Essai sur les fables indiennes et sur leur introduction en Europe

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Techener, 1838 - 484 pages

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Page 153 - Reinauddans l'ouvrageque j'ai cité plus haut, que Catherine de Médicis possédait un miroir dans lequel elle voyait tout ce qui se passait en France et dans les contrées voisines. Elle découvrit, l'or fondu dans la bouche et l'enterrèrent vivant '. La moralité est aussi bizarre que le récit lui-même. Suivant la reine, la tour et les images représentent le corps et les cinq sens naturels de l'empereur que son fils et les sept sages tendent à détruire. Le lendemain,le cinquième sage, nommé...
Page 24 - Livre des Lumières, ou la Conduite des roys , composé par le sage Pilpay, indien; traduit en françois par David Sahid d'Ispahan, ville capitale de la Perse.
Page 273 - C'estoit avis k'il fussent d'or. A grant honte la fist traitier, Qu'il comandait au panetier Que del' pain as chiens fust péue. Trop fut en grant vilteit tenue. Moult duremant s'an mervilloient Totes les gens ki la véoient , Mais il n'an pooient plus faire. Celle, qui tant fut debonaire, 5 Soffrit tel painne et tel tonnant .Vu.
Page 175 - ... abbé Pellegrin. Artaxare, tragédie (sera compris dans le Nouveau Théâtre français, t. VII, 1735). (de Mailly ?) Nouveau recueil de contes de fées. Paris (contient : Kadour ; le Conte des Perroquets ; le Prince Périnet ou l'origine des Pagodes ; sera réédité en 1731). 1719. (de Mailly). Le Voyage et les aventures des trois princes de Sarendip, traduits du persan, Paris.
Page 64 - ... le mélange forme notre corps , mais qui, lorsque leur équilibre est rompu, deviennent autant de poisons mortels; ces deux rats, l'un noir, l'autre blanc, ce sont le jour et la nuit dont la succession consume la durée de notre vie ; le dragon , c'est le terme inévitable qui nous attend tous ; le miel , enfin , ce sont les plaisirs des sens dont la fausse douceur nous séduit et nous détourne du chemin où nous devons marcher l.
Page 274 - Por la painne et por la dolor. Le vis ot paile et anosseit; Si vair oil furent anfosseit; Sa gorge fu et maigre et tainte, Sa grant biautcz fut tôle estainte.
Page 64 - ... de sa chute pour le dévorer. Ses regards se portent vers les deux rameaux auxquels il est suspendu , et il voit à leur naissance deux rats, l'un noir, l'autre blanc, qui ne cessent de les ronger. Un autre objet cependant se présente à sa vue : c'est une ruche remplie de mouches à miel ; il se met à manger de leur miel , et le plaisir qu'il y trouve lui fait oublier les serpens sur lesquels reposent ses pieds, les rats qui...
Page 147 - ... plus grandes, ou même qui en ait approché. Pour mettre ces richesses en sûreté, il fit élever un édifice en pierres, dont un des murs était hors de l'enceinte du palais.
Page 238 - Riches de merveillex trésor, De deniers et d'argent et d'or, Manoit dedans une fourest. Et bien saichiez, si com Dex est, Qu'à .xx. lues de sa maison Ne demoroit famme ne bons. Plus sont de villes ke lors n'iere ; Ne sont mais genz de tel manière , Et se il sont petit an est. Tuit armeit, par mi la forest, Et par mi les landes alames Tant ke la fort maison trovames, Mais lui ne trovames nos pas ; Saichiez ke ce n'est mie gas. Moult an fumes liet et joiant ; Trestot l'avoir à cel joiant Presimes...
Page 282 - Moult furent priveit devenut. .1. et autre, grant et menut Aucune chose lor gittoient; . Moult volentiers les esgardoient , Après le pain, corre et noer , Et l'un d'aus à l'autre jouer. La suer ki la chaaigne avoit, Quant le chastel près de li voit , A son voloir fame devint. DE DOLOPATHOS. Toute soule, el chastel s'an vint ; Et alait del pain demandant Et l'amosne à l'uis atandant.

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