Souvenirs du Congrès de Vienne, 1814-1815H. Vivien, 1901 - 461 páginas |
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 395 - Les hommes, malgré leurs préjugés, font un tel cas des sentiments nobles, que personne ne songe aux quatre-vingt mille Carthaginois égorgés dans les champs de la Sicile, tandis que le monde entier s'entretient des trois cents Spartiates morts pour obéir aux saintes lois de leur pays. C'est la grandeur de la cause, et non pas celle des moyens, qui conduit à la véritable renommée, et l'honneur a fait dans tous les temps la partie la plus solide de la gloire. Après avoir combattu tour à tour...
Página 378 - Il ya beaucoup d'exemples d'une dévotion sérieuse et constante parmi les souverains de la terre; comme ils n'obéissent qu'à la mort, son irrésistible pouvoir les frappe davantage. Les difficultés de la vie se placent entre nous et la tombe; tout est aplani pour les rois jusqu'au terme , et cela même le rend plus visible à leurs yeux.
Página 212 - Ces mots tracés par une main divine, Ne m'ont causé que trouble et qu'embarras} C'est trop oser si mon cœur le devine , C'est être. ingrat que ne deviner pas.
Página 214 - ... aussi instructive en événements qu'en portraits. — « Et cependant, mon cher Achille, combien ne l'at-on pas déchiré! Faut-il donc que la médiocrité fasse payer si cher ses succès au talent. Ceux-là , en vérité, sont heureux dont le mérite modeste n'éveille pas l'envie. — « L'histoire dira autant de bien de M. de Talleyrand que ses contemporains en ont dit de mal. Lorsque, dans une longue et difficile carrière, un homme d'état...
Página 228 - Moi, qui ne manquai guère à mes rendez-vous, j'espère bien manquer à celui-là Oui : j'ajourne les vers que je veux, comme Adrien, adresser à mon âme prête à s'envoler. » Une bougie brûlait sur un meuble près de la fenêtre. « Mon ami, dit-il à son valet de chambre, éteins cette lumière : on la verrait du rempart, on la prendrait pour un cierge, et l'on croirait que je suis mort.
Página 293 - Dévouement sans bornes envers l'em« pereur qui ne veut que le bien de votre patrie; <, amour pour son auguste personne; obéissance, « discipline, concorde ; voilà les moyens d'assurer « la prospérité de votre pays qui se trouve sous « l'égide de l'empereur. C'est par là que vous « arriverez à cette heureuse situation que d'au...
Página 214 - Lorsque, dans une longue et difficile carrière, un homme d'Etat a conservé un grand nombre d'amis fidèles, et qu'il ne compte que peu d'ennemis, il faut bien lui reconnaître une conduite sage et modérée, un caractère honorable, une profonde habileté. Mais, chez le prince, le cœur vaut encore mieux que le mérite. Il ya peu de temps, M. de R*** vint lui emprunter vingt mille francs : M. de Talleyrand les lui prêta; un mois après, on apprit que, par suite d'affaires fâcheuses, M.
Página 138 - Aimez- moi , aimez-vous, voilà la base de son gouvernement > notre union en fait la force et notre bonheur la durée. En vérité, je ne crois pas qu'il y ait au monde de despotisme plus facile que le sien, ni de code plus doux à suivre. Vous trouverez , comme toujours, dans son empire, la politesse sans fausseté, la franchise sans rudesse, la complaisance sans flatterie, et des égards sans contrainte.
Página 378 - avait tant souffert dans les premiers jours de sa jeunesse, que le pieux sentiment de l'instabilité de la vie ne la quitta jamais , au milieu même de ses grandeurs. Il ya beaucoup d'exemples d'une dévotion sérieuse et constante parmi les souverains de la terre; comme ils n'obéissent qu'à la mort, son irrésistible pouvoir les frappe davantage. Les difficultés de la vie se placent entre nous et la tombe; tout est aplani pour les rois jusqu'au...
Página 415 - ... Valachie , et crut qu'il était temps de hâter sa propre entreprise en agissant de concert avec Wladimiresko. Il arriva donc à Yassi à la tête de deux cents Grecs armés en Bessarabie, et y publia une proclamation dans laquelle il s'annonçait comme l'avant - coureur des armées russes: ce factum se terminait par ces mots : « Si quelques Turcs désespérés faisaient une incursion sur votre territoire , ne craignez rien, car une grande puissance est' prête à punir leur insolence.