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Empire les empereurs faisaient, dans cette vue, déclarer leur fils aîné César, de même les empereurs d'Occident, ne voulant point employer le mot de César qui était tombé dans l'oubli, se servirent de celui de Roi des Romains, imitant peut-être en cela ce qui était en effet arrivé à Charlemagne, qui avait été couronné roi d'Italie avant d'être nommé empereur. Ce qui est singulier, c'est qu'après que l'Italie leur eut échappé, ils conservèrent encore le nom de Rois des Romains, toujours dans le même esprit de rendre l'empire héréditaire, de désigner, par un titre qu'ils savaient n'avoir plus rien de réel, leurs enfants pour remplir leur place, et de préparer ainsi les peuples à les y voir succéder.

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maison: c'est le fameux Bérold des Romanciers. Les Romains élisent des consuls; ce qui donne une grande atteinte à l'autorité des papes.

Les villes d'Italie commencent à se rendre indépendantes de l'empereur; elles se donnent aussi des consuls, qui sont aujourd'hui représentés dans quelques-unes par des podestats.

Nicolas II confirme, dans un concile tenu à Rome l'an 1059, le droit que les empereurs avaient d'élire les papes et d'investir les évêques: l'empereur était alors mineur. Bérenger comparut dans ce concile, où il brûla ses écrits dans le feu qu'il alluma de ses propres mains, et où il souscrivit une profession de foi contre laquelle il réclama dans la suite: on dit qu'il finit par faire pénitence de ses erreurs. Le même pape investit Robert Guiscard, fils aîné de Tancrède, des terres qu'il avait en Italie; ce qui fonde le droit des papes sur la mouvance des deux Siciles.

On voit, par une lettre de ce pape au clergé de Sisteron, qu'alors on ne donnait encore le baptême, hors le cas de nécessité, qu'aux veilles de Pâques et de Pentecôte.

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PHILIPPE I.

PHILIPPE I parvient à la couronne l'an 1060, âgé de huit ans. Il avait été sacré à Reims du vivant de son père. Ce règne a été le plus long de ceux qui avaient précédé, excepté celui de Clotaire, et de tous ceux qui l'ont suivi, excepté celui de Louis XIV. Ce même règne est célèbre par plusieurs grands événements, mais où Philippe I ne prit point de part: et ce prince parut d'autant plus méprisable à ses sujets, que ce siècle était plus fécond en héros. Aussi l'autorité royale s'affaiblit-elle dans ses mains.

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Baudouin s'acquitta de son emploi de tuteur avec honneur; il défit les Gascons qui voulaient se soulever. Révolution en Angleterre (1066) par la mort de saint Édouard, qui ne laissa point d'enfants, et qui nomma pour son successeur Guillaume-le-Bâtard, duc de Normandie, en reconnaissance des services que lui avait rendus le duc Robert son père.

1067-8-9-70-1-2-3-4, etc.

Baudouin meurt, laissant le roi âgé de quinze ans. Ce prince fait la guerre en Flandres, où il est battu près de Saint-Omer par Robert, fils puîné de Baudouin, qui s'empara de la Flandres sur ses neveux, fils de son frère aîné, tué dans cette guerre.

Grégoire VII, dans le fameux Dictatus dont on le dit l'auteur, établit que le pape a le droit de déposer l'empereur, et de délier ses sujets du serment de fidélité. ( Conciles du Père Hardouin, l'an 1075.) Quelques historiens ont prétendu que cet ouvrage lui avait été faussement attribué; mais, quoi qu'il en soit, il est certain que les maximes de ce pape étaient les mêmes que celles du Dictatus, puisqu'il en a avancé de semblables dans sa lettre XXXV à Roderic, évêque de Châlons, dans sa lettre à Hériman, etc. Ce qui est singulier, c'est que ce même Grégoire avait commencé par demander la confirmation de l'empereur lors de son exaltation au pontificat. L'histoire est bien partagée sur ce pape; Grégoire XIII l'a canonisé.

Donation de Mathilde, comtesse de Toscane (1077), de tous ses états an saint-siége; ce qui fut appelé le patrimoine de saint Pierre. On crut alors que c'était moins le saint-siége que le pape Grégoire VII qui en était l'objet, d'autant plus

qu'elle avait vécu assez mal avec son premier mari, Godefroi le bossu, duc de la basse Lorraine; mais l'attachement qu'elle porta depuis à ses successeurs Victor III et Urbain II, dissipa de pareils soupçons. Elle ne traita pas mieux son second mari Welf, fils du duc de Bavière, qui la répudia sur le refus qu'elle fit d'habiter avec lui: on voit son mausolée dans l'église de Saint-Pierre de Rome.

