Le Bouddha et sa religion

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Didier et Cie, 1862 - 441 pages

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Page 97 - Mais s'ils te frappent de la main ou à coups de pierres, que penseras-tu ?» — « Je penserai qu'ils sont bons et doux, puisqu'ils ne me frappent ni du bâton, ni de l'épée. » « Mais s'ils te frappent du bâton et de l'épée...
Page 32 - ... tion avec tous les mondes. Ayant abandonné toute idée « d'individualité, éteint toute notion, interrompu toute « existence par la voie du calme, elle est invisible en son « essence de vide; ayant épuisé le désir, exempte de pas« sion, empêchant toute production de l'être, elle conduit
Page 97 - Je penserai qu'ils sont hons et doux, puisqu'ils ne me frappent ni du bâton, ni de l'épée. » — Mais s'ils te frappent du bâton et de l'épée, qu'en penseras-tu ? » — Je penserai qu'ils sont bons et doux, puisqu'ils ne me privent pas complètement de la vie.
Page 84 - Bouddha; renversez l'ar« mée de la mort, comme un éléphant renverse une hutle de préceptes moraux qui sont fort simples sans doute , mais que le Bouddha ne devait point négliger, non plus que ne l'a fait aucun réformateur. Les cinq premiers de ces préceptes sont : ne point tuer, ne point voler, ne point commettre d'adultère , ne point mentir, et ne point s'énivrer.
Page 117 - j'ai éprouvé, mon cœur s'émeut involontairement. Les sueurs qui ont « coulé dans mes périls ne sont pas le sujet de cette émotion. Ce corps « a été conservé par les sentiments qui m'animaient. C'est mon but qui « m'a fait risquer ma vie dans des pays où l'on n'est pas sûr de sa con« servation, pour obtenir à tout risque ce qui faisait l'objet de mon es
Page 209 - ... dignement au but de votre sacrifice, en vérité je « n'en serais pas avare. Mais comme je viens des pays
Page 81 - Ces quatre vérités , les voici : D'abord , c'est l'existence de la douleur , dont l'homme est atteint sous une forme ou sous une autre, quelle que soit la condition éclatante ou obscure dans laquelle il naît ici-bas. C'est là un fait malheureusement incontestable , bien qu'il ne porte pas toutes les conséquences qu'ya vues le Bouddhisme; et c'est comme une base inébranlable donnée à tout l'édifice du système.
Page xxxiii - Je n'hesite pas & ajouter que, sauf le Christ tout seul, il n'est point, parmi les fondateurs de religion, de figure plus pure ni plus touchante que celle du Bouddha.
Page 182 - ... une charité sans amour , un monde sans nature et sans Dieu. Que pourrions-nous tirer de pareils enseignements? Et que de choses il nous faudrait oublier pour en devenir les aveugles disciples ! Que de degrés il nous faudrait descendre dans l'échelle des peuples et de la civilisation ! Le seul, mais immense service que le Bouddhisme puisse nous rendre, c'est, par son triste contraste, de nous faire apprécier mieux encore la valeur inestimable de nos croyances , en nous montrant tout ce qu'il...
Page 14 - Ah ! malheur à la jeunesse que la vieillesse doit « détruire ; ah ! malheur à la santé que détruisent « tant de maladies ; ah ! malheur à la vie où l'homme « reste si peu de jours! S'il n'y avait ni vieillesse, « ni maladie, ni mort ! Si la vieillesse, la maladie, la « mort étaient pour toujours enchaînées !

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