D'UNE FEMME Auffi vertueufe que belle CI-Gir, qui parut belle, & très belle, vous dis-je ; Ce n'eft pas un petit prodige, PLAISE au Roi me donner cent livres, Pour avoir & Livres & Vivres. De Livres je me pafferois; Mais de Vivres je ne faurois. ANCIENNE ÉPITAPHE D'UN CONSEILLER, Qui n'étoit rien moins qu'un CATON. CI-GIT, au bas de cette Églife, Il n'en méritoit que la Corde. INSCRIPTION POUR UN CIMETIÈRE. Tous tes u s tes pas font faux-pas, tu ne fais pas de pas, Que ces pas, pas-à-pas, ne menent au Trépas. Par BRÉBEUF. D'UN MÉDECIN. AMIS Paffans, dites vos Patenôtres : Par M. D. L. P. Jufqu'au milieu du quinzieme fiécle les Médecins étoient Clercs, & obligés de garder le célibat, ils représenterent fi vivement au Cardinal d'Eftouteville, chargé de réformer l'Univerfité, les tentations auxquelles ils étoient fans ceffe expofés, qu'ils obtinrent la liberté de fe marier. DU DUC DE BOURGOGNE * Second Dauphin. ORNÉ de toutes les Vertus > Qui jadis des Romains firent chérir TITUS, Le Trône fut pour moi cette Terre Promise, Mais hélas! comme lui, victime du Trépas, * Mort en 1712, à l'âge de 30 ans. Il joignoit aux connoiffances de la Littérature & des Sciences, celles d'un Prince qui veut régner en Roi fage, & faire des heureux. * DE QUINTIN MATSIUS OU MATSIS, Fameux Peintre Flamand. UN Amour fincere & fidéle, D'un Maréchal fit un APELLE. Idem. * C'eft la traduction du vers latin qu'on voit fur fon tombeau à Anvers : Connubialis Amor, de Mulcibre fecit APELLEM. Quintin, excellent Maréchal, & paffionnément amoureux de la fille d'un Peintre, n'ayant pu l'obtenir de ce dernier, qui ne vouloit pour gendre qu'un homme de fa profeffion, s'attacha tellement à la Peinture, & y excella fi bien, qu'il obtint peu de tems après l'objet de fes defirs. Mort en 1529. |