Lettres en vers et œuvres méléesDe l'Imprimerie de la Société Typographique., 1775 |
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... volupté de la douleur . Zéila , au fortir de fes ' bois , doit mêler des images riantes à fa trifteffe même ; tout doit fe peindre à fon imagination : avec la fraicheur & le coloris de la nature . E ij A MADAME DE C ** . 67.
... volupté de la douleur . Zéila , au fortir de fes ' bois , doit mêler des images riantes à fa trifteffe même ; tout doit fe peindre à fon imagination : avec la fraicheur & le coloris de la nature . E ij A MADAME DE C ** . 67.
Página 68
... Zéila eût ceffé d'être intéreffante , fi j'euffe avili Val- cour à ce point . C'est un jeune homme entraîné au changement par l'influence victorieufe du climat où il eft né . C'est un François qui s'en- nuie , & qui renonce à l'amour ...
... Zéila eût ceffé d'être intéreffante , fi j'euffe avili Val- cour à ce point . C'est un jeune homme entraîné au changement par l'influence victorieufe du climat où il eft né . C'est un François qui s'en- nuie , & qui renonce à l'amour ...
Página 73
... Il conçoit le deffein de fuir fa bienfaitrice . Tandis qu'elle goûtoit les douceurs du repos , Et fourioit peut - être à l'auteur de fes maux , O crime ! ô trahifon ! cet ingrat qu'elle adore Lettre à madame de C** 62 Lettre de Zéila.
... Il conçoit le deffein de fuir fa bienfaitrice . Tandis qu'elle goûtoit les douceurs du repos , Et fourioit peut - être à l'auteur de fes maux , O crime ! ô trahifon ! cet ingrat qu'elle adore Lettre à madame de C** 62 Lettre de Zéila.
Página 74
... Zéila jamais ne veut fe dégager : Je préfere mes maux au crime de changer . Dans mes jours de bonheur , qui me l'eût ... Zéila , fa main les a tracés . Depuis l'horrible inftant qu'elle pleure ta fuite , Pour te parler de toi , Zéila s ...
... Zéila jamais ne veut fe dégager : Je préfere mes maux au crime de changer . Dans mes jours de bonheur , qui me l'eût ... Zéila , fa main les a tracés . Depuis l'horrible inftant qu'elle pleure ta fuite , Pour te parler de toi , Zéila s ...
Página 76
... Zéila toute entiere alloit chercher ton cœur . Rappelle - toi les foins de ta jeune fauvage , Mon amour ingénu , mon zele , mon courage , Et cette fimple grotte , agréable réduit , Que n'ofoient approcher le chagrin ni le bruit . D ...
... Zéila toute entiere alloit chercher ton cœur . Rappelle - toi les foins de ta jeune fauvage , Mon amour ingénu , mon zele , mon courage , Et cette fimple grotte , agréable réduit , Que n'ofoient approcher le chagrin ni le bruit . D ...
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Términos y frases comunes
affez affreux afyle AGLA aime ainfi amans amant amour attraits auffi Barnevelt bonheur bras brifer c'eft c'eſt careffes charmes cher ciel cieux cœur brûlant comte de Comminges confoler coupable crime cruel déferts defirs deftins Dieu dieux douleur doux efprit ÉGLÉ eſt étoit Euphrafie fage faint fans ceffe fans doute fecrets fein féjour femble fenfible fens fentiment feul feux filence fleurs foible foibleffe foins foit folitaire fombre font foudain foupirs fous fouvent frémis fuis fujet funefte fur-tout graces hélas Héloïfe heureux infortuné inftant ivreffe j'ai j'étois j'ofe jamais jour jufqu'à l'ame l'amour l'univers laiffe larmes lettre loix Lorfque main maîtreffe malheureux maux Melcour mortels n'eft n'eſt Nitor Ovide paffé paffions penfe plaifir plaifirs pleurs poéfie poëme préfent raifon refpire refte rien tems tendre tendreffe tourmens tranfports tranſports tremble trifte Trumant Valcour veux vœux vois voix Zéila Zelmis כל دو دو رو وو
Pasajes populares
Página 186 - Je ne t'ai point aimé, cruel! Qu'ai-je donc fait? J'ai dédaigné pour toi les vœux de tous nos princes ; Je t'ai cherché moi-même au fond de tes provinces; J'y suis encor, malgré tes infidélités, Et malgré tous mes Grecs, honteux de mes bontés...
Página 186 - Et même en ce moment où ta bouche cruelle Vient si tranquillement m'annoncer le trépas, Ingrat, je doute encor si je ne t'aime pas.
Página 165 - Dont j'offrois le modéle à ton efprit charmé. Des pleurs , en le lifant •> inondent mon vifage, Ne pouvant rien de plus, j'embrafle ton Ouvrage ; Cet Ouvrage immortel , où , guidant tes pinceaux , Vénus fe reconnoît au feu de tes tableaux. O vous , qui le lirez, ô vous > races futures ! De ce Livre enchanteur dévorez les peintures ; Non , d'un génie oifif ce ne font point les jeux ; C'eft le fruit de l'amour, & de l'amour heureux. Amans , c'eft un Amant qui cherche à vous inftruire...
Página 185 - Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce...
Página 374 - Plus d'une femme a su régner; Bien peu de reines ont su plaire. Jouis de ces faveurs des cieux. Pour moi , caché sous un nuage . Permets que j'échappe à tes yeux. Content , à l'abri de l'orage , Je ne demande rien aux dieux. Si j'avais été malheureux , Tu n'aurais pas eu mon hommage.
Página 150 - Non.... tu ne le.dois pas... ta foi me fut promife. Je réclame ton cœur, il eft encore à moi.. : Beaucoup plus qu'à ce Dieu... que je trahis pour toi, Mes douloureux affronts, tes maux que je partage , Jufqu'aux emportemens de ma jaloufe rage, Tout m'aflure à jamais une ame où j'ai régné, Je fuis trop malheureux pour être dédaigné.
Página 168 - Que j'aime à cn'abufer ! foibles raifons ! hélas ! Tu peux en lieux charmans transformer ces climats. A ces triftes beautés, qui te plairont peut-être, Tu peux , fi tu le veux , donner un nouvel être. Chaque jour tu verras , fans t'occuper de moi , Leurs appas fe former , & s'embellir pour toi ; Et, fier de leurs progrès, jaloux de leur hommage, Tu finiras , cruel , par chérir ton Ouvrage. Ah ! fi je le croyois , je franchirois les mers , J'irois, n'en doute pas , au fond de tes déferts...
Página 164 - Va , la trifte JULIE eft loin d'y confentir : Je t'aime trop , hélas ! pour ne les point haïr . . . < Je cours , je vais , je viens, incertaine , égarée ; Rien ne peut confoler ton Amante éplorée. Le jour à peine luit , j'en fouhaite la fin ; Sans ordre mes cheveux font épars fur mon fein. Tout ornement me péfe, & dans mon infortune, Je détefte l'éclat d'une pompe importune.
Página 379 - Du foleil le dernier rayon , Jouant fur la voûte azurée , Ne peut quitter cette Contrée , Malgré l'ordre de la faifon. Son or & fa pourpre mobiles , ., Au fond des flots font réfléchis: La préfence de deux Amis L'a fufpendu fur ces alîles.
Página 167 - Un fonge en ce lieu même , un fonge plein d'horreur , Dans mes fens éperdus a jetté la terreur. Je crus qu'on me portoit dans une ifle écartée...