Revue des deux mondes, Volume 2

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Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1901
 

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Fréquemment cités

Page 338 - Dieu, en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler la propriété de tout homme, et cette propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes.
Page 928 - Toutes choses égales d'ailleurs, l'œuvre qui exprime un caractère bienfaisant est supérieure à l'œuvre qui exprime un caractère malfaisant.
Page 328 - ... il ne se soit glissé quelques abus. Si leur anéantissement était le seul remède, il n'est rien de ce que la prudence humaine a établi qu'on ne dût anéantir, et l'édifice même de la constitution politique serait peut-être à reconstruire dans toutes ses parties.
Page 740 - Clichien, de Jacobin, de Feuillant, et ces mille et une dénominations qu'enfante l'esprit de faction, et qui, depuis dix ans, tendent à précipiter la nation dans un abîme d'où il est temps enfin qu'elle soit tirée pour toujours.
Page 742 - L'intention en est louable sans doute, mais trop de détails rappellent amèrement d'anciens souvenirs qu'il faut effacer. Quand toutes les passions doivent se taire devant la loi, quand nous devons immoler au désir de la paix intérieure' tous nos ressentiments et que la volonté de le faire est fortement exprimée par le peuple et par ses magistrats, quand ils en donnent le touchant exemple, il n'est permis à personne de contrarier ce vœu. Vous...
Page 927 - ... quand l'homme a parcouru la moitié de sa carrière, et que', rentrant en luimême, il compte ce qu'il a étouffé de ses ambitions, ce qu'il a arraché de ses espérances, et tous les morts qu'il porte enterrés dans son cœur, alors la magnificence et la dureté de la nature lui apparaissent ensemble, et le sourd sanglot de ses funérailles intérieures lui fait entendre une lamentation plus haute, celle de la tragédie humaine qui se déploie de siècle en siècle pour coucher tant de combattanls...
Page 724 - Les théâtres, toujours ouverts, toujours pleins, étaient l'un des endroits où l'opinion s'exprimait avec le plus de véhémence; les partis y bataillaient à coup d'allusions. Le 20 brumaire, il parut que toutes les âmes vibraient à l'unisson. Dans les pièces représentées, les passages susceptibles d'application à l'événement du jour, au triomphe de Bonaparte, furent avidement saisis, couverts d'acclamations. L'Opéra, alors théâtre de la République et des Arts, donnait la Caravane....
Page 927 - Si le catholicisme résiste à cette attaque, il me semble qu'il sera désormais à l'abri de toutes les autres. Toujours la difficulté de gouverner les démocraties lui fournira des partisans; toujours la sourde anxiété des cœurs tristes ou tendres lui amènera des recrues; toujours l'antiquité de la possession lui conservera des fidèles. Ce sont là ses trois racines, et la science expérimentale ne les atteint pas, car elles sont composées, non de science, mais de sentiments et de besoins.
Page 686 - Par exemple, malgré les énormes différences de caractère qu'il présente d'un siècle à l'autre, le peuple anglais est resté et restera très individualiste, très peu capable de sympathie, très peu soucieux de celle des autres, très orgueilleux jusque dans l'humilité d'une dévotion intense, très dédaigneux des autres races et très impropre à se mélanger avec elles...
Page 208 - Le cortège s'ébranla au milieu d'une horde de gens, hurlant à travers Lyon terrifié : A bas les aristos! vive la République! vive la guillotine! Des « patriotes » suivaient, portant des vases sacrés, calices et ciboires enlevés aux sacristies, puis un âne couvert d'une chape et coiffé d'une mitre, portant à la queue un crucifix, la Bible et l'Évangile.

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