Foulques, comte d'Anjou, fait donation (1079) au roi, du Gâtinais, qui fut réuni à la couronne. Commencement de l'ordre des Chartreux (1086) établis d'abord à la grande Chartreuse, qui est le chef d'ordre; ensuite à Gentilli, proche Paris, et puis transférés au château de Vauvert dans Paris: ils ont encore d'autres monastères dans le royaume.

Guillaume-le-Conquérant meurt à Rouen le 9 septembre 1087, âgé de soixante-un ans, et est enterré à Saint-Etienne de Caen: c'était l'homme le plus fort de son temps. Ce prince était soigneux de pourvoir de bons pasteurs les églises de ses états, et il protégeait les lettres; elles en avaient grand besoin dans un temps où les livres étaient si rares, que Grécie, comtesse d'Anjou, acheta un recueil d'homélies deux cents brebis, un muid de froment, un autre de seigle, un troisième de millet, et un certain nombre de peaux de martre. Les révoltes de ses sujets le rendirent cruel et avare. Ce même prince était grand justicier, erat legum amator et emendator studiosissimus (Ribolde): avant son règne, il n'était question en Angleterre ni de fiefs, ni d'hommages simples ou liges, ni de vassal, ni de seigneur féodal; mais depuis qu'il y eut établi les lois de Normandie, et qu'il eut fait faire le terrier général de l'Angleterre, ouvrage aussi exact qu'incroyable, les fiefs devinrent aussi communs en Angleterre qu'ils l'étaient auparavant en France. (Histoire littéraire de la France.) Il ordonna que les chartes et les lois d'Angleterre seraient écrites en français; c'était la langue que l'on parlait à sa cour, et celle dont il voulait que les enfants se servissent dans les écoles: Godefroi de Bouillon ordonna depuis la même chose en Palestine, quand il fut devenu roi, et nous avons, en langue romance, les coutumes, autrement dites assises et bons usages du royaume de Jérusalem.

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Guillaume donna la Normandie à Robert, son fils aîné, l'Angleterre à Guillaume, son second fils, et à Henri, son troisième fils, cinq mille besants d'argent, et les biens de sa mère Mathilde. Par rapport à Mathilde, voici ce qu'en a dit Guillaume Malmesburi: Fremina nostro tempore, prudentiæ speculum, pudoris culmen. Elle broda en laine un monument que l'on voit dans l'église de Bayeux, de l'expédition de son mari en Angleterre; la mort ne lui permit pas de l'achever.

1088, etc.

Commencement de la souveraineté de Portugal, dans la personne de Henri de Bourgogne, qu'Alphonse VI, roi de Castille, fait comte de Portugal, en lui donnant une de ses filles en mariage.

1092-3-4-5-6-7-8-9.

Philippe, qui avait répudié, dès l'an 1091, sous prétexte de parenté, sa femme Berthe, dont il avait eu plusieurs enfants, épouse Bertrade de Montfort, qu'il enlève à Foulques Rechin, comte d'Anjou, son mari, et est excommunié (1094) par le pape Urbain II. Ce comte d'Anjou avait répudié deux femmes successivement, lorsqu'il épousa Bertrade, et la seconde s'était même remariée. La mort de Berthe fait espérer au roi que le pape approuvera son mariage avec Bertrade; mais il est excommunié de nouveau (1095) au concile de Clermont.

Cérémonie de la Rose d'or: on n'en trouve aucune mention ayant l'an 1049. Cette cérémonie subsiste encore; le pape bénit, le quatrième dimanche de Carême appelé Latare, une rose d'or pleine de musc et de baume, dont il gratifie quelque prince ou princesse ; on ignore l'objet de cette pratique, qui se trouve conservée dans les anciens rituels que le P. Mabillon nous a donnés dans son Museum Italicum.

Première croisade résolue au même concile de Clermont, sous le pontificat d'Urbain II (les évêques précédaient encore alors les cardinaux ). Ce fut dans ce concile que, pour la première fois, le nom de pape fut donné au chef de l'Eglise, à l'exclusion des évêques qui le prenaient auparavant; et que Hugues, archevêque de Lyon, @btint du pape la confirmation du droit de primatie en faveur de son église, sur celle de Sens. Godefroi de Bouillon commande cette croisade; il fut fait roi de Jérusalem l'an 1099, que cette première croisade finit, quoiqu'il n'eut voulu prendre que la simple qualité d'avoué ou de défenseur du saint sépulcre. Les héros de cette entreprise furent Hugues, frère du roi; Robert, duc de Normandie; Raimond, comte de Toulouse; Bohémond, Baudouin, Godefroi de Bouillon, Étienne, comte de Boulogne, père du roi d'Angleterre de ce nom, etc. Bohémond, fils de Robert Guiscard, commençait sa fortune, et il y gagna la principauté d'Antioche, ainsi que l'honneur d'épouser une fille de France. Hugues, frère

de Philippe I, devait chercher à se signaler, et à s'éloigner d'un pays où il partageait l'ignominie d'un roi l'esclave de toutes ses passions, et moins avili encore aux yeux de son peuple par ses vices, que par sa faiblesse à s'en laisser punir.

