Chrestomathie des prosateurs français du 14e au 16e siècle, avec une grammaire et un lexique de la langue de cette période, Volume 31862 |
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... tres aduisé en la composition des vocables , et ne les feras prodigieux , mais par bon iugement , lequel est la meilleure partie de l'homme , quand il est clair et net , et non embaboüiné ny corrompu de monstrueuses imaginations de ces ...
... tres aduisé en la composition des vocables , et ne les feras prodigieux , mais par bon iugement , lequel est la meilleure partie de l'homme , quand il est clair et net , et non embaboüiné ny corrompu de monstrueuses imaginations de ces ...
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... tres - humblement , Lecteur , te vouloir donner sa grâce , et le desir d'augmenter le langage de ta nation ' . >> Le vœu de Ronsard s'est accompli pour sa personne . Malgré ses ab- errations partielles , ses mérites réels ont augmenté ...
... tres - humblement , Lecteur , te vouloir donner sa grâce , et le desir d'augmenter le langage de ta nation ' . >> Le vœu de Ronsard s'est accompli pour sa personne . Malgré ses ab- errations partielles , ses mérites réels ont augmenté ...
Page 24
... tres la subissant . Leur assimilation fut ralentie par le désordre social et par de nouvelles immigrations . Depuis le Vme jusqu'au IXme siècle la France présentait un état de chaos pour toutes choses et aussi pour la langue les deux ...
... tres la subissant . Leur assimilation fut ralentie par le désordre social et par de nouvelles immigrations . Depuis le Vme jusqu'au IXme siècle la France présentait un état de chaos pour toutes choses et aussi pour la langue les deux ...
Page 36
... tres ci quart jor que il lor ot mis ; il entrerent el palais qui mult ere riches et biax , et troverent li duc et son conseil en une chambre : et distrent lor message en tel maniere : « Sire , nos somes a « toi venu de par les hals ...
... tres ci quart jor que il lor ot mis ; il entrerent el palais qui mult ere riches et biax , et troverent li duc et son conseil en une chambre : et distrent lor message en tel maniere : « Sire , nos somes a « toi venu de par les hals ...
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... tres - soubre et chaste . Car onques un jour de ma vie ne luy oy deviser ne souhaiter nulles viandes , ne grant appareil de chouses delicieuses en boire ne en manger , comme font maints riches homs ainçois mangeait et prenoit paciemment ...
... tres - soubre et chaste . Car onques un jour de ma vie ne luy oy deviser ne souhaiter nulles viandes , ne grant appareil de chouses delicieuses en boire ne en manger , comme font maints riches homs ainçois mangeait et prenoit paciemment ...
Expressions et termes fréquents
adjectif ains Amyot Anglois appertises apres Artois asseuré auec aultres auoir auoit aureilles avoient avoit bataille bestes Bourgongne capitaine celuy ceste ceulx Charles chascun chastel chevaliers chose Comines conj connestable Contay conte Corneille datif demourant deuant deuers dict Dieu dist estant esté estoient estoit estonner estre eulx eust faict faisoit feit filz fist François François Ier Froiss Froissart fust Gaulois gens grace Grammaire grant guerre hault homme i'ay iamais iour iusques j'ay langage langue française langue romane latin ledict Louis XI maistre maniere ment mesme messire mieulx monseigneur Montaigne Montluc mort mots moult n'estoit Pantagruel parler paroles passé peuple poëtes prép préposition Prétérit Prétérit défini prince pron pronom qu'ilz quil quoy Rabelais raison respondit Romains Roquefort sainct seigneur seroit seulement sire subjonctif substantif tousiours tres trouuer veoir verbe vindrent vint vray XVIe siècle
Fréquemment cités
Page 194 - Ce n'est pas une spéciale considération, ny deux, ny trois, ny quatre, ny mille : c'est je ne sçay quelle quinte essence de tout ce meslange, qui, ayant saisi toute ma volonté, l'amena se plonger et se perdre dans la sienne; qui, ayant saisi toute sa volonté, l'amena se plonger et se perdre en la mienne, d'une faim, d'une concurrence pareille. Je dis perdre, à la vérité, ne nous reservant rien qui nous fut propre, ny qui fut ou sien, ou mien.
Page 112 - RODRIGUE. Parlons bas; écoute. Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu , La vaillance et l'honneur de son temps ? le sais-tu ? LE COMTE.
Page 13 - Ce qui fait bruit, se remue ; ce qui se remue, n'est pas gelé ; ce qui n'est pas gelé, est liquide, et ce qui est liquide, plie soubs le faix?
Page 191 - Qu'il ne luy demande pas seulement compte des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance. Et qu'il juge du profit qu'il aura fait, non par le tesmoignage de sa mémoire, mais de sa vie.
Page 160 - Amyot, dans le cardinal d'Ossat, dans les ouvrages les plus enjoués, et dans les plus sérieux : il avoit je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné. On a retranché, si je ne me trompe, plus de mots qu'on n'en a introduit. D'ailleurs je youdrois n'en perdre aucun, et en acquérir de nouveaux. Je voudrois autoriser tout terme qui nous manque, et qui a un son doux , sans danger d'équivoque.
Page 195 - Je n'ay point d'autre sergent de bande ' à ranger mes pieces, que la fortune. A mesme que « mes resveries se presentent, je les entasse; tantost elles se pressent en foule, tantost elles se trainent à la file. Je veux qu'on voye mon pas naturel et ordinaire, ainsin detraqué qu'il est.
Page 134 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux. Ce qu'ils peuvent n'est...
Page 189 - Je m'en vay escorniflant par cy par là des livres les sentences qui me plaisent, non pour les garder, car je n'ay point de gardoires, mais pour les transporter en cettuycy, où, à vray dire, elles ne sont plus miennes qu'en leur première place.
Page 195 - ... pour tenir en bride la témérité de ces sentences hastives qui se jettent sur toute sorte d'escrits, notamment jeunes escrits d'hommes encore vivants, et en vulgaire, qui reçoit tout le monde à en parler et qui semble convaincre la conception et le dessein, vulgaire de mesmes.
Page 191 - Cicero? on nous les placque en la mémoire toutes' empennées, comme des oracles, où" les lettres et les syllabes sont de la substance de la chose.