Commentaires sur les œuvres de Jean Racine, Volumen 1Chez Panckoucke, 1768 |
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... conferver à la poéfie fes priviléges . Ces défauts ont été corrigés en partie dans la feconde édition qu'il a publiée de fes notes ; on y trouve cependant encore quelques obfervations foibles ou trop fubtiles ; mais on y apperçoit auffi ...
... conferver à la poéfie fes priviléges . Ces défauts ont été corrigés en partie dans la feconde édition qu'il a publiée de fes notes ; on y trouve cependant encore quelques obfervations foibles ou trop fubtiles ; mais on y apperçoit auffi ...
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... , dans ces deux pieces , s'eft attaché à parler le langage des livres facrés , & à conferver en même temps aux idées de l'écriture fainte leur fimpli- cité , leur force & leur nobleffe . Il étoit PREFACE GÉNÉRALE . XV.
... , dans ces deux pieces , s'eft attaché à parler le langage des livres facrés , & à conferver en même temps aux idées de l'écriture fainte leur fimpli- cité , leur force & leur nobleffe . Il étoit PREFACE GÉNÉRALE . XV.
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... conferver aux idées qui le compofent , leur ordre & leur enchaînement . Je ne m'étendrai point ici fur l'exécu- tion typographique de cet ouvrage . La perfonne qui a fait avec moi les frais de cette édition , n'a rien épargné pour qu ...
... conferver aux idées qui le compofent , leur ordre & leur enchaînement . Je ne m'étendrai point ici fur l'exécu- tion typographique de cet ouvrage . La perfonne qui a fait avec moi les frais de cette édition , n'a rien épargné pour qu ...
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... conferver . Pour prévenir l'ennui de toute étude infructueuse , Racine s'accou- tuma de bonne heure à fe rendre compte de fes lectures par les extraits qu'il en faifoit . Les livres qui lui ont fervi ont été confervés par fa famille ...
... conferver . Pour prévenir l'ennui de toute étude infructueuse , Racine s'accou- tuma de bonne heure à fe rendre compte de fes lectures par les extraits qu'il en faifoit . Les livres qui lui ont fervi ont été confervés par fa famille ...
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... conferver . Cet attachement , tout forcé qu'il étoit pour leur défense commune , n'en doit pas moins être regardé comme un mo- dele digne d'être propofé à tous les gens de lettres . On s'apperçut bientôt de l'ufage que Racine avoit fait ...
... conferver . Cet attachement , tout forcé qu'il étoit pour leur défense commune , n'en doit pas moins être regardé comme un mo- dele digne d'être propofé à tous les gens de lettres . On s'apperçut bientôt de l'ufage que Racine avoit fait ...
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Términos y frases comunes
acte acteurs affez ainfi Alexandre amour Andromaque Antigone Athenes auffi auroit avoient Axiane Boileau c'eft c'eſt c'étoit caufe ceffe chofe cœur comédie conferver connoître Corneille Créon d'Andromaque d'Euripide d'Hermione deffein devoit difcours Efchyle eſt Étéocle étoient étoit Euripide expreffion faifoit fang fans doute fçavoir fe trouve fecond felon femble fens fentiment feroit fervi fes pieces feul fituation foin foit fon fils fon pere font fous fouvent fpectateur frere ftyle fuccès fuis fuivants fujet fur la fcene fur le théâtre fureur gloire grace Hermione homme imité intéreffant j'ai JEAN RACINE Jocafte jufte laiffe lifoit Louis Racine Madame Madame de Maintenon maniere n'avoit n'eft n'eſt obfervations Orefte paffer paffions paroît penfer pere Brumoy perfonnages perfonne plaifir poéfie poëte Polynice Port-Royal Porus pouvoit préfente prefque premieres éditions Pyrrhus Racine avoit raifon refte réponſe repréfentation s'eft ſcene SCENE PREMIERE Séneque Sophocle talents Taxile Thébaïde Thèbes tion tragédie tragique yeux
Pasajes populares
Página 192 - Sais-tu quel est Pyrrhus ? T'es-tu fait raconter Le nombre des exploits... Mais qui les peut compter? Intrépide, et partout suivi de la victoire, Charmant, fidèle enfin, rien ne manque à sa gloire.
Página 139 - Aristote, bien éloigné de nous demander des héros parfaits, veut. au contraire, que les personnages tragiques, c'est-à-dire ceux dont le malheur fait la catastrophe de la tragédie, ne soient ni tout à fait bons, ni tout à fait méchants.
Página 182 - Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des [mourants, Dans la flamme étouffés, sous le fer expirants. Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue...
Página 124 - Car enfin n'attends pas que j'abaisse ma haine : Je te l'ai déjà dit, César, je suis Romaine, Et, quoique ta captive, un cœur comme le mien De peur de s'oublier ne te demande rien.
Página 77 - ... j'avoue que, quelque défiance que j'eusse de moi-même, je n'ai pu m'empêcher de concevoir quelque opinion de ma tragédie , quand j'ai vu la peine que se sont donnée certaines gens pour la décrier.
Página 75 - D'un amour qui, vers vous, porte tous mes soupirs! J'avouerai qu'autrefois, au milieu d'une armée, Mon cœur ne soupirait que pour la renommée. Mais, hélas! que vos yeux, ces aimables tyrans, Ont produit sur mon cœur des effets différents ! Ce grand nom de vainqueur n'est plus ce qu'il souhaite.
Página lxxxiv - n'aurai point l'honneur d'y aller, répondit-il ; il « ya plus de huit jours que je n'ai vu ma femme « et mes enfants, qui se font une fête de manger « aujourd'hui avec moi une très-belle carpe ; je ne « puis me dispenser de dîner avec eux.
Página 140 - ... avec excès, parce qu'on n'a point pitié d'un scélérat. Il faut donc qu'ils aient une bonté médiocre, c'est-à-dire une vertu capable de foiblesse, et qu'ils tombent dans le malheur par quelque faute qui les fasse plaindre sans les faire détester2.
Página lxxiii - C'est moi qui suis cause de votre malheur ; il est de mon intérêt et de mon honneur de réparer ce que j'ai fait. Votre fortune devient la mienne. Laissez passer ce nuage : je ramènerai le beau temps. — Non, non, Madame, lui répondit-il, vous ne le ramènerez jamais pour moi. — Et pourquoi, reprit-elle, avez-vous une pareille pensée? Doutez-vous de mon cœur, ou de mon crédit?
Página lxxxiii - Ne croyez pas que ce soient mes pièces qui m'attirent les caresses des grands. Corneille fait des vers cent fois plus beaux que les miens, et cependant personne ne le regarde ; on ne l'aime que dans la bouche de ses acteurs. Au lieu que sans fatiguer les gens du monde du récit de mes ouvrages, dont je ne leur parle jamais, je les entretiens de choses qui leur plaisent. Mon talent avec eux n'est pas de leur faire sentir...