Chansons, Volumen 2

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Manget et Cherbuliez, 1822

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Página 43 - C'était ma fête , et , pour comble de gloire , Tu fus chanté par mes amis, Ton indigence , qui m'honore , Ne m'a point banni de leurs bras. Tous ils sont prêts à nous fêter encore ; Mon vieil ami, ne nous séparons pas.
Página 61 - Vous vieillirez , ô ma belle maîtresse ; Vous vieillirez, et je ne serai plus. Pour moi le temps semble , dans sa vitesse, Compter deux fois les jours que j'ai perdus. Survivez-moi ; mais que l'Âge pénible Vous trouve encor fidèle à mes leçons ; El bonne vieille , au coin d'un feu paisible , De votre ami répétez les chansons.
Página 158 - De tes grandeurs tu sus te faire absoudre, France, et ton nom triomphe des revers. Tu peux tomber, mais c'est comme la foudre, Qui se relève et gronde au haut des airs. Le Rhin aux bords ravis à ta puissance Porte à regret le tribut de ses eaux ; II crie...
Página 83 - Un conquérant , dans sa fortune altière , Se fit un jeu des sceptres et des lois , Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.
Página 62 - Objet chéri , quand mon renom futile De vos vieux ans charmera les douleurs ; A mon portrait , quand votre main débile , Chaque printemps...
Página 175 - Entre amis que la joie inspire, Celui-ci buvait en chantant. Heureux, il s'endort immobile Auprès du vin qu'il célébrait . . . — Encore une étoile qui file, Qui file, file, et disparaît.
Página 121 - L'inconstance emporta mes pas Jusqu'au sein des mers où l'aurore Sourit aux plus riches climats. France adorée ! Douce contrée ! Dieu te devait leurs fécondes chaleurs. Toute l'année, Là, brille ornée De fleurs, de fruits, et de fruits et de fleurs.
Página 43 - SOIS-MOI fidèle, ô pauvre habit que j'aime ! Ensemble nous devenons vieux. Depuis dix ans je te brosse moi-même , Et Socrate n'eût pas fait mieux. Quand le sort à ta mince étoffe Livrerait de nouveaux combats , Imite-moi; résiste en philosophe. Mon vieil ami , ne nous séparons pas. Je nie souviens , car j'ai bonne mémoire , Du premier jour où je te mis.
Página 120 - Oui, voilà les rives de France; Oui, voilà le port vaste et sûr, Voisin des champs où mon enfance S'écoula sous un chaume obscur. France adorée! Douce contrée! Après vingt ans enfin je te revois; De mon village Je vois la plage, Je vois fumer la cime de nos toits. Combien mon âme est attendrie! Là furent mes premiers amours; Là ma mère m'attend toujours. Salut à ma patrie!
Página 18 - Son coursier décharné De loin chez nous l'a ramené. Vers son vieux castel Ce noble mortel Marche en brandissant Un sabre innocent. Chapeau bas ! Chapeau bas ! Gloire au marquis de Carabas ! Aumôniers, châtelains, Vassaux, vavassaux et vilains, C'est moi, dit-il, c'est moi Qui seul ai rétabli mon roi. Mais s'il ne me rend Les droits de mon rang, Avec moi, corbleu ! Il verra beau jeu. Chapeau bas ! chapeau bas...

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