Conférences de L'OdéonCalmann Lévy, 1892 - 373 páginas |
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... long , et je vous en fais mes excuses par avance . Il n'est question , vous le savez , tout autour de nous , depuis dix ou douze ans , que de « réforme du théâtre » . On ne veut plus de « < conventions » , 2 CONFÉRENCES DE L'ODÉON .
... long , et je vous en fais mes excuses par avance . Il n'est question , vous le savez , tout autour de nous , depuis dix ou douze ans , que de « réforme du théâtre » . On ne veut plus de « < conventions » , 2 CONFÉRENCES DE L'ODÉON .
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... savez , mes- sieurs , quelle erreur ce serait ! On a fait remarquer , et on a eu raison , que la pièce de Guillen de Castro était belle , avec je ne sais quoi de plus espagnol , naturellement , - de plus chevaleresque encore , de plus ...
... savez , mes- sieurs , quelle erreur ce serait ! On a fait remarquer , et on a eu raison , que la pièce de Guillen de Castro était belle , avec je ne sais quoi de plus espagnol , naturellement , - de plus chevaleresque encore , de plus ...
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... savez qu'en effet Corneille avait commencé par des comédies : Mélite , la Veuve , la Galerie du Palais , etc. , dont je n'oserais sans doute conseiller à aucun direc- teur de « < remonter » même la meilleure , mais dont je ne me permets ...
... savez qu'en effet Corneille avait commencé par des comédies : Mélite , la Veuve , la Galerie du Palais , etc. , dont je n'oserais sans doute conseiller à aucun direc- teur de « < remonter » même la meilleure , mais dont je ne me permets ...
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... savez d'ailleurs que le point de départ , ou plutôt que le fond de Mélite était fait d'une aventure de la jeu- nesse du poète1 ; et n'est - ce pas comme si nous disions qu'au lieu de la caricature , c'était déjà , timidement et ...
... savez d'ailleurs que le point de départ , ou plutôt que le fond de Mélite était fait d'une aventure de la jeu- nesse du poète1 ; et n'est - ce pas comme si nous disions qu'au lieu de la caricature , c'était déjà , timidement et ...
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... savez assez qu'en tout temps l'expression a été l'écueil de la comédie en vers , n'ont jamais été plus heureusement rendus 1 . Et voulez - vous enfin , dans l'Illusion comique , un mo- dèle de cette grosse verve , de ce style emphatique ...
... savez assez qu'en tout temps l'expression a été l'écueil de la comédie en vers , n'ont jamais été plus heureusement rendus 1 . Et voulez - vous enfin , dans l'Illusion comique , un mo- dèle de cette grosse verve , de ce style emphatique ...
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 113 - Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants. Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage...
Página 146 - Aux portes de Trézène, et parmi ces tombeaux, Des princes de ma race antiques sépultures, Est un temple sacré, formidable aux parjures...
Página 241 - Vertueuse Zaïre, avant que l'hyménée Joigne à jamais nos cœurs et notre destinée, J'ai cru, sur mes projets, sur vous, sur mon amour, Devoir en musulman vous parler sans détour.
Página 89 - Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses et honnête homme en d'autres.
Página 342 - Le romantisme, mon cher monsieur ! Non, à coup sûr, ce n'est ni le mépris des unités ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire; VOUS saisiriez vainement l'aile du papillon, la poussière qui le colore vous resterait dans les doigts. Le romantisme, c'est l'étoile qui pleure, c'est le vent qui vagit, c'est la nuit qui frissonne...
Página 240 - Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance. J'eusse été près du Gange esclave des faux dieux, Chrétienne dans Paris, musulmane en ces lieux.
Página 333 - Que si nous avions le droit de dire quel pourrait être, à notre gré, le style du drame, nous voudrions un vers libre, franc, loyal, osant tout dire sans pruderie, tout exprimer sans recherche; passant d'une naturelle allure de la comédie à la tragédie, du sublime au grotesque...
Página 147 - Cet heureux temps n'est plus. Tout a changé de face, Depuis que sur ces bords les Dieux ont envoyé La fille de Minos et de Pasiphaé.
Página 83 - Lorsque vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez, ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature; on veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.
Página 18 - Oh ! par pitié pour toi, fuis ! — Tu me crois peut-être Un homme comme sont tous les autres, un être Intelligent, qui court droit au but qu'il rêva. Détrompe-toi. Je suis une force qui va ! Agent aveugle et sourd de mystères funèbres!