Chansons

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Laurent, 1836 - 664 páginas

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Página 129 - Adieu, charmant pays de France, Que je dois tant chérir! Berceau, de mon heureuse enfance, Adieu! te quitter c'est mourir. Toi que j'adoptai pour patrie, Et d'où je crois me voir bannir, Entends les adieux de Marie, France, et garde son souvenir. Le vent souffle, on quitte la plage, Et, peu touché de mes sanglots, Dieu, pour me rendre à ton...
Página 483 - On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps. L'humble toit dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d'autre histoire. Là viendront les villageois, Dire alors à quelque vieille : Par des récits d'autrefois, Mère abrégez notre veille. Bien, dit-on, qu'il nous ait nui, Le peuple encor le révère, Oui, le révère. Parlez-nous de lui, grand'mère ; Parlez-nous de lui.
Página 38 - Aux filles de bonnes maisons Comme il avait su plaire, Ses sujets avaient cent raisons De le nommer leur père : D'ailleurs il ne levait de ban Que pour tirer quatre fois l'an Au blanc. Oh! oh! oh! oh! ah! ah! ah! ah!
Página 218 - Les traits charmants qui m'auront inspiré , Des doux récits les jeunes gens avides Diront : Quel fut cet ami tant pleuré? De mon amour peignez, s'il est possible, L'ardeur, l'ivresse , et même les soupçons , Et, bonne vieille, au coin d'un feu paisible, De votre ami répétez les chansons. On vous dira : Savait-il être aimable?
Página 384 - Et foule aux pieds les peuples et les rois. La Paix qui fuit m'abandonne tes guides ; La vieille Europe a perdu ses remparts. Viens de trésors combler mes mains avides; Viens reposer dans l'asile des arts. Retourne boire à la Seine rebelle, Où , tout sanglant, tu t'es lavé deux fois. Hennis d'orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les peuples et les rois.
Página 280 - L'encens des arts doit brûler pour la paix. « L'espoir riant, au sein de l'abondance, « Accueillera les doux fruits de l'hymen. « Peuples , formez une sainte alliance, « Et donnez-vous la main. » Ainsi parlait cette vierge adorée, Et plus d'un roi répétait ses discours. Comme au printemps la terre était parée; L'automne en fleurs rappelait les amours. Pour l'étranger coulez, bons vins de France : De sa frontière il reprend le chemin. Peuples, formons une sainte alliance, Et donnons-nous...
Página 295 - Heureux, il s'endort immobile Auprès du vin qu'il célébrait . . . — Encore une étoile qui file, Qui file, file, et disparaît.
Página 24 - ... où il n'y vise guère, la nuit surtout, dans quelque court réveil, un mot, inaperçu jusque-là, prend flamme et détermine la vie. Alors, suivant sa locution expressive, il tient son affaire et se rendort. Cette parcelle ignée en effet, cet esprit pur qui, à peine éclos, se loge dans une bulle hermétique de cristal que la reine Mab a soufflée, c'est toute sa chanson, c'en est le miroir en raccourci, la brillante monade, s'il est permis de parler ce langage philosophique dans l'explication...
Página 307 - J'ai mon drapeau dans ma chaumière. Quand secouerai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs ? Il est caché sous l'humble paille Où je dors, pauvre et mutilé, Lui qui, sûr de vaincre, a volé Vingt ans de bataille en bataille ! Chargé de lauriers et de fleurs, Il brilla sur l'Europe entière. Quand secouerai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs...
Página 217 - Vous vieillirez, ô ma belle maîtresse ! Vous vieillirez, et je ne serai plus. Pour moi le temps semble , dans sa vitesse , Compter deux fois les jours que j'ai perdus. Survivez-moi ; mais que l'âge pénible Vous trouve encor fidèle à mes leçons ; Et bonne vieille, au coin d'un feu paisible, De votre ami répétez les chansons. Lorsque les yeux chercheront sous vos rides Les traits charmants qui m'auront inspiré, Des doux récits les jeunes gens avides Diront : Quel fut cet ami tant pleuré?

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