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› vieillesse; tous ses sens sont affaiblis, la souffrance a détruit sa force,

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et il est dédaigné par ses proches; il est sans appui; inhabile aux affaires, on l'abandonne comme le bois mort dans la forêt. Mais ce n'est pas » la condition particulière de sa famille. En toute créature la jeunesse est vaincue par la vieillesse; votre père, votre mère, la foule de vos parents » et de vos alliés finiront par la vieillesse aussi; il n'y a pas d'autre issue ⚫ pour les créatures.

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Ainsi donc reprit le prince-la créature ignorante et faible, au » jugement mauvais, est fière de la jeunesse qui l'enivre, et elle ne voit ⚫ pas la vieillesse qui l'attend. Pour moi, je m'en vais. Cocher, détourne > promptement mon char. Moi qui suis aussi la demeure future de la ⚫ vieillesse, qu'ai-je à faire avec le plaisir et la joie? Et le jeune prince, détournant son char, rentra dans la ville, sans aller à Loumbini. (B. St. H.,

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pag. 12).

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Dopo non lungo tempo Giosafatte uscendo di nuovo s'abbattè » in un uomo grave per lunga età, aggrinzato la faccia, fiacche le gambe, curvo, tutto bianco, senza denti e che balbettava. Se ne spaventò il giovinetto, e fatto chiamare il vecchio, domandò spiegazione di quelle strane apparenze. Risposero i seguaci :-Quest'uomo è già di molti anni, e poi che la sua forza è a poco a poco scemata, e le membra infiacchirono, egli venne a tanta miseria, come tu vedi. E quale ne sarà la ⚫ fine? - chiese di nuovo. Risposero: Null'altro lo aspetta che la morte.

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» Ma a tutti avviene cosi, o ad alcuni soltanto?-Soggiunsero quelli :- Se non previene la morte a toglierci di qui, è impossibile nel corso degli anni non venire a questo stato. E in quanti anni avviene codesto agli uomini? e se inevitabilmente li aspetta la morte, o che non c'è mezzo da sfuggirla e non giungere a tanta miseria? — A ciò soggiunsero: -A ottanta, a » cento anni arrivano gli uomini a quella età, poi muoiono. Altro non è possibile; chè la morte è debito di natura, imposto da principio agli » uomini, e nessuno può impedirne la venuta. Come ebbe ciò udito e veduto ⚫ quell'ingegnoso e saggio giovanetto, sospirò dal profondo del suo cuore › e disse: Amara è la vita e piena di ogni affanno e dolore, se così è. Or » come sarebbe l'uomo, aspettando la morte invisibile, libero di cuore; poi che ella non si può evitare e, come dite, non la vede nessuno? - Poi » uscì rimeditò dentro sè le cose dettegli e senza interruzione le andava agitando e pensava spesso alla morte; tanto che da allora visse in affanno. e tormento e n'ebbe durevole dolore. Infatti egli diceva a sè stesso: - Verrà dunque tempo che la morte mi prenderà? E chi, dopo la morte, mi ram. ⚫menterà, poichè il tempo tutto abbandona alla dimenticanza? E se io.

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⚫ morto, mi discioglierò nel nulla? O c'è un'altra vita e un altro mondo?» (B. und J.. pag. 28) [testo, pag. 33].

1 [L. Vis, cap. XIV, pag. 226; Fouc., pag. 182.]

In simile occasione del Buddha è detto: « Une autre fois, il se diri» geait avec une suite nombreuse, par la porte du midi, au jardin de plaisance, quand il aperçut sur le chemin un homme atteint de maladie, » brûlé de la fièvre, le corps tout amaigri et tout souillé, sans compa⚫gnons, sans asile, respirant avec une grande peine, tout essouflé et • paraissant obsédé de la frayeur du mal et des approches de la mort. Après s'être adressé à son cocher, et en avoir reçu la réponse qu'il en > attendait:

est donc comme le jeu d'un rêve,

La santé-dit le jeune prince > et la crainte du mal a donc cette forme insupportable! Quel est l'homme › sage qui, après avoir vu ce qu'elle est, pourra désormais avoir l'idée de » la joie et du plaisir?

