Le théâtre des Grecs. [Sophocle], Volumen 5

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chez Cussac, libraire, 1786 - 13 páginas

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Página 417 - Tu lui parles du cœur, tu la cherches des yeux. Je ne te retiens plus, sauve-toi de ces lieux; Va lui jurer la foi que tu m'avais jurée; Va profaner des dieux la majesté sacrée : Ces dieux, ces justes dieux n'auront pas oublié Que les mêmes serments avec moi t'ont lié. Porte au pied des autels ce cœur qui m'abandonne : Va, cours; mais crains encor d'y trouver Hermione, SCÈNE VI.
Página 439 - S'il me peut aujourd'hui chasser impunément. Vous êtes sans pouvoir ou sans ressentiment. Et vous, troupe savante en noires barbaries, Filles de l'Achéron, pestes, larves, furies, Fières sœurs, si jamais notre commerce étroit Sur vous et vos serpents me donna quelque droit, Sortez de vos cachots avec les mêmes flammes Et les mêmes tourments dont vous gênez les âmes ; Laissez-les quelque temps reposer dans leurs fers...
Página 483 - Ma fureur se réveille , et l'amour la ranime. Osons les affranchir du joug qui les opprime ; Couronnons ma vengeance et bornons leur malheur. Que dis-tu, misérable, et que veut ta fureur? Non , pour finir leurs maux , il n'est plus d'autre voie. Un moment de douleur va me combler de joie : Frappons... frappons... UN DES ENFANTS. Ah dieux ! Ma mère ! qu'avez-vous ? L
Página 8 - Mère cruelle, arrête ; éloigne de mes yeux Ces filles de l'enfer, ces spectres odieux. Ils viennent, je les vois : mon supplice s'apprête. Quels horribles serpents leur sifflent sur la tête ' ! ' Et ailleurs ; Où fuirai-je? elle vient ; je la vois ; je suis mort...
Página 452 - Que ce triste appareil à mon esprit jaloux. Ces herbes ne sont pas d'une vertu commune : Moi-même en les cueillant je fis pâlir la lune, Quand, les cheveux flottants, le bras et le pied nu, J'en dépouillai jadis un climat inconnu.
Página 415 - J'ai cru que mes serments me tiendraient lieu d'amour. Mais cet amour l'emporte ; et, par un coup funeste, Andromaque m'arrache un cœur qu'elle déteste : L'un par l'autre entraînés, nous courons à l'autel Nous jurer malgré nous un amour immortel.
Página 310 - N'a que de faux brillans dont l'éclat l'environne; Et celui dont le Ciel pour un fceptrc a fait choix ». Jufqu'À ce qu'il le porte , en ignore le poids. Mille &: mille douceurs y femblent attachées...
Página 427 - Qu'il coure dans fes Vers de merveille en merveille! Et que tout ce qu'il dit , facile à retenir , • ' .De fon Ouvrage en nous laifle un long fouvenir," Ain.fi , la Tragédie agit , marche , & s'explique.
Página 453 - Un voile effroyable ; Couvre l'univers ; La terre tremblante Frémit de terreur; L'onde turbulente Mugit de fureur ; La lune sanglante Recule d'horreur. Dans le sein de la mort ses noirs...
Página 443 - Tous vos héros enfin tiennent de moi la vie : Je vous les verrai tous posséder sans envie, Je vous les ai sauvés, je vous les cède tous ; Je n'en veux qu'un pour moi, n'en soyez point jaloux. Pour de si bons effets laissez-moi l'infidèle : II est mon crime seul, si je suis criminelle.

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