Moyen âge. RenaissanceDidier et Cie., 1861 |
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... passé du verbe ouïr , vient par une double syncope de hoc et de illud , réunis et abrégés . Hoc se prononçait o , comme oc se prononce encore dans le midi de la France . Illud a fourni sa première syllabe sur laquelle porte l'accent ...
... passé du verbe ouïr , vient par une double syncope de hoc et de illud , réunis et abrégés . Hoc se prononçait o , comme oc se prononce encore dans le midi de la France . Illud a fourni sa première syllabe sur laquelle porte l'accent ...
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... passé malgré son affi- nité avec le grec , source commune des deux lan- gues . Par une singularité qui mérite d'être remar- quée , ce mot auxiliaire , le roman ne l'emprunte pas aux Germains , qui le possédaient et qui lui en imposent l ...
... passé malgré son affi- nité avec le grec , source commune des deux lan- gues . Par une singularité qui mérite d'être remar- quée , ce mot auxiliaire , le roman ne l'emprunte pas aux Germains , qui le possédaient et qui lui en imposent l ...
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... est le témoin de notre gran- deur dans le passé ; il importe de la maintenir comme instrument de notre influence sur l'avenir du monde . Conservons - lui donc religieusement le génie qui lui est 18 HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE .
... est le témoin de notre gran- deur dans le passé ; il importe de la maintenir comme instrument de notre influence sur l'avenir du monde . Conservons - lui donc religieusement le génie qui lui est 18 HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE .
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... passé sans amener la fin du monde , tout se ranime , et lorsque commencent les croisades , la langue de l'Eglise et la langue vulgaire sont déjà en mesure de suffire à l'éloquence qui enflamme les courages , à la chronique qui raconte ...
... passé sans amener la fin du monde , tout se ranime , et lorsque commencent les croisades , la langue de l'Eglise et la langue vulgaire sont déjà en mesure de suffire à l'éloquence qui enflamme les courages , à la chronique qui raconte ...
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... passer leurs bénévoles auditeurs de l'admiration à la gaieté . Le Renard partageait donc avec Alexandre et les preux de Charlemagne le privilége d'intéresser la foule . On s ... passé . Rien n'est plus naturel que la mise en scène des.
... passer leurs bénévoles auditeurs de l'admiration à la gaieté . Le Renard partageait donc avec Alexandre et les preux de Charlemagne le privilége d'intéresser la foule . On s ... passé . Rien n'est plus naturel que la mise en scène des.
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 366 - Sacrilège meurdrier si on pend un voleur Pour piller un butin de bien peu de valeur, Combien de feux, de fers, de morts et de détresses Mérites-tu, méchant, pour tuer nos déesses?
Page 367 - Son mastin à ses pieds, à son flanc la houlette, Ne dira plus l'ardeur de sa belle Janette: Tout deviendra muet, Echo sera sans voix: Tu deviendras campagne, et en lieu de tes bois, Dont l'ombrage incertain lentement se remue, Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue: Tu perdras ton silence, et haletans d'effroy Ny Satyres ny Pans ne viendront plus chez toy.
Page 474 - C'est lui qui donne ainsi le signalement physique du poète : Aussi lorsque l'on voit un homme par la rue Dont le rabat est sale et la chausse rompue, Ses gregues aux genoux, au coude son pourpoint, Qui soit de pauvre mine et qui soit mal en point; Sans demander son nom, on le peut reconnoistre, Car si ce n'est un poete, au moins il le veut estre1.
Page 420 - Celui qui vous maîtrise tant n'a que deux yeux, n'a que deux mains, n'a qu'un corps et n'a autre chose que ce qu'a le moindre homme du grand nombre infini de vos villes ; sinon qu'il a plus que vous tous : c'est l'avantage que vous lui faites pour vous détruire.
Page 433 - ... feindre cette sotte image, triste, querelleuse, despite , menaceuse , mineuse , et la placer sur un rochier à l'escart, emmy des ronces; fantosme à estonner les gents.
Page 473 - Cognoissez les humeurs qu'il verse dessus nous, Ce qui se fait dessus, ce qui se fait dessous ; Portez une lanterne aux cachots de nature...
Page 474 - L'œil farouche et troublé, l'esprit à l'abandon, Vous viennent accoster comme personnes yvres, Et disent pour bon-jour, « Monsieur, je fais des livres, On les vend au Palais, et les doctes du temps A les lire amusez, n'ont autre passe-temps.
Page 354 - Reverrai-je le clos de ma pauvre maison , Qui m'est une province et beaucoup davantage ! Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux Que des palais romains le front audacieux ; Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine , Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin . Plus mon petit Lire que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la douceur angevine.
Page 363 - Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au soleil A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ! ses...
Page 353 - Que ne me respons-tu maintenant, ô cruelle ? France, France, respons à ma triste querelle : Mais nul, sinon Echo, ne respond à ma voix. Entre les loups cruels j'erre parmy la plaine, Je sens venir l'hyver, de qui la froide haleine D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau.