Chrestomathie des prosateurs français du 14e au 16e siècle, avec une grammaire et un lexique de la langue de cette période, Volume 31862 |
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... pensée , elles suivent les mouvements de l'es- prit humain , dont la vie est activité et progrès . Elles ne languissent que chez les peuples frappés de langueur par le despotisme . Chez toute nation libre de céder aux impulsions ...
... pensée , elles suivent les mouvements de l'es- prit humain , dont la vie est activité et progrès . Elles ne languissent que chez les peuples frappés de langueur par le despotisme . Chez toute nation libre de céder aux impulsions ...
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... pensées se mo- difient , se transforment , l'intelligence grandit , fait des conquêtes . Il faut que le langage les ... pensée de stopper leur navire . Mais si , dans la sphère des intérêts matériels déjà , nous sommes d'avis qu'on ne ...
... pensées se mo- difient , se transforment , l'intelligence grandit , fait des conquêtes . Il faut que le langage les ... pensée de stopper leur navire . Mais si , dans la sphère des intérêts matériels déjà , nous sommes d'avis qu'on ne ...
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... pensée et assaison- nent son style à merveille . La réforme opérée dans la première moitié du XVIIe siècle les avait reniés sans les remplacer . Il vaudrait la peine de faire dans La Bruyère une étude spéciale , non d'un certain ...
... pensée et assaison- nent son style à merveille . La réforme opérée dans la première moitié du XVIIe siècle les avait reniés sans les remplacer . Il vaudrait la peine de faire dans La Bruyère une étude spéciale , non d'un certain ...
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... pensée et à ses mouvements énergiques ou délicats , lui rendre ses allures autrefois plus libres , depuis gênées par l'esprit mathématique des grammairiens du XVIIIe siècle ? Voulez - vous enfin lui maintenir la pureté de son ca ...
... pensée et à ses mouvements énergiques ou délicats , lui rendre ses allures autrefois plus libres , depuis gênées par l'esprit mathématique des grammairiens du XVIIIe siècle ? Voulez - vous enfin lui maintenir la pureté de son ca ...
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... pensée . En agrandissant le cercle de leurs connaissances et de leurs idées , ils furent nécessairement conduits à étendre et à perfectionner leur lan- gue . C'est grâce à leur ardeur et à leur persévérance que nous allons voir l'idiome ...
... pensée . En agrandissant le cercle de leurs connaissances et de leurs idées , ils furent nécessairement conduits à étendre et à perfectionner leur lan- gue . C'est grâce à leur ardeur et à leur persévérance que nous allons voir l'idiome ...
Expressions et termes fréquents
adjectif ains Amyot Anglois appertises apres Artois asseuré auec aultres auoir auoit aureilles avoient avoit bataille bestes Bourgongne capitaine celuy ceste ceulx Charles chascun chastel chevaliers chose Comines conj connestable Contay conte Corneille datif demourant deuant deuers dict Dieu dist estant esté estoient estoit estonner estre eulx eust faict faisoit feit filz fist François François Ier Froiss Froissart fust Gaulois gens grace Grammaire grant guerre hault homme i'ay iamais iour iusques j'ay langage langue française langue romane latin ledict Louis XI maistre maniere ment mesme messire mieulx monseigneur Montaigne Montluc mort mots moult n'estoit Pantagruel parler paroles passé peuple poëtes prép préposition Prétérit Prétérit défini prince pron pronom qu'ilz quil quoy Rabelais raison respondit Romains Roquefort sainct seigneur seroit seulement sire subjonctif substantif tousiours tres trouuer veoir verbe vindrent vint vray XVIe siècle
Fréquemment cités
Page 194 - Ce n'est pas une spéciale considération, ny deux, ny trois, ny quatre, ny mille : c'est je ne sçay quelle quinte essence de tout ce meslange, qui, ayant saisi toute ma volonté, l'amena se plonger et se perdre dans la sienne; qui, ayant saisi toute sa volonté, l'amena se plonger et se perdre en la mienne, d'une faim, d'une concurrence pareille. Je dis perdre, à la vérité, ne nous reservant rien qui nous fut propre, ny qui fut ou sien, ou mien.
Page 112 - RODRIGUE. Parlons bas; écoute. Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu , La vaillance et l'honneur de son temps ? le sais-tu ? LE COMTE.
Page 13 - Ce qui fait bruit, se remue ; ce qui se remue, n'est pas gelé ; ce qui n'est pas gelé, est liquide, et ce qui est liquide, plie soubs le faix?
Page 191 - Qu'il ne luy demande pas seulement compte des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance. Et qu'il juge du profit qu'il aura fait, non par le tesmoignage de sa mémoire, mais de sa vie.
Page 160 - Amyot, dans le cardinal d'Ossat, dans les ouvrages les plus enjoués, et dans les plus sérieux : il avoit je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné. On a retranché, si je ne me trompe, plus de mots qu'on n'en a introduit. D'ailleurs je youdrois n'en perdre aucun, et en acquérir de nouveaux. Je voudrois autoriser tout terme qui nous manque, et qui a un son doux , sans danger d'équivoque.
Page 195 - Je n'ay point d'autre sergent de bande ' à ranger mes pieces, que la fortune. A mesme que « mes resveries se presentent, je les entasse; tantost elles se pressent en foule, tantost elles se trainent à la file. Je veux qu'on voye mon pas naturel et ordinaire, ainsin detraqué qu'il est.
Page 134 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux. Ce qu'ils peuvent n'est...
Page 189 - Je m'en vay escorniflant par cy par là des livres les sentences qui me plaisent, non pour les garder, car je n'ay point de gardoires, mais pour les transporter en cettuycy, où, à vray dire, elles ne sont plus miennes qu'en leur première place.
Page 195 - ... pour tenir en bride la témérité de ces sentences hastives qui se jettent sur toute sorte d'escrits, notamment jeunes escrits d'hommes encore vivants, et en vulgaire, qui reçoit tout le monde à en parler et qui semble convaincre la conception et le dessein, vulgaire de mesmes.
Page 191 - Cicero? on nous les placque en la mémoire toutes' empennées, comme des oracles, où" les lettres et les syllabes sont de la substance de la chose.