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1569. The same; second edition, the text of the original in Devanagara letters, and the version with improvements. Calcutta, at the Shobha-Bazar press, 1834. in-8, br. et rogné.

53 pages, plus 4 f. pour le titre, la dédicace en sanscrit, la même en anglais, et l'avertissement anglais.

Dans cet opuscule, les interlocuteurs sont presque tous les représentants d'une des sectes philosophiques ou religieuses des Hindous. Ce sont: le sectateur de Vichnou (Vichnava); le sectateur de Chiva (Chiva); le sectateur de Chakti, femme de Chiva (Chakta); le sectateur de Krichna et Mahadéva en une personne (Hari-Hara Advytavadi); l'élève en philosophie (Nyaïka); le professeur du système philosophique dit Mimansa (Mimamsaka); l'étudiant des Védas (Vydantika); le sectateur du système philosophique dit Sankhya (Sankhya); d'une des six écoles de philosophie (Patanjala); le professeur des Pouranas (Pouranika); l'élève en astronomie et en astrologie (YotichVerta); le médecin (Vydya); le grammairien (Vyakarana); l'élève de rhétorique (Alankarika); l'athée (Nastika); le courtisan; le théologien (Tarkika); le sectateur de Rama; l'adorateur de Krichna; le disciple de Radha; le lettré (Pandita); le Raja.

1570. La vie contemplative, ascétique et monastique, chez les Indous et chez les peuples bouddhiques, par J. J. Bochinger. Strasbourg, G. Levrault, 1831; in-8, pap. vél.,

broché.

Volume utile par les détails qu'on y trouve sur la religion et les livres sacrés des Indous et des peuples bouddhiques de Ceylan, du Thibet, de la Chine, etc.

1571. Essai sur les dogmes de la métempsychose et du Purgatoire, enseignés par les bramins de l'Indostan; suivi d'un récit abrégé des dernières révolutions et de l'état présent de cet empire; tiré de l'anglais (de Al. Dow) par M. Sinner. Berne, Soc. typogr., 1771; in-12, bas.

On trouve aussi dans ce volume un extrait de Beverell et des Acta sanctorum sur le purgatoire de S. Patrice, caverne située dans une petite île, au milieu d'un lac nommé Dirg ou Derg, anciennement Leffer, province d'Ulton, en Irlande.

1572. Dissertatio academica de inferis Indianis quam...... præside Matth. Norberg...... (proponit) Andr. Jac. Hellstenius. Londini-Gothorum, typis C. F. Berling, 1802; pet. in-4. (12 pages.)

2. LIVRES SACRES DES HINDOUS.

1573. La religion des Indous selon les Vedah 1, ou Analyse de l'Oupnek hat, publié par M. Anquetil Duperron en 1802.....; par M. le comte de Lanjuinais. Paris, Dondey-Dupré, 1823; in-8. (107 pages.)

Extrait du Journal asiatique.

1574. Oupnek hat (id est, secretum tegendum), opus ipsa in India rarissimum, continens antiquam et arcanam seu theologicam et philosophicam doctrinam, e quatuor sacris Indorum libris, Rak Beid, Djedjr Beid, Sam Beid, Athrban Beid, excerptam; ad verbum, e persico idiomate, samskreticis vocabulis intermixto, in latinum conversum; dissertationibus et annotationibus difficiliora explanantibus, illustratum; studio et opera Anquetil Duperron. Argentorati, fratres Levrault, 1801; in-4, 2 vol.,

v. rac.

1575. L'Ezour-Vedam, ou ancien commentaire du Védam, contenant l'exposition des opinions religieuses et philosophiques des Indiens; trad. du samscretan par un brame; revu et publié avec des observations préliminaires, des notes et des éclaircissements. Iverdon, De Félice, 1778; in-12, 2 vol., dem. rel.

Les observations préliminaires et les notes sont de M. de SainteCroix. Le ms. de la traduction avait été donné à la Bibliothèque du roi par Voltaire, qui l'avait reçu de M. de Modave. L'authenticité de l'ouvrage original est contestée, les Recherches asiatiques en attribuent le texte sanscrit au P. Nobili.

