acte, 1801. IV. A
l'Opéra 7° Léonidas, en trois actes, 1799
(en société avec Gresnick). 8° Chant de
victoire en l'honneur de Napoléon, en 1806.
9° L'Inauguration de la Victoire (en société
avec Lesueur), 1807. 10° Le Triomphe de
Trajan, en trois actes (avec Lesueur), 1807.
11° Jérusalem délivrée, en trois actes, 1812.
C'est le meilleur ouvrage de Persuis. 12° Chant
français, en 1814. 13° L'Heureux retour
(avec Berton et Kreutzer), 1815. 14° Les
Dieux rivaux (avec Spontini), en 1816. Si
Persuis manqua d'effet dramatique dans ses
opéras, il fut plus heureux dans ses ballets,
car il a fait de la musique charmante pour
quelques-uns. Ses principaux ouvrages en ce
genre sont: 15° Ulysse, en trois actes, 1807.
16° Nina, en deux actes, 1813. 17° L'Épreuve
villageoise, 1814. 18o Le Carnaval de Venise,
en trois actes (avec Kreutzer), en 1816. Ses
opéras non représentés sont: 19° La Ven-
geance, écrit en 1799. 20° Hommage aux
Dames, 1816.

PERTHALER (CAROLINE), pianiste distinguée, est née à Grætz (Styrie), en 1805. Elle ne commença à étudier le piano qu'à l'âge de douze ans; à quinze, elle était déjà assez habile pour se faire entendre en public. Vers 1821, elle se rendit à Vienne, où elle prit des leçons de Czerny, et donna des concerts. De retour chez elle, elle continua ses études, et, en 1826, elle entreprit un voyage en Allemagne. Partout son talent excita l'admiration. Fixée à Munich, en 1831, elle s'y livra à l'enseignement jusqu'en 1834, puis fit un nouveau voyage à Vienne, dans le Tyrol et en Italie. De retour à Munich, elle y passa les années 1835 et 1836. Dans l'été de cette dernière année, elle se rendit à Trieste par le Tyrol, et s'y embarqua pour la Grèce, où elle s'est mariée. On ne connait aucune composition de cette virtuose.

PERTI (JACQUES-ANTOINE), Compositeur distingué, naquit Bologne, le 6 juin 1661. A l'âge de dix ans, il commença l'étude de la musique, sous la direction de son oncle, Lorenzo Perti, mansionaire de la basilique de Saint-Pétrone. Dans le même temps, il s'adonna également à l'étude des lettres au collége des Jésuites. Après les avoir terminées et suivi le cours de philosophie de l'université, il reçut des leçons du P. Petronio Fanceschini. A l'âge de dix-neuf ans, il écrivit une messe solen

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