Oeuvres completes de Jean RacineFurne, Libraire-Editeur, 1829 - 651 páginas |
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... fils , Après ceux que le père et la mère ont commis . Tu ne t'étonnes pas si mes fils sont perfides , S'ils sont tous deux méchants , et s'ils sont parricides ; Tu sais qu'ils sont sortis d'un sang incestueux , Et tu t'étonnerois s'ils ...
... fils , Après ceux que le père et la mère ont commis . Tu ne t'étonnes pas si mes fils sont perfides , S'ils sont tous deux méchants , et s'ils sont parricides ; Tu sais qu'ils sont sortis d'un sang incestueux , Et tu t'étonnerois s'ils ...
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... fils , c'est ce que je désire . Mais si tant de malheurs vous touchent de pitié , Si pour moi votre cœur garde quelque amitié , Et si vous prenez soin de votre gloire même , Associez un frère à cet honneur suprême : Ce n'est qu'un vain ...
... fils , c'est ce que je désire . Mais si tant de malheurs vous touchent de pitié , Si pour moi votre cœur garde quelque amitié , Et si vous prenez soin de votre gloire même , Associez un frère à cet honneur suprême : Ce n'est qu'un vain ...
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... fils le trône où vous tendez , Et va rompre le piége où vous les attendez . Comme , après leur trépas , le droit de la naissance Fait tomber en vos mains la suprême puissance , Le sang qui vous unit aux deux princes mes fils Vous fait ...
... fils le trône où vous tendez , Et va rompre le piége où vous les attendez . Comme , après leur trépas , le droit de la naissance Fait tomber en vos mains la suprême puissance , Le sang qui vous unit aux deux princes mes fils Vous fait ...
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... fils ! ... Mais il ne m'entend plus ; Aussi bien que mes pleurs , mes cris sont superflus . Chère Antigone , allez , courez à ce barbare : Du moins allez prier Hémon qu'il les sépare . La force m'abandonne , et je n'y puis courir ; Tout ...
... fils ! ... Mais il ne m'entend plus ; Aussi bien que mes pleurs , mes cris sont superflus . Chère Antigone , allez , courez à ce barbare : Du moins allez prier Hémon qu'il les sépare . La force m'abandonne , et je n'y puis courir ; Tout ...
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... fils de Créon , De l'amour du pays montrant son âme atteinte , Au milieu des deux camps s'est avancé sans crainte ; Et se faisant ouir des Grecs et des Thébains : Arrêtez , a - t - il dit , arrêtez , inhumains ! » Ces mots impérieux n ...
... fils de Créon , De l'amour du pays montrant son âme atteinte , Au milieu des deux camps s'est avancé sans crainte ; Et se faisant ouir des Grecs et des Thébains : Arrêtez , a - t - il dit , arrêtez , inhumains ! » Ces mots impérieux n ...
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Términos y frases comunes
Achille AGAMEMNON amant amour ANDROMAQUE ANTIGONE ARBATE ARCAS Arnauld assez ASSUÉRUS ATALIDE ATHALIE auroit avez avoient avoit AXIANE Bajazet BÉRÉNICE Boileau BRITANNICUS BURRHUS c'étoit Calchas charmes cher CHICANEAU CHOEUR choses ciel CLYTEMNESTRE cœur connoissance courroux crime cruel DANDIN dessein Dieu dieux dire discours douleur enfin ennemis ÉTÉOCLE étoient étoit faisoit falloit fille fils frère funeste fureur gloire grace Grecs Hélas HERMIONE HIPPOLYTE homme HYDASPE Ibid IPHIGÉNIE j'ai jamais Jansenius jésuites JOAD JOCASTE JOSABETH jour l'amour l'Église L'INTIME laisse LÉANDRE lettre long-temps m'en madame mains malheureux mander ment mère MITHRIDATE monde MONIME monsieur mort n'avoit NARCISSE Néron ORESTE parler paroît passer père peuple Pharnace PHÈDRE pleurs Polynice Port-Royal Porus pouvoit prince Pyrrhus qu'à qu'un Racine raison reine religieuses rien rois Rome ROXANE saint sais sang SCÈNE secret seigneur seroit seul sœur soin sort TAXILE Titus tragédie Uzès veux Vitart vœux vois voix vouloit vous-même XIPHARÈS yeux
Pasajes populares
Página 281 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même; Qu'il doit immoler tout à sa...
Página 281 - Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Página 286 - Qu'il règne donc ce fils, ton soin et ton ouvrage ! Et que pour signaler son empire nouveau, On lui fasse en mon sein enfoncer le couteau ! Voici ce qu'en mourant lui souhaite sa mère : Que dis-je souhaiter! je me flatte, j'espère Qu'indocile à ton joug, fatigué de ta loi, Fidèle au sang d'Achab qu'il a reçu de moi, Conforme à son aïeul, à son père semblable, On verra de David l'héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner ton autel, Et venger Athalie, Achab et Jézabel. (Athalie...
Página 271 - Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin ? Aux petits des oiseaux il donne leur pâture, Et sa bonté s'étend sur toute la nature.
Página 278 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ' ? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé * ? Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide ; De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé ; Ton encens , à ses yeux , est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes*? Le Seigneur a détruit la reine des cités.
Página 273 - Rions, chantons, dit cette troupe impie ; De fleurs en fleurs, de plaisirs en plaisirs, Promenons nos désirs. Sur l'avenir insensé qui se fie. De nos ans passagers le nombre est incertain : Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain?
Página 269 - J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier. De tant d'objets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage : Moi-même quelque temps, honteuse de ma peur, Je l'ai pris pour l'effet d'une sombre vapeur. Mais de ce souvenir mon âme possédée A deux fois en dormant revu la même idée; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer.
Página 64 - Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants. Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, sous le fer expirants...
Página 269 - J'allais prier Baal de veiller sur ma vie, Et chercher du repos au pied de ses autels: Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels!
Página 55 - Non, non, d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur, Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asile : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.