mot. « Je crois, dit-il, que vieillir seroit beaucoup «< mieux. » Nouv. rem. sur la langue franç., p. 255. Page 179, ligne 15, ÉPERONNER, ajoutez : De s'amie li sovient, Aucassin et Nicolette; Fabl. Méon, t. I, fol. 388. Que la peur à la fois esperonne et retarde. MATH. REGNIER, Sat. 11. Le verbe éperonner a signifié aussi mettre des éperons. Ils s'entrebottoyent et esperonnoyent l'ung l'autre par charité. RABEL., 1. V, ch. 27. Ce mot a été employé par SCARRON, Virg. trav., ch. 2. Page 180, ligne 12, ÉQUANIMITÉ, ajoutez : On trouvera parmy les paysans et aultres pauvres gens, des exemples de patience, constance, æquanimité, plus purs que tous ceulx que l'eschole enseigne. CHARRON, Sagesse, 1. II, c. 3, § 5. Page 180, ligne 31, ERGOTERIE, ajoutez : Ce mot a été employé par nos écrivains classiques modernes. Elle avait là-dessus une simplicité, une franchise, plus éloquentes que des ergoteries. J. J. ROUSSEAU, Confess., 1. VI, t. II, p. 110. Page 186, ligne 3, EXCUSATEUR, ajoutez: Voiture a dit moins heureusement Excuseur. Quand je pense que cette lettre s'adresse au plus indulgent de tous les hommes, à l'excuseur de toutes les fautes. Lett. à M. Chapelain, 11 juin 1642; OEuv., t. I, p. 282. M. A. de B. (André de Beauregard), Réflexions sur l'état prés. de la lang. franç., 2o édit., p. 218, observe que «< ce mot est fort bien reçu dans le style familier Page 186, ligne dernière, EXORABLE, ajoutez : Rendez-la, comme vous, à mes vœux exorable. P. CORNEILLE, Cinna, act. III, sc. 3. Exorable, observe M. de Voltaire, est un terme « sonore, intelligible, nécessaire, et digne de la poésie épique. Il est bien étrange que l'on dise implacable, « et non placable; inaltérable, et non altérable; indomptable, et non domptable; inexorable, et non « » exorable. Comm. sur Corneille, Cinna.-M. de Marmontel, Elém. de litt., art. Usage; OEuv., tom. X, p. 435, regrette également que l'adjectif exorable soit tombé en désuétude. Page 190, ligne 2, append., ÉBENIN, ajoutez : Od. en fav. de D. Louize Labé, à la suite de ses OEuv., p. 124. Page 192, ligne 22, append., EMPÈCHEUR, ajoutez : Page 197, ligne 24, append., ESCLAVER, ajoutez : Od. en fav. de D. Louize Labé, à la suite de ses OEuv., p. 123. Page 194, ligne dernière, append., ENFANTILLER, ajoutez : On sait, comme l'observe très-bien M. Bréghot du Lut, que « le substantif enfantillage, que l'Académie a d'ailleurs conservé, fut créé par Montaigne, au génie duquel la langue française a tant d'autres obligations. » - Voyez Essais, 1. II, ch. 12. Page 198, ligne 22, append., ÉTROITETÉ, ajoutez : Le mot étroitesse a été employé par quelques écrivains modernes. -PELLETAN, Clin. chirurg., art. Hémorrhagie; tom. II, p. 279-RICHERAND, Nosograph. chirurgic., class. 4, ordr. 3, lés. abdom., genre 2, no 1; t. II, p. 459. Page 202, ligne 16, FENDILLER, ajoutez : Il faut surtout qu'elles ( les couvertes) soient en rapport de dilatation et de contraction avec les poteries auxquelles elles sont destinées, afin de ne point se fendiller. ALEX. BRONGNIART, Trait. de Minéral., class. III, ord. 2; tom. I, p. 535. Page 207, ligne 19, FOLATREMENT, ajoutez : Voyant une beauté folâtrement accorte. MATH. REGNIER, Sat. 7. Page 207, ligne 31, FORCENER, v. n., ajoutez : L'un, forcenant de voir la paix en terre, LOUISE LABÉ, Élég. 3; Œuv.; p. 81. Ibid., ligne dernière, ajoutez : On le trouve aussi dans plusieurs autres écrivains du siècle de Louis XIV. Le despotisme du peuple est une puissance folle qui se forcène contre elle-même. FÉNÉLON, Dial, des Morts anc.; dial. 16o. Page 208, ligne 5, FORCENER, v. a., ajoutez: Ce feu de rapine vous forcena de telle sorte, que ce fut à l'envy à qui premier auroit la corde au cou. CHOLIÈRES, Cont., 1re matin.; tom. I, fol. 3 ro. Ibid., ligne 16, FORCÉNERIE, ajoutez: Comme donc je me plains de ma forcénerie. MATH. REGNIER, Sat. 15. Page 215, ligne 14, FROMENTEUX, ajoutez : M. Bréghot du Lut observe que les agriculteurs des environs de Lyon désignent encore sous la dénomination de « terres fromentières, les terres qui produisent du froment. » Il ajoute, au reste, que ce mot est omis dans les dictionnaires. En effet, je ne l'ai point trouvé dans le Cours d'Agriculture de l'abbé Rozier. Toutefois, considéré comme terme technique, il me paraît nécessaire. Page 224, ligne 20, GARÇONNET, ajoutez : On a dit aussi GARÇONNEAU. Ne vois-tu pas que tu n'es qu'un jeune garsonneau? de si foible taille que quand j'aurois un bras lié, si ne te creindroisje guère. LOUISE LABÉ, Débat de Folie et d'Amour, disc. 1; OEuv., P. 8. Page 227, ligne 10, GARRULITÉ, ajoutez : Il convient que humaine garrulité mette le doigt à sa bouche. Triomphe de la noble Dame, 1. III, fol. 365 ro. La noirceur et blancheur de la pie 'démonstre sa jonglerie et garrulité. SICILE, Blas. des couleurs, fol. 31 r. Ibid., ligne 13, ajoutez: Crede mihi, quamvis ingentia, Postume, dona Auctoris pereunt garrulitate sui. MARTIAL., 1. V, Epig. 52. Page 230, ligne 18, GEMME, ajoutez: Ce mot se trouve dans quelques ouvrages techniques, pour désigner une espèce particulière de pierres pré cieuses. Il existe un certain nombre de pierres très-dures, d'une homogénéité parfaite, d'une grande transparence, et douées de vives couleurs. C'est à ces pierres, qui sont employées comme ornemens, que l'on donne le nom de gemmes, ou pierres pré- THÉNARD, Trait. élém. de chimie, part. I, J. VIII, ch. 3, § 618; Voyez aussi ALEX. BRONGNIART, Traité de Minéralogie, class. Page 231, ligne 28, GÉNITEUR, ajoutez : Tous les enfans ne ressemblent pas à leurs géniteurs. Page 243, ligne 6, après l'article HABILLEUR, HAISSEUR, s. m. Celui qui hait. Timon, celuy qui fut surnommé le haïsseur des hommes. Timon, cest insigne et beau haysseur d'hommes, qui, tant NOEL DUFAIL, Cont. d'Eutrapel (gros débat entre Lupold, etc.), fol. Ce mot a été quelquefois employé par nos écrivains Et d'un grand haïsseur, qui fut défunt son père. Latin, osor. Osorem uxoris suæ. PLAUT., Asin., act. V, sc. 2, v. 9. Italien, odiatore. Gli suoi odiatori, e detrattori vuole avere Anglais, hater. Shews himself to be a hater of virtue, and un- SIDNEY. |