Oeuvres complettes de M. Marmontel, historiographe de France ...Née de la Rochelle, 1787 - 569 páginas |
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... fenti- ment des apparences de la vérité , & par réflexion des charmes du mensonge : voilà le compofé réel , quoiqu'ineffable , du plaifir que nous font les arts d'imi- tation . J'ai dit que le menfonge étoit tantót dans le moyen ...
... fenti- ment des apparences de la vérité , & par réflexion des charmes du mensonge : voilà le compofé réel , quoiqu'ineffable , du plaifir que nous font les arts d'imi- tation . J'ai dit que le menfonge étoit tantót dans le moyen ...
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... fentiment , chez les différens peuples du monde , nous donnent la folution . La fcène déclamée eft ce qu'il y a de plus reffemblant au ton naturel de la parole . La fcène chantée fans accom- pagnement & fans mesure , eft ce qui ap ...
... fentiment , chez les différens peuples du monde , nous donnent la folution . La fcène déclamée eft ce qu'il y a de plus reffemblant au ton naturel de la parole . La fcène chantée fans accom- pagnement & fans mesure , eft ce qui ap ...
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... fentiment & de la penfée ; qu'en même temps qu'il flatte l'oreille , il touche l'ame ; qu'il parle à l'efprit comme aux fens ; & que dans fa période il réunit le double avantage de faire attendre , dé- firer , & jouir . Tel étoit le ...
... fentiment & de la penfée ; qu'en même temps qu'il flatte l'oreille , il touche l'ame ; qu'il parle à l'efprit comme aux fens ; & que dans fa période il réunit le double avantage de faire attendre , dé- firer , & jouir . Tel étoit le ...
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... fentiment de l'harmonie ne foit point émouffé par la fatigue de n'enten- dre que des accords fans deffein ; & la partie du chant mélodieux & fini , comme celle dont la diftribution doit être fon premier objet , afin que le charme de la ...
... fentiment de l'harmonie ne foit point émouffé par la fatigue de n'enten- dre que des accords fans deffein ; & la partie du chant mélodieux & fini , comme celle dont la diftribution doit être fon premier objet , afin que le charme de la ...
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... fentiment foient altérés en eux par le caprice de l'opinion , des modes , & des convenances ; l'inftin & naturel fuffi- roit à un artifle organifé comme eux , pour l'éclairer & le conduire : mais la na- ture peut deviner & preffentir la ...
... fentiment foient altérés en eux par le caprice de l'opinion , des modes , & des convenances ; l'inftin & naturel fuffi- roit à un artifle organifé comme eux , pour l'éclairer & le conduire : mais la na- ture peut deviner & preffentir la ...
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Términos y frases comunes
affez ainfi arts auffi auroit avoit befoin c'eft c'eſt c'étoit carac caractère caufe cauſe ceffe chant chofe Cicéron compofé confifte Corneille crime Démosthène diftingue doit donner efprit éloquent eſpèce eſt étoient étoit fable fage faifir fans favoir fcène feconde femble fenfible fens fentimens fentiment feroit feul fimple fituation foible foient foin foit font fous fouvent fpectacle fpectateur ftyle fublime fuffit fujet fuppofe fur-tout fyftême fyllabes génie genre goût grecs Hécube Homère hommes Horace ïambes intéreffant jufte l'action l'ame l'art l'efprit l'Eloquence l'expreffion l'illufion l'orateur l'oreille l'Ufage laiffe langage langue lorfque malheur mefure ment Mérope meſure mœurs monieux mouvemens Mufique n'eft n'eſt nature naturel obfervé Orat paffe paffions parler pathétique penfée penſée perfonnages perfonne peuple Philofophie plaifir Poéfie poème poète poffible préciſion préfente prefque quence Quintilien raifon reffemblance rhythme rien Rime Rodogune s'eft ſes Sophocle Stance Style Théâtre tion Tragédie vérité Zaïre
Pasajes populares
Página 369 - Je ne t'ai point aimé, cruel ? Qu'ai-je donc fait ? J'ai dédaigné pour toi les vœux de tous nos princes, Je t'ai cherché moi-même au fond de tes provinces ; J'y suis encor, malgré tes infidélités, Et malgré tous mes Grecs honteux de mes bontés.
Página 229 - Tout ce que nous voyons du monde n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature; nulle idée n'approche de l'étendue de ses espaces; nous avons beau enfler nos conceptions, nous n'enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses : c'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Página 148 - O malheureux Phocas ! ô trop heureux Maurice ! Tu recouvres deux fils pour mourir après toi...
Página 451 - O combien lors aura de veuves La gent qui porte le turban ! Que de sang rougira les fleuves Qui lavent les pieds du Liban ! Que le Bosphore en ses deux rives Aura de sultanes captives...
Página 173 - L'espérance des moissons. Tel, et plus épouvantable, S'en allait ce conquérant, A son pouvoir indomptable Sa colère mesurant. Son front avait une audace Telle que Mars en la Thrace; Et les éclairs de ses yeux Etaient comme d'un tonnerre Qui gronde contre la terre Quand elle a fâché les cieux.
Página 230 - État voisin devenir la province. Pleurez l'autre, pleurez l'irréparable affront Que sa fuite honteuse imprime à notre front; Pleurez le déshonneur de toute notre race, Et l'opprobre éternel qu'il laisse au nom d'Horace.
Página 291 - Les modernes s'en sont saisis : ils ont fait de la tragédie , non pas le tableau des calamités de l'homme esclave de la destinée, mais le tableau des malheurs et des crimes de l'homme esclave de ses passions. Dès lors le ressort de l'action tragique a été dans le cœur de l'homme , et tel est le nouveau système dont Corneille est le créateur.
Página 212 - Traîne , exempt du péril, une éternelle enfance ; Indigne également de vivre & de mourir, On l'abandonne aux mains qui le daignent nourrir.
Página 175 - Le ciel nous vend toujours les biens qu'il nous prodigue ; Vainement un mortel se plaint , et le fatigue De ses cris superflus; L'âme d'un vrai héros , tranquille , courageuse , Sait comme il faut souffrir d'une vie orageuse Le flux et le reflux.
Página 505 - ... avec nous-mêmes. En nous repliant sur cette foule d'idées qui nous viennent par toutes les voies, nous nous sommes fait un plan des procédés de la nature dans l'ordre physique : ce plan est le modèle auquel nous rapportons le composé fictif que la poésie nous présente ; et si elle opère comme il nous semble qu'eut opéré la nature, elle sera dans la vérité.