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October 1869.

Nr. 4869 contraire aux priviléges de l'Etat et aux traditions nationales. || Après m'avoir (134). Frankreich. fourni ces explications, qu'indiquent suffisamment que la politique du cabinet September- de Vienne à l'égard de l'assemblée oecuménique ne différera guère de la nôtre, le baron d'Aldenbourg m'a fait observer que, même en eussions-nous donné l'exemple, le gouvernement austro-hongrois aurait hésité à nommer, dans cette circonstance, un mandataire spécial à Rome. Le comte Trautmansdorff sera simplement invité à se tenir au courant, avec l'aide des évêques qui voudront bien lui prêter leur concours, des résolutions qui seront débattues au sein de la réunion oecuménique. Quant à des instructions spéciales, dont on ne verrait en ce moment ni l'objet ni l'utilité, on ne lui en transmettra que si elles sont rendues nécessaires par les tendances du concile et l'attitude du gouvernement pontifical.

Veuillez agréer etc.

Gramont.

B. Geschäftsträger in Rom (Vicomte de Croy) an den Min. d. Ausw.
Rome, le 22 septembre 1869.

(Extrait.) Prince, j'ai reçu la dépêche que Votre Excellence m'a fait l'honneur de m'adresser le 8 de ce mois et qui accompagnait la circulaire par laquelle le Gouvernement de l'Empereur fait connaître sa résolution de ne pas envoyer de plénipotentiaire spécial auprès du Concile. La question. de la représentation des Etats formait une des principales préoccupations du cercle assez restreint qui compose en ce moment le monde politique et diplomatique à Rome; de l'avis de tous elle est dès à présent tranchée. La décision de la France était, en effet, impatiemment attendue, avec la conviction qu'elle servirait de règle à la conduite des autres Etats catholiques. || Le grand événement qui se prépare est un sujet trop ordinaire de conversation pour avoir tardé à me fournir l'occasion de faire connaître sommairement au Cardinal Secrétaire d'Etat le parti auquel s'était arrêté le Gouvernement de l'Empereur. Son Eminence, déjà instruite de cette résolution par la Nonciature Apostolique de Paris, m'a paru en recevoir sans regret la confirmation officielle. Cette solution lui semble la meilleure et la plus adaptée aux circonstances dans lesquelles le Saint-Siége se trouve placé vis-à-vis de plusieurs Puissances. Sans entrer dans de nouvelles considérations, le Cardinal Antonelli s'est borné à rappeler en quelques mots les difficultés précédemment enumérées par Sa Sainteté et par lui-même. L'abstention de la France lève ici bien des embarras et met ordre à bien des situations fausses.

Veuillez agréer, etc.

Signé Croy.

C. Gesandter in München (Marquis de Cadore) an den Min. d. Ausw.
Munich, le 22 septembre 1869.

(134).

October 1869.

(Extrait.) Prince, j'ai eu l'honneur, suivant en cela les directions de Nr. 4869 Votre Excellence, de donner lecture à M. le Ministre des Affaires Etrangères Frankreich. de Bavière de la dépêche relative à l'attitude que le Gouvernement de l'Em- Septemberpereur se propose d'observer à l'égard de la grande Assemblée catholique convoquée à Rome. Le Prince de Hohenlohe m'a écouté avec la plus grande attention; il apprécie parfaitement, m'a-t-il dit, la valeur des motifs qui nous ont déterminés à ne pas nous faire représenter au Concile par un mandataire spécial, et il compte proposer au Roi de suivre la même politique de réserve et d'abstention.

Veuillez agréer, etc.

Signé Cadore.

D. Gesandter in Brüssel (Vicomte de la Guéronnière) an den Min. d. Ausw.

Bruxelles, le 25 septembre 1869. (Extrait.) Prince, suivant les instructions de Votre Excellence, j'ai donné connaissance à M. Van der Stichelen de votre dépêche en date du 8 septembre sur le Concile. Cette communication a été accueillie avec le plus vif intérêt. M. le Ministre des Affaires étrangères m'a prié de vous faire connaître que, sur la plupart des points traités dans la dépêche française, le Gouvernement du Roi n'avait qu'à s'associer aux sentiments qui s'y trouvent exprimés. Il pense, comme le Cabinet des Tuileries, que le Concile, par la nature des questions qui devront y être examinées, par l'esprit qui semble en avoir inspiré la convocation, ne saurait laisser aucun rôle utile à une représentation officielle des Souverains.

Veuillez agréer, etc.

Signé La Guéronnière.

E. Botschafter in Madrid (Baron Mercier de Lostende) an den
Min. d. Ausw.

Madrid, le 28 septembre 1869.
(Extrait.) Prince, c'est hier seulement qu'il m'a été possible de donner
communication à M. le Ministre d'Etat de la dépêche que Votre Excellence
m'a fait l'honneur de m'adresser au sujet du Concile oecuménique convoqué à
Rome pour le 8 décembre prochain. || Après avoir écouté avec un vif intérêt
la lecture de ce document, M. Silvela m'a dit qu'il ne pouvait que s'associer
aux vues qui y étaient exprimées, et que Votre Excellence connaissait d'ailleurs,
par ses entretiens avec M. Olozaga, quelles étaient, dans cette circonstance,
les dispositions du Cabinet de Madrid.

Veuillez agréer, etc.

Signé Mercier de Lostende.

Nr. 4869

Frankreich.

F. Geschäftsträger in Lissabon (Baron de Maynard) an den Min.

d. Ausw.

Lisbonne, le 29 septembre 1869.

(Extrait.) Prince, en recevant la dépêche de Votre Excellence, relative (134). à l'attitude que le Gouvernement de l'Empereur a l'intention de garder September- vis-à-vis du Concile oecuménique, je me suis rendu chez M. le Président du October 1869. Conseil, chargé par intérim du Département des Affaires étrangères, et, après

lui avoir fait connaître les vues du Gouvernement de Sa Majesté, exposées dans la dépêche de Votre Excellence, sur le désir que m'a exprimé M. le Duc de Loulé, je lui ai donné lecture in extenso de ce document, ainsi que vos instructions m'y autorisaient. | M. le Président du Conseil m'a déclaré aussitôt que le Gouvernement du Roi Dom Luiz se plaçait au même point de vue que celui de l'Empereur pour envisager la question du prochain Concile, et qu'il se proposait de suivre la même ligne de conduite. Toutefois, M. le Duc de Loulé a ajouté que le Cabinet Portugais s'abstiendrait de toute intervention, même officieuse, auprès de la Cour de Rome.

Veuillez agréer, etc.

Signé Maynard.

G. Geschäftsträger in Florenz (Baron de la Villestreux) an den Min. d. Ausw.

Florence, le 1 octobre 1869.

(Extrait.) Prince, j'ai reçu la dépêche que Votre Excellence m'a fait l'honneur de m'adresser relativement à la résolution adoptée par le Gouvernement de l'Empereur à l'égard du Concile oecuménique. Je me suis rendu sans retard auprès de M. le Président du Conseil, et, conformément à vos instructions, je lui ai donné lecture de ce document. M. le général Menabrea m'a écouté attentivement et m'a déclaré qu'il partageait entièrement les idées du Gouvernement Impérial à l'endroit des décisions éventuelles du Concile. Il pense également, comme Votre Excellence, qu'il n'y a pas lieu pour les Puissances de se faire représenter par des ambassadeurs spéciaux au sein de cette assemblée.

Veuillez agréer, etc.

Signé La Villestreux.

Nr. 4870. (135.)

ITALIEN. Erlass der königl. Regierung an die Generalprocura toren bei den Appellhöfen. - Erlaubt den Bischöfen den Besuch des Concils.

Ital. Orig. Gazetta uffic. v. 2 Oct.

Nr. 4870 (135).

Italien.

Beim Herannahen des Zeitpunktes, in welchem die Abhaltung des ökumenischen Concils in Rom beabsichtigt wird, wendeten sich einige von den Bischöfen des Königreiches an die Regierung, um zu erfahren, ob es ihnen 30. Sept. 1869. gestattet sein würde, sich dahin zu begeben. Die Regierung erklärte, in Beantwortung dieser Frage, und zuvorkommend jenen, welche noch gestellt. werden könnten, dass sie der Betheiligung der Bischöfe und anderer Geistlicher an der erwähnten Versammlung kein Hinderniss entgegensetzen werde. Treu ihren Grundsätzen über religiöse Freiheit, will und beabsichtigt übrigens die Regierung, dass ein ausdrücklicher und bestimmter Vorbehalt zu machen sei, bezüglich ihrer ferneren Beschlüsse in Betreff alles dessen, was die Gesetze des Königreiches und die Rechte des Staates verletzen könnte. Die Generalprocuratoren werden ersucht, die ausgesprochene Verfügung den bezüglichen Bischöfen ihres Gerichtsbezirkes als Richtschnur und Vorschrift mitzutheilen und dem unterzeichneten Ministerium den Empfang des Gegenwärtigen zu bestätigen.

