Étude sur la Chanson de RolandConférence faite à Boulogne-Sur-Mer, 1878 - 75 páginas |
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Étude sur la Chanson de Roland (Classic Reprint) Auguste Angellier No hay ninguna vista previa disponible - 2017 |
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âme Ami Roland Anséis armée Aude Baligant barbe blanche bataille de Cannes beau beauté Bérengier Blancandrin brise l'écu broignes cent mille chanson de Roland chanté Charlemagne Chernuble chevauche ciel cœur combat compagnon comte Roland conquis conseil côté d'Olivier défilé destrier Dieu douce douleur Durendal écu églantier Engelier épée épique épopée épopée nationale Eschyle fleurs frappe Ganelon Gautier de l'Hum Gérier Gérin gonfanons haubert Hauteclaire heaume héros hommes IMPRIMERIE LACHÈSE jamais l'abat mort l'acier L'armée païenne l'arrière-garde l'empereur l'Espagne l'herbe verte l'Iliade l'olifant là-bas LACHÈSE ET DOLBEAU laissant Léon Gautier main Marsile merveilleux mort de Roland mourir moyen âge n'en neveu olifant païens pâme paradis Pinabel pique son cheval plante au corps pleure poëme poésie poing qu'une épopée répond Olivier Roland sent Roncevaux s'écrient sang clair Saragosse Sarrasins sera seul terre terrible tête Thermopiles trahison traître vieille chanson vieille épopée vieux duc Naimes vieux poète voici voilà XIIe siècle
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Página 38 - Dans ta garde dorée il ya bien des reliques : « Une dent de saint Pierre, du sang de saint Basile, « Des cheveux de monseigneur saint Denis, « Du vêtement de la Vierge Marie. « Non, non, ce n'est pas droit que païens te possèdent.
Página 39 - met sous lui son olifant et son épée, Et se tourne la tête du côté des païens. Et pourquoi le fait-il ? Ah ! c'est qu'il veut Faire dire à Charlemagne et à toute l'armée des Francs, Le noble comte, qu'il est mort en conquérant. Il bat sa coulpe, il répète son
Página 17 - D'autre part est l'archevêque Turpin ; II pique son cheval, et monte sur une colline ; Puis s'adresse aux Français, et leur fait ce sermon : « Seigneurs barons, Charles nous a laissés ici, « C'est notre roi : notre devoir est de mourir pour lui. « Chrétienté est en péril, maintenez-la. « II est certain que vous aurez bataille
Página 22 - Et pendant ce temps, en France, il ya une merveilleuse tourmente : Des tempêtes, du vent et du tonnerre, De la pluie et de la grêle démesurément, Des foudres qui tombent souvent et menu, Et (rien n'est plus vrai) un tremblement de terre. Depuis Saint-Michel-du-Péril jusqu'aux Saints de Cologne, Depuis Besançon jusqu'au port de Wissant, Pas une
Página 39 - se prit alors à se souvenir de plusieurs choses -: De tous les pays qu'il a conquis, Et de douce France, et des gens de sa famille, Et de Charlemagne, son seigneur, qui l'a nourri : II ne peut s'empêcher d'en pleurer et de soupirer. Mais il ne veut pas se mettre lui-même en oubli, Et, de nouveau, réclame le pardon de Dieu
Página 18 - Pour guérir vos âmes, je vais vous absoudre ; » Si vous mourez, vous serez tous martyrs : « Dans le grand paradis vos places sont toutes prêtes. » Français descendent de cheval, s'agenouillent à terre, Et l'Archevêque les bénit de par Dieu : « Pour votre pénitence, vous frapperez les païens.
Página 22 - jusqu'aux Saints de Cologne, Depuis Besançon jusqu'au port de Wissant, Pas une maison dont les murs ne crèvent. A midi, il ya grandes ténèbres : II ne fait clair que si le ciel se fend. Tous ceux qui voient ces prodiges en sont dans l'épouvante, Et plusieurs disent
Página 29 - Le comte Roland, à grand'peine, à grande angoisse Et très-douloureusement sonne son olifant. De sa bouche jaillit le sang vermeil, De son front la tempe est rompue ; Mais de son cor le son alla si loin ! Charles l'entend, qui passe aux défilés, Naimes l'entend, les Français l'écoutent, Et le roi dit
Página 37 - 11 s'avance sur la terre d'Espagne, entre en un champ, Monte sur un tertre. Sous deux beaux arbres, 11 ya là quatre perrons de marbre. Roland tombe à l'envers sur l'herbe verte, Et se pâme : car la mort lui est proche. Les puys sont hauts, hauts sont les arbres.
Página 31 - frappe en baron, Tranche les écus à boucles et les lances, Les pieds, les poings, les épaules et les flancs des cavaliers. Qui l'eût vu démembrer ainsi les Sarrasins, Jeter par terre un mort sur l'autre, Celui-là eût eu l'idée d'un brave. Mais Olivier ne veut pas oublier la devise de Charles