Mais pour Robert, duc de Normandie, chassé de l'Angleterre par son cadet Guillaume-le-Roux, avait-il rien de plus pressé que de faire tous ses efforts pour se ressaisir d'un si bel héritage? Au lieu de cela, il engagea encore à ce même Guillaume le duché de Normandie qui lui restait, pour les frais de son pélerinage. Il fit bien une autre faute, s'il est vrai ce que l'on dit, qu'il refusa la couronne de Jérusalem. Qu'allait chercher en Palestine, à la tête de cent mille hommes, le vieux Raimond, comte de Toulouse, maître de presque tout le Languedoc, et d'une partie de la Provence? Il ne prévoyait pas sans doute que l'exemple qu'il donnait retournerait contre luimême, et que bientôt sa propre maison allait être la victime d'une semblable croisade; mais, à dire vrai, les uns et les autres suivaient l'impression générale qui donnait alors le mouvement à toute l'Europe. Cette croisade fut l'ouvrage d'un pauvre ermite nommé Pierre, qui, de retour de l'Asie, et touché du malheur des chrétiens d'Orient, échauffa tous les esprits, et les porta à cette entreprise incroyable. Pierre mourut en 1115, et fut enterré à l'abbaye de Neufmoustier, au pays de Liége. (Gallia Christiana.)

La couronne de Jérusalem passa dans la suite, faute de mâles descendants de Godefroi, dans la maison d'Anjou, et depuis à Gui de Lusignan, qui, après la funeste journée de Tibériade, ne put la défendre contre le comte de Montferrat. Jean de Brienne y parvint à son tour: tout cela faisait des illustrations dans les maisons sans grand profit. L'empereur Frédéric, qui épousa la fille de Jean de Brienne, en eut tous les droits, qu'il dédaigna d'exercer; et Jérusalem, dont la conquête ne fit plus d'envie depuis les malheurs du plus saint de nos rois, redevint ce qu'elle avait été avant Godefroi, l'objet d'un saint pélerinage. Ce fut à l'occasion de ces guerres que prirent naissance les ordres des frères Hospitaliers, des Tem pliers et des Teutoniques; les fondateurs de ces deux derniers ordres auraient eu peine dans la suite à reconnaître leurs successeurs. Il n'y a eu que les Hospitaliers qui, conservant l'esprit de leur première institution, ont toujours continué depuis à défendre la religion contre les entreprises des Turcs.

Philippe (1096) quitte Bertrade et est réconci lié à l'Eglise; il la reprend (1097).

Commencement de l'ordre de Citeaux, tiré de l'ordre de Saint-Benoît, par quelques religieux de l'abbaye de Molesme.

Ce fut vers ce règne que les familles commencèrent à prendre des noms propres : les seigneurs et la noblesse les prirent ordinairement de leurs terres, et les autres, de leurs fonctions, de leur caractère, ou de l'habitude de leur corps,

1100-1-2.

Philippe est excommunié de nouveau au concile de Poitiers.

L'Angleterre et la Normandie sont réunies sous Henri I, après la mort de Guillaume-le-Roux, son frère, âgé de quarante-quatre ans, qui s'était déjà emparé de la Normandie, quoiqu'il n'y eût d'autre droit que le simple engagement que lui en avait fait son frère Robert, partant pour la croisade. Robert, de retour, recouvra la Normandie par un accommodement avec Henri; mais les deux frères s'étant brouillés, Robert fut défait par Henri l'an 1106, à la bataille de Tinchebrai, et mourut son prisonnier la Normandie fut réunie à la couronne d'Angleterre. Harpin vend à Philippe sa vicomté de la ville de Bourges, avec tout ce qui y était attaché, et dont une portion relevait du comte de Sancerre. Nos rois, suivant l'ancienne coutume de France, ne devant faire hommage à personne, le faisaient rendre par un de leurs officiers en leur lieu, ou donnaient aux seigneurs une récompense suffisante et raisonnable. Ordonnance de Philippe.le-Bel, 1302.

