Histoire de la littérature française: Histoire de la littérature française depuis les origines jusqu'à la fin du XVIe siècle

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Plon-Nourrit et cie, 1900

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Página 408 - Qui premiers aux humains donnastes à repaistre, Peuples vrayment ingrats, qui n'ont sceu recognoistre Les biens receus de vous, peuples vraiment grossiers, De massacrer ainsi nos pères nourriciers. Que l'homme est malheureux qui au monde se fie! O Dieux, que véritable est la Philosophie, Qui dit que toute chose à la fin périra, Et qu'en changeant de forme une autre vestira: De Tempe la vallée un jour sera montagne, Et la cyme d'Athos une large campagne, Neptune quelquefois de blé sera couvert....
Página 411 - Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle.
Página 333 - ... su trier et choisir un livre si digne et si à propos, pour en faire présent à son pays. Nous autres ignorants, étions perdus, si ce livre ne nous eût relevés du bourbier; sa merci, nous osons à cette heure et parler et écrire; les dames en régentent les maîtres d'école; c'est notre bréviaire.
Página 418 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage...
Página 387 - Tant que mes yeus pourront larmes espandre, A l'heur passé avec toy regretter : Et qu'aus sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre : Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignart Lut, pour tes grâces chanter : Tant que l'esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toy comprendre Je ne souhaitte encore point mourir.
Página 410 - Parque t'a tuée, et cendre tu reposes. Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs, Afin que vif et mort ton corps ne soit que roses.
Página 408 - Son mastin à ses pieds, à son flanc la houlette, Ne dira plus l'ardeur de sa belle Janette: Tout deviendra muet, Echo sera sans voix: Tu deviendras campagne, et en lieu de tes bois, Dont l'ombrage incertain lentement se remue, Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue: Tu perdras ton silence, et haletans d'effroy Ny Satyres ny Pans ne viendront plus chez toy.
Página 351 - Si ne sçaurois bien dire ne penser Qui m'enseigna si tost d'y commencer, Ou la nature aux Muses inclinée, Ou ma fortune, en cela destinée A te servir: si ce ne fust l'un d'eux, Je suis certain que ce furent tous deux. Ce que voyant le bon Janot, mon père, Voulut gaiger à Jaquet, son compère...
Página 422 - Des doux rets, Pour ravir Flore la belle. Avril, c'est ta douce main Qui du sein De la nature desserre Une moisson de senteurs, Et de fleurs, Embasmant l'Air et la Terre.

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