1576. Translation of the Cena Upanishad 2 one of the chap

1 De tous les Sastra, ou livres sacrés des Hindous, les premiers sont les Véda, œuvre inspirée, contemporaine de la création du monde. Manou les appelle la révélation (Srouti). Ils ont été recueillis par Vyasa, qui les partagea en Iv livres : 1. RigVéda, 11. Yadjour-Véda, 111. Sama-Véda, iv. Atharva-Véda. Ce dernier est moins ancien que les trois premiers.

Chaque Véda se compose de deux parties: 1. de prières (mantra), 11. de préceptes (brahmana).

Les prières du Yadjour-Véda sont en prose, celles du Rig-Véda en vers, et celles du Sama-Véda en vers destinés à être chantés.

La lecture des Véda n'est permise qu'à la première des quatre castes indiennes (les Brahmes).

* Les Oupanichad sont des extraits des Brahmana ou de la partie dogmatique des Véda. Ce mot, selon Colebrooke, signifie proprement divine science, con23

TOM. 1.

ters of the Sama Veda; according to the gloss of the celebrated Chancaracharya; establishing the unity and the sole omnipotence of the supreme Being: and that he alone is the object of worship; by Rammohun Roy. Calcutta, Ph. Pereira, 1816; in-8, pap. vél. (18 pages.) - Translation of the Ishopanishad one of the chapters of the Yajur Veda according to the commentary of the celebrated Sankar-Acharya, establishing the unity and incomprehensibility of the supreme being, and that his worship alone can lead to eternal beatitude, by Rammohun Roy. Calcutta, Pereira, 1816; in-8, pap.vél. (31 pages.) 1577. Translation of several principal books, passages and texts of the Veds, and of some controversial works on Brahmunical theology; by rajah Rammohun Roy. Second edition, London, Parbury, Allen et Co., 1832, in-8, pap. vél., rel. en carton et non rogné.

Ce volume curieux contient 13 traductions ou traités, dont: Translation of an abridgment of the vedant or resolution of all the veds, the most celebrated and revered work of brabminical theology, establishing the unity of the supreme Being and that he alone is the object of propitiation and worship. Calcutta, 1816. On trouve aussi dans ce recueil, outre des dissertations sur la coutume de brûler les veuves, les traductions du no 1576.

Le but de l'auteur est de prouver que la doctrine des Véda est le monothéisme, que les diverses divinités qu'adorent les brahmes actuels ne sont que des allégories se rapportant aux divers attributs d'un dieu unique.

M. E. Burnouf a donné dans le Journal des Savants, 1832, pag. 705, un article sur Rammohun Roy.

1578. Analyse du Kathaka-Oupanischat. Extrait du Iadschourveda par le baron d'Eckstein. Grand in-8 broché. (15 pages.)

Extrait de la 3o livraison du III' volume du Journal de l'institut historique,

1579. Manava-Dherma-Sastra; or the institutes of Menu 1;

naissance de Dieu. Toute la théologie des Hindous est fondée sur les Oupanichads, qui sont au nombre de 62.

Les lois de Manou, que Manou lui-même qualifie de tradition (smriti), forment 2,685 sloca ou stances de 2 vers; mais il paraît que ce ne sont pas celles que Manou reçut oralement de Brahma et qu'il dicta Narada. Manou avait composé 100,000 sloca, divisées en 1,000 chapitres sous 24 chefs. Narada, qui

edited by Graves Chamney Haughton. London, Cox and Baylis, 1825; gr. in-4, pap. vél., 2 vol., demi-mar. r., non rognés.

Le tome I contient le texte sanscrit, le tome II, la version anglaise de W. Jones, revue et corrigée par l'éditeur.

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1580. Lois de Manou, publiées en sanscrit, avec des notes, contenant un choix de variantes et de scholies, par Aug. Loiseleur-Deslongchamps; ouvrage publié sous les auspices de la Société asiatique de Paris. Paris, Levrault, 1830; 2 vol. (Texte et notes.) Manava-Dharma-Sastra. Lois de Manou, comprenant les institutions religieuses et civiles des Indiens; traduites du sanscrit et accompagnées de notes explicatives, par Aug. LoiseleurDeslongchamps. Paris, Crapelet, 1833; 1 vol.; les 3 vol., in-8, v. br., fil., fers à froid.

