Commentaires sur les œuvres de Jean Racine, Volumen 1Chez Panckoucke, 1768 |
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... scene tragique . Le théâtre de l'hôtel de Bourgogne étoit alors celui qui étoit le plus fuivi , parce que tous ceux qui couroient cette carriere fembloient , pour ainfi dire , s'ac- corder à y faire repréfenter toutes leurs pieces ...
... scene tragique . Le théâtre de l'hôtel de Bourgogne étoit alors celui qui étoit le plus fuivi , parce que tous ceux qui couroient cette carriere fembloient , pour ainfi dire , s'ac- corder à y faire repréfenter toutes leurs pieces ...
Página xciv
... scene des perfonnages qui ne con- venoient point à la dignité de la tragé- die ; qu'il avoit pouffé trop loin la ma- gnificence du langage tragique , employé fouvent des métaphores trop fortes , des figures trop hardies ; fubftitué à ...
... scene des perfonnages qui ne con- venoient point à la dignité de la tragé- die ; qu'il avoit pouffé trop loin la ma- gnificence du langage tragique , employé fouvent des métaphores trop fortes , des figures trop hardies ; fubftitué à ...
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... scene , en gardant avec exacti- tude toutes les décences , en ne mettant rien fur le théâtre qui n'eût ou ne parût avoir fa raison , en écartant avec adreffe , de la vue du fpectateur , tout ce qui ne doit pas fe paffer fous fes yeux ...
... scene , en gardant avec exacti- tude toutes les décences , en ne mettant rien fur le théâtre qui n'eût ou ne parût avoir fa raison , en écartant avec adreffe , de la vue du fpectateur , tout ce qui ne doit pas fe paffer fous fes yeux ...
Página xcix
... scene tragique . La tragédie prit , à la vérité un air un peu mou , un ton trop plaintif & trop efféminé ; mais fes images étoient animées d'un coloris fi flatteur & fi voluptueux , qu'elles balancerent fouvent les peintures fieres ...
... scene tragique . La tragédie prit , à la vérité un air un peu mou , un ton trop plaintif & trop efféminé ; mais fes images étoient animées d'un coloris fi flatteur & fi voluptueux , qu'elles balancerent fouvent les peintures fieres ...
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... lorsqu'il fallut les éloigner du lieu de la scene amener ou reculer une reconnoiffance préparer des remords , les faire parler avec force : il fut fouvent auffi habile que lui à fufpendre les furprises , ou à les civ DISCOURS.
... lorsqu'il fallut les éloigner du lieu de la scene amener ou reculer une reconnoiffance préparer des remords , les faire parler avec force : il fut fouvent auffi habile que lui à fufpendre les furprises , ou à les civ DISCOURS.
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Términos y frases comunes
acte acteurs affez ainfi Alexandre amour Andromaque Antigone Athenes auffi auroit avoient Axiane Boileau c'eft c'eſt c'étoit caufe ceffe chofe cœur comédie conferver connoître Corneille Créon d'Andromaque d'Euripide d'Hermione deffein devoit difcours Efchyle eſt Étéocle étoient étoit Euripide expreffion faifoit fang fans doute fçavoir fe trouve fecond felon femble fens fentiment feroit fervi fes pieces feul fituation foin foit fon fils fon pere font fous fouvent fpectateur frere ftyle fuccès fuis fuivants fujet fur la fcene fur le théâtre fureur gloire grace Hermione homme imité intéreffant j'ai JEAN RACINE Jocafte jufte laiffe lifoit Louis Racine Madame Madame de Maintenon maniere n'avoit n'eft n'eſt obfervations Orefte paffer paffions paroît penfer pere Brumoy perfonnages perfonne plaifir poéfie poëte Polynice Port-Royal Porus pouvoit préfente prefque premieres éditions Pyrrhus Racine avoit raifon refte réponſe repréfentation s'eft ſcene SCENE PREMIERE Séneque Sophocle talents Taxile Thébaïde Thèbes tion tragédie tragique yeux
Pasajes populares
Página 192 - Sais-tu quel est Pyrrhus ? T'es-tu fait raconter Le nombre des exploits... Mais qui les peut compter? Intrépide, et partout suivi de la victoire, Charmant, fidèle enfin, rien ne manque à sa gloire.
Página 139 - Aristote, bien éloigné de nous demander des héros parfaits, veut. au contraire, que les personnages tragiques, c'est-à-dire ceux dont le malheur fait la catastrophe de la tragédie, ne soient ni tout à fait bons, ni tout à fait méchants.
Página 182 - Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des [mourants, Dans la flamme étouffés, sous le fer expirants. Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue...
Página 124 - Car enfin n'attends pas que j'abaisse ma haine : Je te l'ai déjà dit, César, je suis Romaine, Et, quoique ta captive, un cœur comme le mien De peur de s'oublier ne te demande rien.
Página 77 - ... j'avoue que, quelque défiance que j'eusse de moi-même, je n'ai pu m'empêcher de concevoir quelque opinion de ma tragédie , quand j'ai vu la peine que se sont donnée certaines gens pour la décrier.
Página 75 - D'un amour qui, vers vous, porte tous mes soupirs! J'avouerai qu'autrefois, au milieu d'une armée, Mon cœur ne soupirait que pour la renommée. Mais, hélas! que vos yeux, ces aimables tyrans, Ont produit sur mon cœur des effets différents ! Ce grand nom de vainqueur n'est plus ce qu'il souhaite.
Página lxxxiv - n'aurai point l'honneur d'y aller, répondit-il ; il « ya plus de huit jours que je n'ai vu ma femme « et mes enfants, qui se font une fête de manger « aujourd'hui avec moi une très-belle carpe ; je ne « puis me dispenser de dîner avec eux.
Página 140 - ... avec excès, parce qu'on n'a point pitié d'un scélérat. Il faut donc qu'ils aient une bonté médiocre, c'est-à-dire une vertu capable de foiblesse, et qu'ils tombent dans le malheur par quelque faute qui les fasse plaindre sans les faire détester2.
Página lxxiii - C'est moi qui suis cause de votre malheur ; il est de mon intérêt et de mon honneur de réparer ce que j'ai fait. Votre fortune devient la mienne. Laissez passer ce nuage : je ramènerai le beau temps. — Non, non, Madame, lui répondit-il, vous ne le ramènerez jamais pour moi. — Et pourquoi, reprit-elle, avez-vous une pareille pensée? Doutez-vous de mon cœur, ou de mon crédit?
Página lxxxiii - Ne croyez pas que ce soient mes pièces qui m'attirent les caresses des grands. Corneille fait des vers cent fois plus beaux que les miens, et cependant personne ne le regarde ; on ne l'aime que dans la bouche de ses acteurs. Au lieu que sans fatiguer les gens du monde du récit de mes ouvrages, dont je ne leur parle jamais, je les entretiens de choses qui leur plaisent. Mon talent avec eux n'est pas de leur faire sentir...