Le théâtre des Grecs. [Sophocle], Volumen 5

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chez Cussac, libraire, 1786 - 13 páginas

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Página 455 - Sa voix redoutable Trouble les enfers ; Un bruit formidable Gronde dans les airs; Un voile effroyable Couvre l'univers ; La terre tremblante Frémit de terreur ; L'onde turbulente Mugit de fureur ; La lune sanglante Recule d'horreur.
Página 415 - Je ne t'ai point aimé, cruel ? Qu'ai-je donc fait ? J'ai dédaigné pour toi les vœux de tous nos princes, Je t'ai cherché moi-même au fond de tes provinces ; J'y suis encor, malgré tes infidélités, Et malgré tous mes Grecs honteux de mes bontés.
Página 417 - J'ai cru que mes serments me tiendraient lieu d'amour. Mais cet amour l'emporte ; et, par un coup funeste, Andromaque m'arrache un cœur qu'elle déteste : L'un par l'autre entraînés, nous courons à l'autel Nous jurer malgré nous un amour immortel.
Página 440 - Souverains protecteurs des lois de l'hyménée, Dieux garants de la foi que Jason m'a donnée, Vous qu'il prit à témoin d'une immortelle ardeur Quand par un faux serment il vainquit ma pudeur, Voyez de quel mépris vous traite son parjure, Et m'aidez à venger cette commune injure : S'il me peut aujourd'hui chasser impunément, Vous êtes sans pouvoir ou sans ressentiment.
Página 487 - Ma fureur se réveille , et l'amour la ranime. Osons les affranchir du joug qui les opprime ; Couronnons ma vengeance et bornons leur malheur. Que dis-tu, misérable, et que veut ta fureur? Non , pour finir leurs maux , il n'est plus d'autre voie. Un moment de douleur va me combler de joie : Frappons... frappons... UN DES ENFANTS. Ah dieux ! Ma mère ! qu'avez-vous ? L
Página 8 - Mère cruelle, arrête ; éloigne de mes yeux Ces filles de l'enfer, ces spectres odieux. Ils viennent, je les vois : mon supplice s'apprête. Quels horribles serpents leur sifflent sur la tête ' ! ' Et ailleurs ; Où fuirai-je? elle vient ; je la vois ; je suis mort...
Página 441 - S'il me peut aujourd'hui chasser impunément. Vous êtes sans pouvoir ou sans ressentiment. Et vous, troupe savante en noires barbaries, Filles de l'Achéron, pestes, larves, furies, Fières sœurs, si jamais notre commerce étroit Sur vous et vos serpents me donna quelque droit, Sortez de vos cachots avec les mêmes flammes Et les mêmes tourments dont vous gênez les âmes ; Laissez-les quelque temps reposer dans leurs fers...
Página 454 - Que ce triste appareil à mon esprit jaloux. Ces herbes ne sont pas d'une vertu commune : Moi-même en les cueillant je fis pâlir la lune, Quand, les cheveux flottants, le bras et le pied nu, J'en dépouillai jadis un climat inconnu.
Página 11 - Le fuit , autant qu'il peut , de la voix & des yeux. Va par-là, lui dit- il, reviens, détourne, arête, &c...

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