Essais de Michel de Montaigne, Volume 1Hector Bossange, 1828 |
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... estant d'ail- leurs plein et comblé de tristesse , la moindre surcharge brisa les barrieres de la patience . Il s'en pourroit , dis ie , autant iuger de nostre histoire , n'estoit qu'elle adiouste que , Cambyses s'enquerant à ...
... estant d'ail- leurs plein et comblé de tristesse , la moindre surcharge brisa les barrieres de la patience . Il s'en pourroit , dis ie , autant iuger de nostre histoire , n'estoit qu'elle adiouste que , Cambyses s'enquerant à ...
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... estant demouré , mais de nul tant , que de Raïsciac , seigneur allemand , esprins d'une si rare vertn . Le corps estant rapporté , cettuy cy , d'une commune curiosité , s'approcha pour veoir qui c'estoit ; et , les armes ostees au ...
... estant demouré , mais de nul tant , que de Raïsciac , seigneur allemand , esprins d'une si rare vertn . Le corps estant rapporté , cettuy cy , d'une commune curiosité , s'approcha pour veoir qui c'estoit ; et , les armes ostees au ...
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... estant rendus aprez , feurent obligez de porter les clefs de la place sur le corps du trespassé . Barthelemy d'Alviane , general de l'armee des Venitiens , estant mort au service de leurs guerres en la Bresse , et son corps ayant esté ...
... estant rendus aprez , feurent obligez de porter les clefs de la place sur le corps du trespassé . Barthelemy d'Alviane , general de l'armee des Venitiens , estant mort au service de leurs guerres en la Bresse , et son corps ayant esté ...
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... estant convenable , disoit il , que celui qui en sa vie n'avoit iamais eu peur de ses ennemis , estant mort feist demonstration de les craindre . De vray , en chose voisine , par les loix grecques , celui qui demandoit à l'ennemy un ...
... estant convenable , disoit il , que celui qui en sa vie n'avoit iamais eu peur de ses ennemis , estant mort feist demonstration de les craindre . De vray , en chose voisine , par les loix grecques , celui qui demandoit à l'ennemy un ...
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... estant pressé par les medecins de laisser du tout l'usage des viandes salees , avoit accoustumé de respondre plaisamment que , « Sur les efforts et torments du mal , il vouloit avoir à qui s'en prendre ; et que s'es- criant , et ...
... estant pressé par les medecins de laisser du tout l'usage des viandes salees , avoit accoustumé de respondre plaisamment que , « Sur les efforts et torments du mal , il vouloit avoir à qui s'en prendre ; et que s'es- criant , et ...
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
accous advis aprez aspre aulcune aultre aureilles avecques avoit ayseement battaille besoing bransle c'estoit celuy Cesar ceulx ceulx cy chascun chocqué choses cognoissance compaignie coustume d'aultruy d'estre debvoir derniere dict disoit doibt droict Edit ennemis epist estant estoient estoit estonner estran estre eulx eust faict faisoit fault feit femmes feust feut fortune gents goust homme Horat i'ay i'en iamais iambes ie treuve iecter ieune iour iugement iusques iuste iustice l'adventure l'aultre l'ay l'exemplaire corrigé loing loix Lucan Lucret maistre malaysé maniere medecins memoire ment mesler mesme mieulx Montaigne mort oultre Ovid parmy particuliere peult plaisir Platon plustost Plutarque poinct pourquoy premiere present preste prins prinse proufit publicque quæ quæst quàm quoy raison reng respondit rien sainct sçais sçait sçavoir Senec seqq seroit seulement Socrates soing soubs subiect tantost teste tion tousiours toutesfois traict veoid veoir verité vifve voylà vray Xenophon yeulx
Fréquemment cités
Page 187 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Page 165 - Quel proufit ne fera il, en cette part là, à la lecture des Vies de nostre Plutarque ? Mais que mon guide se souvienne où vise sa charge ; et qu'il n'imprime pas tant à son disciple la date de la ruyne de Carthage, que les mœurs de Hannibal et de Scipion ; ny tant où mourut Marcellus, que pourquoy il feut indigne de son debvoir qu'il mourust là. Qu'il ne luy apprenne pas tant les histoires, qu'à en Juger.
Page 195 - Pour revenir à mon propos, il n'ya tel que d'allécher l'appétit et l'affection, autrement on ne faict que des asnes chargez de livres. On leur donne à coups de fouet en garde leur pochette pleine de science, laquelle, pour bien faire, il ne faut pas seulement loger chez soy, il la faut espouser.
Page 157 - Qu'il ne luy demande pas seulement compte des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance, et qu'il juge du profit qu'il aura fait, non par le tesmoignage de sa mémoire, mais de sa vie.
Page 120 - Si me semble il, à le dire franchement , qu'il ya grand amour de soy et presumption, d'estimer ses opinions iusques là que , pour les establir , il faille renverser une paix publicque , et introduire tant de maulx...
Page 179 - Ce n'est pas une âme, ce n'est pas un corps qu'on dresse, c'est un homme ; il n'en faut pas faire à deux.
Page 159 - Or, à cet apprentissage, tout ce qui se présente à nos yeux sert de livre suffisant : la malice d'un page, la sottise d'un valet, un propos de table, ce sont autant de nouvelles matières.
Page 167 - Mais qui se presente, comme dans un tableau, cette grande image de nostre mere nature en son entière...
Page 209 - Ce n'est pas une spéciale considération, ny deux, ny trois, ny quatre, ny mille : c'est je ne sçay quelle quinte essence "de tout ce meslange, qui, ayant saisi toute ma volonté, l'amena se plonger et se perdre dans la sienne; qui, ayant saisi 25 toute sa volonté, l'amena se plonger et se perdre en la mienne, d'une faim, d'une concurrence pareille. Je dis perdre, à la vérité, ne nous réservant rien qui nous fut propre, ny qui fut ou sien, ou mien.
Page 236 - Je pense qu'il ya plus de barbarie à manger un homme vivant qu'à le manger mort, à deschirer par tourmens et par geénes un corps encore plein de sentiment, le faire rostir par le menu, le faire mordre et meurtrir aux chiens et aux pourceaux...