Notice historique sur les monnaies obsidionales frappées à Breda pendant le siège de 1577

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Devroye, 1849 - 54 páginas
 

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Página 8 - Juan sans un saufconduit , et même sans être accompagnés d'une escorte extraordinaire de soldats, pour faire le trajet d'Anvers à Louvain et en revenir ('). S'il est vrai, comme ils en donnaient l'assurance, que la populace les accablait d'injures et de menaces , il est vrai aussi qu'ils ne profitaient guère de ces leçons pour se rendre supportables dans les places où ils tenaient garnison. Breda en fit la triste expérience. Est-il avéré , ce dont le prince les accusait, qu'ils couvaient...
Página 37 - Après avoir, sans succès, donné cette dernière preuve de fidélité, quelle force morale pouvait dorénavant rattacher à leurs drapeaux les soldats, en faveur d'un étourdi qui les abandonna à leur sort, après les avoir provoqués à la résistance et bercés d'un vain espoir de payement et de délivrance , surtout depuis que l'aiguillon de l'intérêt, ce mobile puissant des gens qui font de la guerre un état, était totalement émoussé? Le blocus de Breda ne donna lieu à aucun grand fait...
Página 33 - Il écrivit aux soldats et à leurs capitaines que si tout avait marché jusqu'ici à l'cncontre de ses prévisions, il espérait cependant les tirer sous peu du mauvais pas où ils se trouvaient; il leur communiqua ce qu'il avait écrit aux magistrats de la ville ; il les exhorta fortement à s'abstenir de tout désordre , afin d'obtenir plus aisément la subvention demandée; il termina sa dépêche par la sérieuse recommandation de conserver avant tout la ville à l'obéissance du roi.
Página 42 - Le siége ainsi que les négociations touchaient alors à leur fin. Quelques gentilshommes allemands firent, du consentement des états, valoir leur influence auprès de leurs compatriotes pour les rendre plus accommodants. Les chefs des assiégeants circulaient librement dans la ville. Les Allemands et leurs ennemis faisaient bonne chère à ses frais. Plus d'autorité, plus de courage , plus d'énergie , tout avait disparu.
Página 20 - Nous avons expliqué cidessus comment cet espoir s'évanouit , vu que le prince exigeait une restitution pure cl simple, et non conditionnelle, .de la ville de Breda. A l'égard du second point , les choses n'allaient pas mieux. Aux pressantes supplications du magistrat pour obtenir ou l'avance de solde, ou, pour son dédommagement, une assignation sur le centième denier, don Juan avait répondu que la ville pouvait au besoin mettre à contribution pour leur quote-part les villages circonvoisins....
Página 39 - ... allemande , et le tableau du déshonneur que leurs descendants en recueilleraient s'ils devaient quitter Brcda chargés de honte et de dérision. Le malheur paraissait effectivement se jouer de don Juan et de ses mercenaires : leur lettre croisa celle du gouverneur général du 12 septembre. Dans cette dernière, il leur donnait les assurances les plus formelles de sa bonne volonté, leur mandait que, d'après les ordres du roi, il avait entamé de nouvelles négociations avec les états, et...
Página 9 - ... qui avait le plus à souffrir de la conduite de Verdugo. Si de Roda n'était pas intervenu dans l'affaire en temps inopportun , le prince fût rentré inaperçu et sans façon dans la possession de ses biens. Breda désirait son retour. Déjà au commencement du mois de mars , le bourgmestre Van den Broeck avait été le trouver en Zélande , afin de l'entretenir des intérêts de la ville. L'un et l'autre adressèrent en même temps leurs suppliques aux états, la ville pour être délivrée...
Página 17 - Les estais gdnéraulx ont résolu et conclu que tout premièrement l'on debvoit appoinctcr avecq les Allemans et leur • accorder quatre mois assçavoir les trois en argent et l'aultre en draps. * Insistant premièrement sur les trois mois suyvaut la résolution du
Página 19 - ... don Juan et contribuent puissamment à prouver l'authenticité des lettres qu'il écrivit aux chefs d'Anvers, lettres dont les états se saisirent ensuite et qu'ils publièrent depuis dans leur justification contre lui. La conduite de don Juan était d'autant plus perfide qu'il fit semblant d'avoir réglé définitivement les affaires ; or la manière dont il les régla était plutôt pour les intéressés une provocation à la révolte. Il avait rédigé l'ultimatum des états dans la forme...

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