Oeuvres de Delille, Volumen 7

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Furne, 1833
 

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Página 330 - Que , pour jamais foulant vos prés délicieux , Ne puis-je ici fixer ma course vagabonde , • Et , connu de vous seuls , oublier tout le monde...
Página 154 - Fontenay, lieu délicieux Où je vis d'abord la lumière, Bientôt au bout de ma carrière, Chez toi je joindrai mes aïeux. Muses, qui dans ce lieu champêtre Avec soin me fîtes nourrir, Beaux arbres, qui m'avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir...
Página 202 - Voyez-vous ce modeste et pieux presbytère? Là vit l'homme de Dieu, dont le saint ministère Du peuple réuni présente au ciel les vœux , Ouvre sur le hameau tous les trésors des...
Página 57 - D'un voile de verdure autrefois habillés , Tout honteux aujourd'hui de se voir dépouillés, Pleurent leur doux ombrage, et, redoutant la vue, Vénus même une fois s'étonna d'être nue.
Página 331 - Hélas! quand reviendront de semblables moments! Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète!
Página 109 - Pâles , vcilLicut , bridaient , se consumaient pour Dieu. Le saint recueillement , la paisible innocence Semble encor de ces lieux habiter le silence ; La mousse de ces murs , ce dôme , cette tour , Les arcs de ce long cloître impénétrable au jour , Les degrés de l'autel usés par la prière , Ces noirs vitraux , ce sombre et profond sanctuaire Où peut-être des cœurs , en secret malheureux, A l'inflexible autel se...
Página 3 - Enfin , il n'a traité que la partie mécanique de l'art des jardins : il a entièrement oublié la partie la plus essentielle, celle qui cherche dans nos sensations, dans nos sentiments, la source des plaisirs que nous causent les scènes champêtres et les beautés de la nature perfectionnées par l'art. En un mot, ses jardins sont ceux de l'architecte; les autres sont ceux du philosophe, du peintre et du poète.
Página 56 - Ces arbres dont l'orgueil s'élançait dans la nue ; Frappés dans leur racine , et balançant dans l'air, Leurs superbes sommets ébranlés par le fer, Tombent, et de leurs troncs jonchent au loin ces routes Sur qui leurs bras pompeux...
Página 59 - Le pourpre, l'orangé, l'opale, l'incarnat, De leurs riches couleurs étalent l'abondance. Hélas ! tout cet éclat marque leur décadence. Tel est le sort commun. Bientôt les aquilons Des dépouilles des bois vont joncher les vallons De moment en moment la feuille sur la terre En tombant interrompt le rêveur solitaire. Mais ces ruines même ont pour moi des attraits. Là, si mon cœur nourrit quelques profonds regrets, Si quelque souvenir vint rouvrir ma blessure, J'aime à mêler mon deuil au...
Página 271 - J'allais, j'errais; partout où je portais la vue, En foule s'élevaient des souvenirs charmants. Voici l'arbre témoin de mes amusements; C'est ici que Zéphyr, de sa jalouse haleine, Effaçait mes palais dessinés sur l'arène. C'est là que le caillou lancé dans le ruisseau Glissait, sautait, glissait, et sautait de nouveau. Un rien m'intéressait. Mais avec quelle ivresse J'embrassais, je baignais de larmes de tendresse, Le vieillard qui, jadis, guida mes pas tremblants, La femme dont le lait...

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