1581. Institutes of Hindu law or the ordinances of Menu, according to the gloss of Culluca. Comprising the Indian system of duties religious and civil, verbally translated from the original sanscrit, with a preface, by sir William Jones. Calcutta, printed by order of the governm. London, reprinted for J. Sewell, and J. Debrett, 1796; in-8, v. m. 1582. Hindu Gesetzbuch, oder Menu's Verordnungen...... Code hindou, ou les Institutes de Menou, d'après le commentaire de Culluca; abrégé du système indien des devoirs religieux et civils; traduit littéralement du sanscrit en anglais par sir Will. Jones, et de l'anglais en allemand sur l'édition de Calcutta, avec un glos

les reçut de Manou, les abrégea, pour les humains, en 12,000 vers, et, enfin, Soumatri, à qui Narada les transmit, les réduisit à 4,000. Cette rédaction n'existe plus; if n'en reste que quelques fragments connus sous le nom d'ancien code de Manou (Vridda Manava),

Ce que nous avons aujourd'hui forme 12 livres : 1. Création; II. Noviciat du brahmine; III. Mariage, devoirs du chef de famille; Iv. Moyens de subsistance; v, Abstinence, purification des femmes, vi. Devoirs de l'anachorète; vII. Devoirs des rois et des guerriers; vIII. Devoirs des juges, lois civiles et criminelles; IX, Suite des lois. Devoirs des commerçants. Devoirs des esclaves; x. Classes mixtes. Calamités; x1. Pénitences, expiations; XII, Transmigration des âmes. titude.

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On voit que l'ouvrage de Manou est un code à la fois religieux, moral et civil. C'est sur ces lois que repose toute la législation civile des Hindous.

saire et des remarques par Jo. Christ. Hüttner. Weimar, Comptoir de l'industrie, 1797; in-8, dem. rel.

Voyez aussi les n° 1595 à 1597.

1583. De nonnullis Padma-Purani1 capitibus. Textum e cod. mst. bibl. Reg. Berol. edidit, versionem latinam et annotationibus illustravit Ant. Edw. Wollheim. Berolini, Jonas, 1831; in-4, br.

1584. Brahma-Vaivarta-Purani specimen. Textum e codice mst. Bibliothecæ regiæ Berol. edidit, interpretationem latinam adjecit, et commentationem mythologicam et criticam præmisit Adolph. Frid. Stenzler. Berolini, Ferd. Dümmler, 1829; pet. in-4, pap. vél., br. rogn. (54 pag.)

M. Langlois (Journal des Savants, 1832, pag. 612) a consacré un article à ce volume.

1585. Devimahatmyam Markandeyi Purani Sectio; edidit, latinam interpretationem, annotationesque adjecit Lud. Poley. Berolini, Ferd. Dümmlerus, 1831; in-4, br. 1586. Bagavadam, un des dix-huit Pouranam ou livres sacrés des Indiens, traduit par Maridas Poullé, interprète en chef du conseil supérieur et de la Chaudrie de Pondichéry, l'an 1769; dédié à M. Bertin, ministre d'État. In-fol., rel. en cart.

Ms. sur papier de 257 pages. Le traducteur Maridas Poullé était Indien de naissance; il recevait 25 roupies par mois de Foucher d'Obsonville pour faire pour lui cette traduction, et il l'offrit ensuite à M. Bertin. Il paraît qu'il en vendit un troisième exemplaire à Sonnerat; au moins, c'est ce qui résulte des plaintes consignées par Foucher d'Obsonville dans le discours préliminaire de la traduction du Bagavadam, qu'il a publiée en 1788.

1587. Bagavadam ou doctrine divine, ouvrage indien, ca

Les Pourana sont des légendes ou histoires saintes en vers attribuées à Vyasa; mais il est plus probable qu'il n'en fut que le compilateur. Le style trahit des auteurs différents et des époques distinctes.

On compte 18 Pourana, 1 Brahma-Pourana, 2 Padma-Pourana, 3 BrahmandaPourana, Agni-Pourana, 5 Garouda-Pourana, 6 Vichnou-Pourana, 7 BrahmaVaivarta-Pourana, 8 Siva-Pourana, 9 Linga-Pourana, 10 Naradeïa-Pourana, 11 Scanda-Pourana, 12 Marcandeia-Pourana, 13 Bhavichiat-Pourana, 14 Matsia-Pourana, 15 Varaha-Pourana, 16 Vamana-Pourana, 17 Courma-Pourana, 18 Bhagavat-Pourana.

Les Pourana présentent les dogmes et les pratiques de la religion populaire.

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