Oeuvres complettes de M. Marmontel, historiographe de France ...Née de la Rochelle, 1787 - 569 páginas |
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... la déclamation chantée une mélodie plus agréable pour l'oreille , & , s'il étoit poffible , plus tou- chante pour l'ame que l'expreffion natu- Tome VI , 41830 relle de la parole , fans toutefois con- trarier ni ÉLÉMENS.
... la déclamation chantée une mélodie plus agréable pour l'oreille , & , s'il étoit poffible , plus tou- chante pour l'ame que l'expreffion natu- Tome VI , 41830 relle de la parole , fans toutefois con- trarier ni ÉLÉMENS.
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... oreille sensible qui se plaindra qu'on lui parle en chantant . Les italiens ont trouvé dans cette li- cence une fource intariffable de fenfa- tions délicieuses ; & leur imagination , affez vive pour être encore féduite par une imitation ...
... oreille sensible qui se plaindra qu'on lui parle en chantant . Les italiens ont trouvé dans cette li- cence une fource intariffable de fenfa- tions délicieuses ; & leur imagination , affez vive pour être encore féduite par une imitation ...
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... oreille agréable- ment affectée par une fucceffion ou par un ensemble de fons touchans , de fons harmonieux ? allez au théâtre où l'on chante , & demandez à ce théâtre que l'art du chant y foit porté au plus haut degré d'expreffion & de ...
... oreille agréable- ment affectée par une fucceffion ou par un ensemble de fons touchans , de fons harmonieux ? allez au théâtre où l'on chante , & demandez à ce théâtre que l'art du chant y foit porté au plus haut degré d'expreffion & de ...
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... oreille en lui offrant un plaifir nou- veau de là ces chants phrafés & ca- dencés que Lulli & les italiens de fon temps employoient dans la fcène . Mais quel charme pouvoient avoir des airs le plus fouvent tronqués & mutilés , ou ...
... oreille en lui offrant un plaifir nou- veau de là ces chants phrafés & ca- dencés que Lulli & les italiens de fon temps employoient dans la fcène . Mais quel charme pouvoient avoir des airs le plus fouvent tronqués & mutilés , ou ...
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... oreille ; l'Italie & l'Europe entière ne regrettèrent plus rien . La France elle feule continuoit à s'en- nuyer d'une Mufique monotone , qu'elle applaudiffoit en bâillant , & qu'elle s'obf- tinoit par vanité à faire femblant de chérir ...
... oreille ; l'Italie & l'Europe entière ne regrettèrent plus rien . La France elle feule continuoit à s'en- nuyer d'une Mufique monotone , qu'elle applaudiffoit en bâillant , & qu'elle s'obf- tinoit par vanité à faire femblant de chérir ...
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Términos y frases comunes
affez ainfi arts auffi auroit avoit befoin c'eft c'eſt c'étoit carac caractère caufe cauſe ceffe chant chofe Cicéron compofé confifte Corneille crime Démosthène diftingue doit donner efprit éloquent eſpèce eſt étoient étoit fable fage faifir fans favoir fcène feconde femble fenfible fens fentimens fentiment feroit feul fimple fituation foible foient foin foit font fous fouvent fpectacle fpectateur ftyle fublime fuffit fujet fuppofe fur-tout fyftême fyllabes génie genre goût grecs Hécube Homère hommes Horace ïambes intéreffant jufte l'action l'ame l'art l'efprit l'Eloquence l'expreffion l'illufion l'orateur l'oreille l'Ufage laiffe langage langue lorfque malheur mefure ment Mérope meſure mœurs monieux mouvemens Mufique n'eft n'eſt nature naturel obfervé Orat paffe paffions parler pathétique penfée penſée perfonnages perfonne peuple Philofophie plaifir Poéfie poème poète poffible préciſion préfente prefque quence Quintilien raifon reffemblance rhythme rien Rime Rodogune s'eft ſes Sophocle Stance Style Théâtre tion Tragédie vérité Zaïre
Pasajes populares
Página 369 - Je ne t'ai point aimé, cruel ? Qu'ai-je donc fait ? J'ai dédaigné pour toi les vœux de tous nos princes, Je t'ai cherché moi-même au fond de tes provinces ; J'y suis encor, malgré tes infidélités, Et malgré tous mes Grecs honteux de mes bontés.
Página 229 - Tout ce que nous voyons du monde n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature; nulle idée n'approche de l'étendue de ses espaces; nous avons beau enfler nos conceptions, nous n'enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses : c'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Página 148 - O malheureux Phocas ! ô trop heureux Maurice ! Tu recouvres deux fils pour mourir après toi...
Página 451 - O combien lors aura de veuves La gent qui porte le turban ! Que de sang rougira les fleuves Qui lavent les pieds du Liban ! Que le Bosphore en ses deux rives Aura de sultanes captives...
Página 173 - L'espérance des moissons. Tel, et plus épouvantable, S'en allait ce conquérant, A son pouvoir indomptable Sa colère mesurant. Son front avait une audace Telle que Mars en la Thrace; Et les éclairs de ses yeux Etaient comme d'un tonnerre Qui gronde contre la terre Quand elle a fâché les cieux.
Página 230 - État voisin devenir la province. Pleurez l'autre, pleurez l'irréparable affront Que sa fuite honteuse imprime à notre front; Pleurez le déshonneur de toute notre race, Et l'opprobre éternel qu'il laisse au nom d'Horace.
Página 291 - Les modernes s'en sont saisis : ils ont fait de la tragédie , non pas le tableau des calamités de l'homme esclave de la destinée, mais le tableau des malheurs et des crimes de l'homme esclave de ses passions. Dès lors le ressort de l'action tragique a été dans le cœur de l'homme , et tel est le nouveau système dont Corneille est le créateur.
Página 212 - Traîne , exempt du péril, une éternelle enfance ; Indigne également de vivre & de mourir, On l'abandonne aux mains qui le daignent nourrir.
Página 175 - Le ciel nous vend toujours les biens qu'il nous prodigue ; Vainement un mortel se plaint , et le fatigue De ses cris superflus; L'âme d'un vrai héros , tranquille , courageuse , Sait comme il faut souffrir d'une vie orageuse Le flux et le reflux.
Página 505 - ... avec nous-mêmes. En nous repliant sur cette foule d'idées qui nous viennent par toutes les voies, nous nous sommes fait un plan des procédés de la nature dans l'ordre physique : ce plan est le modèle auquel nous rapportons le composé fictif que la poésie nous présente ; et si elle opère comme il nous semble qu'eut opéré la nature, elle sera dans la vérité.