Florenz, 30. Sept. 1869.

Der Minister Pironti.

Nr. 4871. (136.)

PREUSSEN. Erlass des Cultusministers an die Bischöfe. fassung der Regierung über ihre Stellung zum Concil.

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Berlin, 8. October 1869.

(136).

Euer ... Gnaden ermangle ich nicht in der Anlage Abschrift eines Nr. 4871 Schreibens, das ich an den Herrn Erzbischof von Cöln in Erwiederung auf Preussen. eine von demselben unter dem 15. v. M. an mich gerichtete, das in Rom bevor- 10. Oct. 1869. stehende allgemeine Concil betreffende Mittheilung erlassen habe, nachrichtlich ergebenst zu übersenden.

v. Mühler.

An den Erzbischof von Cöln, Herrn Dr. Paulus Melchers Erzb.

Gnaden.

Berlin, 8. October 1869.

Nr. 4871 (136).

Euer erzbischöflichen Gnaden sage ich für die gefällige Mittheilung vom Preussen. 15. v. M., betreffend das. in Rom bevorstehende allgemeine Concil, meinen 10. Oct. 1869. Dank. Zugleich unterlasse ich nicht, bei dieser Gelegenheit Ew. erzb. Gnaden in der Kürze von der Auffassung zu unterrichten, welcher die Regierung Sr. Maj. des Königs in dieser Angelegenheit folgt. Wenn die preussischen Bischöfe der ergangenen Einladung gemäss an dem Concil in Rom Theil nehmen, um über Angelegenheiten der katholischen Kirche zu berathen, so machen sie damit nur von einem Rechte Gebrauch, welches die Verfassung des Landes ihnen gibt. Die bisher bewährten verfassungsmässigen Principien der religiösen und kirchlichen Freiheit finden auch auf den vorliegenden Fall ihre volle Anwendung. Auch haben die Gränzen, innerhalb deren sich die Freiheit der Kirche bewegt, sowie die Gegenstände und Fragen, für welche die Gesetzgebung des Staates und deren Handhabung durch staatliche Organe vorbehalten bleiben muss, durch die innere Entwickelung des preussischen Staatsrechtes, durch Legislation und Verwaltung im Einzelnen eine so klare und erschöpfende Bestimmtheit erhalten, dass über den Umfang derselben kaum noch in irgend einer einzelnen Beziehung ein Zweifel übrig ist. Diese Gränzen zu wahren und den Zustand gesicherter Rechtsordnung aufrecht zu erhalten, ist nicht ein Interesse des Staates allein, sondern in nicht geringerem Maasse ein Interesse und eine Aufgabe auch der Kirche. Die königliche Staatsregierung hegt das Vertrauen, dass die preussischen Bischöfe auch ausserhalb des Heimathlandes der Rechte und Pflichten sich bewusst bleiben, welche ihnen als Bürgern des Reiches und als Unterthanen Sr. Majestät des Königs zukommen. Sie ist aufrichtig gewillt, den bestehenden Rechts- und Friedenszustand innerhalb des Landes aufrecht zu erhalten. Sie wird aber darüber wachen, dass nicht Störungen herbeigeführt werden, und denselben, wenn nöthig, entgegentreten, und ist sich in diesem Punkte, sofern es sich nicht um die Abwehr von Uebergriffen auf das staatliche Rechtsgebiet handeln wird, der Uebereinstimmung mit allen christlichen Regierungen bewusst. Wird der hier bezeichnete Standpunkt von allen Seiten gleichmässig anerkannt und gewahrt, so kann auch die Abhaltung des bevorstehenden Concils dazu beitragen, die Auffassungen zu klären, und eine richtige Würdigung der Verhältnisse zu fördern.

v. Mühler.

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