Geschichte der deutschen Literatur seit Lessing's Tod, Volumen 1

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F. L. Herbig, 1858 - 526 páginas
 

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Página 428 - Paul de n'être bizarre que malgré lui : tout ce qu'on dit involontairement répond toujours à la nature de quelqu'un; mais quand l'originalité naturelle est gâtée par la prétention à l'originalité, le lecteur ne jouit pas complètement même de ce qui est vrai , par le souvenir et la crainte de ce qui ne l'est pas. On trouve cependant des beautés admirables dans les ouvrages de J.
Página 17 - J'ose préstuner que ce genre de versification est peut-être celui qui est le plus convenable à notre idiome, et qu'il est, de plus, préférable à la rime; il est vraisemblable qu'on ferait des progrès, si on se donnait la peine de le perfectionner.
Página 164 - ... dépravation du genre humain par des besoins et des passions sans fin , qui ont fait inventer aux sages de tous les siècles des moyens, pour en modérer l'excès et la trop grande violence. Eux, à présent, veulent reprendre tout le fil des égaremens, par lesquels ont passé les divers Etats jusqu'à l'époque, où ils ont pris une assiette fixe; et ce sera le destin des arrière - neveux de revenir , après des combats et des dévastations innombrables, au point, où il eût été si aisé...
Página 485 - Pour moi, j'avoue qu'aussitôt que la religion chrétienne découvre ce principe, que la nature des hommes est corrompue et déchue de Dieu, cela ouvre les yeux à voir partout le caractère de cette vérité : car la nature est telle , qu'elle marque partout un Dieu perdu , et dans l'homme , et hors de l'homme , et une nature corrompue.
Página 67 - Dieu, de tout cela, et je me trouve tout naturellement au point d'où je suis parti il y a dix ans. Platon a fait place à Horace, Young à Chaulieu, l'harmonie des sphères aux airs de Galuppi et aux symphonies de Jomelli, et le nectar des dieux au tokay des Hongrois.
Página 139 - Mais au milieu de tous mes plans, mon doux ami, je ne puis, que m'appercevoir chaque jour, que je me meurs. Je ne suis pas plaintif de mon naturel, je ne me permettrai, que cette fois -ci, de vous parler de cela. Je suis poursuivi par une tristesse involontaire, qui me fait ardemment souhaiter la fin de ma vie. Toutes les étourderies de ma jeunesse viennent se présenter à mon esprit, pour l'accabler, et pour déchiicr mon coeur.
Página 428 - Paul touche l'âme, mais ne la fortifie pas assez. La poésie de son style ressemble aux sons de l'harmonica, qui ravissent d'abord et font mal au bout de quelques instants, parce «que l'exaltation qu'ils excitent n'a pas d'objet déterminé.
Página 130 - Frédéric, je ne t'oublierai jamais tel, que je te vis dans ce moment divin ; dusse- je vivre cent ans et ne te revoir jamais, je me souviendrai toujours, que j'ai vu César et Alexandre! Je suis amoureux du roi. J'ai les yeux baignés de larmes en t'écrivant ce que tu vins de lire.
Página 140 - Or, c'est ce qui m'arrive : plus j'étudie l'histoire, et mieux je vois que les plus grands événemens de l'antiquité allaient tous, par un merveilleux enchaînement, au but que le Maître de l'univers s'était proposé, de faire paraître le Christ avec cette doctrine dans le temps le plus propre à lui faire prendre racine *." A côté de cet épanchement d'une conviction profonde qui a pour garantie les premières opinions de Millier, bien éloignées de ces nouvelles lumières, nous placerons...
Página 130 - Gésir il n'y eut jamais d'homme comme cet homme là. Deux heures après. Je ne puis me consoler. Ce regard de Frédéric a pénétré dans le fond de mon âme. Mon ami, si tu l'avois vu! J'irai demain voir le husard de la chambre, je le supplierai de me faire revoir le roi, s'il est possible, pour un instant. Je ne sais ce que je vais faisant. Je voudrois me coucher , et je ne pourrai pas dormir. Je crains de voir d'autre homme après celui- ci.

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