Aventures de Télémaque: suivies d'un choix des fables composées pour l'éducation de Monseigneur le duc de Bourgogne

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P.-C. Lehuby, 1853 - 538 páginas

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Página 381 - ... ville médiocre et modeste dans ses mœurs ? Une grande ville fort peuplée d'artisans occupés à amollir les mœurs par les délices de la vie, quand elle est entourée d'un royaume pauvre et mal cultivé, ressemble à un monstre dont la tête est d'une grosseur énorme, et dont tout le corps, exténué et privé de nourriture, n'a aucune proportion avec cette tête. C'est le nombre du peuple et l'abondance des aliments qui font la vraie force et la vraie richesse d'un royaume.
Página 46 - Tyriens sont industrieux, patients, laborieux, propres, sobres et ménagers : ils ont une exacte police ; ils sont parfaitement d'accord entre eux : jamais peuple n'a été plus constant, plus sincère, plus fidèle, plus sûr, plus commode à tous les étrangers. Voilà...
Página 156 - Dans la prospérité , les délices d'une vie molle les usent bien plus encore que tous les travaux de la guerre. Rien n'est si malsain que les plaisirs où l'on ne peut se modérer. De là vient que les rois , et en paix et en guerre , ont toujours des peines et des plaisirs qui font venir la vieillesse avant l'âge où elle doit venir naturellement. Une vie sobre , modérée , simple , exempte d'inquiétudes et de passions , réglée et laborieuse , retient dans les membres d'un homme sage la vive...
Página 138 - Les chemins y sont bordés de lauriers , de grenadiers , de jasmins , et d'autres arbres toujours verts et toujours fleuris. Les montagnes sont couvertes de troupeaux, qui fournissent des laines fines recherchées de toutes les nations connues.
Página 382 - ... à leurs passions, ils peuvent tout; mais, à force de tout pouvoir, ils sapent les fondements de leur puissance; ils n'ont plus de règle certaine ni de maximes de gouvernement ; chacun à l'envi les flatte : ils n'ont plus de peuples ; il ne leur reste que des esclaves, dont le nombre diminue chaque jour.
Página 189 - C'est ainsi que les justes dieux, amateurs des hommes, qu'ils ont formés, veulent être le lien éternel de leur parfaite concorde. Tout le genre humain n'est qu'une famille dispersée sur la face de toute la terre. Tous les peuples sont frères, et doivent s'aimer comme tels. Malheur...
Página 296 - Ainsi un seul homme, donné au monde par la colère des dieux , en sacrifie brutalement tant d'autres à sa vanité : il faut que tout périsse, que tout nage dans le sang, que tout soit dévoré par les flammes, que ce qui échappe au fer et au feu ne puisse échapper à la faim encore plus cruelle, afin qu'un seul homme, qui se joue de la nature humaine entière, trouve, dans cette destruction générale...
Página 144 - C'est ce qui fait' une paix profonde entre eux et leurs voisins. Adoam finit ce discours en racontant de quelle manière les Phéniciens faisaient leur commerce dans la Bétique. Ces peuples, disait-il, furent étonnés quand ils virent venir au travers...
Página 325 - ... c'est une joie douce, noble , pleine de majesté ; c'est un goût sublime de la vérité et de la vertu qui les transporte : ils sont , sans interruption , à chaque moment , dans le même saisissement...
Página 414 - ... dont vous étiez contraint de vous servir deviennent inutiles. Alors il ne faut pas cesser de les bien traiter; car il n'est jamais permis d'être ingrat, même pour les méchants ; mais, en les traitant bien, il faut tâcher de les rendre bons. Il est nécessaire de tolérer...

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