Œuvres complètes de Voltaire, Volumen 1;Volumen 61la Société Littéraire-typographique, 1785 |
Términos y frases comunes
affez aifé ainfi auffi auteur brachmanes c'eft c'eſt Caftalio chaffé Chine Chinois chofe choſe cinq actes Claudius cœur comédie Comédie-ballet comédiens comique compofa Confucius Defpréaux DIEU difait difcours efprit enfuite eſpèce eſt fage faibleffe fans fatire favait fcène fecond fefait femble femme fentir fervir feul fiècle fingulier foient foit font fous fouvent fpectacles frère ftyle fuccès fuis fuivantes fujet fur le théâtre furtout gens Gervais goût groffières Hamlet homme jamais jéfuites jouer jufqu'à Kien-long l'Avare l'efprit l'empereur l'hiftoire l'hôtel de Bourgogne Laërte laiffer langue lettres long-temps Louis XIV mademoiſelle Mélanges littér Mifanthrope Molière Monfieur Monime mort Moukden n'eft n'eſt nation ouvrage paffer paffion parle penfer père père Amiot perfonne peuple philofophe pièce plaifir Plaute plufieurs poëfie poëme poëte Pope prefque prince qu'un raiſon refte repréſentation repréſentée réuffir ridicule s'eft ſes ſon Tartares Tartuffe Térence théâtre du palais-royal tragédie troupe troupe de Molière
Pasajes populares
Página 152 - Molière eut la jouissance de cette salle jusqu'à la mort de son chef. Elle fut alors accordée à ceux qui eurent le privilège de l'opéra , quoique ce vaisseau soit moins propre encore pour le chant que pour la déclamation.
Página 152 - II n'était ni trop gras ni trop maigre; il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle; il marchait gravement, avait l'air très-sérieux, le nez gros, la bouche grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts, et les divers mouvements qu'il leur donnait lui rendaient la physionomie extrêmement comique.
Página 327 - Véga; il créa le théâtre; il avait un génie plein de force et de fécondité, de naturel et de sublime, sans la moindre étincelle de bon goût et sans la moindre connaissance des règles.
Página 156 - C'était le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et dans la comédie. Molière en prit soin comme de son propre fils.
Página 153 - Les mêmes spectateurs qui applaudissaient aux pièces médiocres des autres auteurs relevaient les moindres défauts de Molière avec aigreur. Les hommes jugent de nous par l'attente qu'ils en ont conçue ; et le moindre défaut d'un auteur célèbre, joint avec les malignités du public, suffit pour faire tomber un bon ouvrage.
Página 79 - Familiarisé avec le trépas, tu le sentis approcher avec cette indifférence que les philosophes s'efforçaient jadis ou d'acquérir ou de montrer; accablé de souffrances au dedans et au dehors, privé de la vue, perdant chaque jour une partie de toi-même, ce n'était que par un excès de vertu que tu n'étais point malheureux, et cette vertu ne te coûtait point d'efforts.
Página 155 - Molière employait une partie de son revenu en libéralités, qui allaient beaucoup plus loin que ce qu'on appelle dans d'autres hommes des charités. Il encourageait...
Página 12 - D'un mot mis en fa place enfeigna le pouvoir. Si Malherbe montra le premier ce que peut le grand art des expreffions placées , il eft donc le premier qui fut élégant.
Página 148 - Il y avait dans cette ville une troupe de comédiens de campagne qui fut abandonnée dès que celle de Molière parut. Quelques acteurs de cette ancienne troupe se joignirent à Molière, et il partit de Lyon pour les états de Languedoc avec une troupe assez...
Página 146 - Avant l'année 1625, il n'y avait point de comédiens fixes à Paris. Quelques farceurs allaient, comme en Italie, de ville en ville : ils jouaient les pièces de Hardy, de Monchrétien ou 10 de Balthazar Baro. Ces auteurs leur vendaient leurs ouvrages dix écus pièce.