1103-4-5, etc.

Vers ce temps, les papes continuent de se soustraire à la dépendance de l'empereur. Suite de la querelle des investitures. Schisme dans l'Église, dont l'empereur Henri IV fut la victime : le pape le fut aussi, car dans cette fameuse dispute, où, faute de s'entendre, l'empereur et Grégoire VII allèrent chacun au-delà de leurs droits, le pape voulant entreprendre sur le temporel, et l'empereur sur le spirituel, il arriva que tour-à-tour l'empereur fut dépouillé de l'empire, et Grégoire VII du pontificat. On pourrait appliquer à ce sujet le mot de l'histoire grecque : « Prenez garde, disaiton un jour aux Athéniens, que le soin du ciel ne vous fasse perdre la terre» (c'est qu'ils se ruinaient à bâtir des temples). On aurait dit alors aux papes: «< Prenez garde que la passion d'acquérir la terre ne vous fasse perdre le ciel; on vous dispu-tera la puissance spirituelle, si vous vous obstinez à usurper la temporelle.» Les temps ont bien changé; les choses sont éclaircies, et chacun jouit en paix de ses domaines et de ses droits. Ce qui est encore à observer, c'est que l'empereur, qui agissait contre le pape au-delà de son pouvoir, ignorait lui-même ses véritables droits, ainsi qu'il paraît dans une lettre adressée à Grégoire par l'assemblée de Worms, où il est dit « que, suivant la tradition » des Pères, un souverain n'a que Dieu pour juge, >> et ne peut être déposé pour aucun crime, si ce » n'est qu'il abandonne la foi. » Comme si des sujets pouvaient être déliés du serment de fidélité, parce qu'un roi serait ou deviendrait hérétique! Concile de Troyes (1107), qui condamne le mariage des prêtres.

Louis-le-Gros, déjà associé à la royauté par son père, réprime les séditions dans le royaume. Assemblée d'évêques convoquée à Beaugenci par Richard, légat du saint-siége; le roi s'y trouva avec Bertrade, et on ne put y convenir des conditions de l'absolution de ce prince. Le roi Philippe reçoit à Paris l'absolution de son excommunication, par Lambert, évêque d'Arras, député du Philippe est le premier de nos rois qui, pour aupape, et promet, en présence de plusieurs prélats, toriser ses chartes et ses lettres, les ait fait sousde ne plus voir Bertrade; promesse qu'il ne tint crire par les grands officiers; les précepteurs des pas; car nous lisons dans un cartulaire de Saintrois y signaient aussi. A la dédicace du prieuré de Nicolas d'Angers, qu'en 1106, le 6 des ides d'oc-Saint-Martin-des-Champs, après le roi, Hugues tobre, Bertrade fut à Angers avec Philippe, pour voir Rechin, son premier mari; que Rechin les reçut magnifiquement, et que Bertrade les servit tous deux à table: apparemment que le comte d'Anjou était d'accord de ce second mariage, que peut-être le pape, obligé de se réfugier en France, accorda la dispense; aussi apprenons-nous de Suger, dans la Vie de Louis-le-Gros, que Bertrade se flattait de faire déclarer ses deux fils capables de succéder à la couronne au défaut d'héritiers légitimes; ce qui fait présumer qu'à la fin le pape approuva leur mariage. Bertrade eut un douaire sur les domaines de la couronne, et ce douaire fut la terre de Haute-Bruyère, dans le voisinage de Montfort et dans le diocèse de Chartres, où elle fonda un prieuré dans lequel elle mourut peu de temps après, s'étant faite religieuse de Fontevrault entre les mains de Robert d'Arbrissel.

ou

son frère, Baudouin comte de Flandres, régent du royaume, et Baudouin de Mons, son fils, on lit, au mois de mai 1067 : Ingelramus pedagogus regis; et dans une charte donnée à Melun la même année, en faveur de l'abbaye de Fleuri, on voit encore Ingelram appelé Magister regis, et Marcellin, maître de Hugues, frère du roi : les confesseurs des rois obtinrent quelquefois le même honneur.

Commencement de l'ordre de Fontevrault, dont le chef est une femme.

Mort de l'empereur Henri IV, âgé de cinquantecinq ans. Il est aussi difficile d'assigner les vertus et les vices de ce prince, que ceux du pontife qui causa tous ses malheurs. Conrad, son fils aîné, se révolta contre lui, et se fit roi d'Italie, et son second fils l'empoisonna, et s'empara de l'empire sous le nom de Henri V.

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