» Le prince détourna son char, rentra dans la ville, sans vouloir aller plus loin.

> Une autre fois encore, il se rendait par la porte de l'ouest au jardin de plaisance, quand sur la route il vit un homme mort, placé › dans une bière et recouvert d'une toile. La foule de ses parents tout en » pleurs l'entourait, se lamentant avec de longs gémissements, s'arra

chant les cheveux, se couvrant la tête de poussière, et se frappant la > poitrine en poussant de grands cris. Le prince, prenant encore le cocher » à témoin de ce douloureux spectacle, s'écria:

-Ah! malheur à la jeunesse que la vieillesse doit détruire; ah! > malheur a la santé que détruisent tant de maladies; ah! malheur à la > vie où l'homme reste si peu de jours! S'il n'y avait ni vieillesse, ni maladie, ni mort! Si la vieillesse. la maladie, la mort étaient pour tou› jours enchaînées!» 1 (B. St. Hil., pag. 13.)

Nel Barlaam, come vediamo, i racconti del vecchio e del morto sono raccolti in uno solo. Narrasi poi l'incontro del Buddha con un frate mendicante [bhixu], il quale decise tutta la sua vita avvenire: Une der> nière rencontre2 vint le décider et terminer toutes ses hésitations. Il sortait par la porte du nord, pour se rendre au jardin de plaisance, quand > il vit un bhikshou, ou mendiant, qui paraissait dans tout son extérieur, calme, discipliné, retenu, voué aux pratiques d'un brahmatchari, 3 te

1 [L. Vis., cap. XIV, pag. 228; Fouc,, pag. 183.]

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Ces rencontres diverses sont fameuses dans les légendes bouddhiques. Le roi Açoka avait fait élever des stoupas et des viharas dans tous les lieux où le Bouddha les avait faites. Hiouen-Thsang, au septième siècle de notre ère, vit encore tous ces monuments et leurs ruines. "

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Brahmatchari, ou celui qui marche dans la voie des brahmanes, c'est le nom du jeune brahmane tout le temps qu'il étudie les védas, c'est-à-dire jusqu'à trente-cinq ans à peu près. La condition principale de son noviciat est une chasteté absolue. »

nant les yeux baissés, ne fixant pas ses regards plus loin que la longueur » d'un joug, ayant une tenue accomplie, portant avec dignité le vêtement ⚫ du religieux et le vase aux aumônes.

- Quel est cet homme? demanda le prince.

-Seigneur répondit le cocher- cet homme est un de ceux qu'on > nomme bhikshous; il a renoncé à toutes les joies du désir et il mène une vie très-austère; il s'efforce de se dompter lui-même et s'est fait religieux. Sans passion, sans envie, il s'en va cherchant des aumônes.

- Cela est bon et bien dit-reprit Siddhartha.-L'entrée en religion » a toujours été louée par les sages; elle sera mon recours et le recours ⚫ des autres créatures; elle deviendra pour nous un fruit de vie, de bonheur et d'immortalité.

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» Puis le jeune prince, ayant détourné son char, rentra dans la ⚫ ville sans voir Loumbinî; sa résolution était prise. (B. St. Hil., p. 15.) In modo cosi risoluto, ma con più lungo discorso, narrasi l'incontro di Giosafatte col severo asceta ed eremita Barlamo [testo, da pag. 36 a 178-189: dal capo sesto al ventesimo primo]; ove è colta la occasione di spiegare tutta la credenza cristiana.

Poi che dunque il Buddha determinò di rinunciare ad ogni modo alla corona ed adempiere il grande atto propostosi, lo annuncia al re suo padre. il quale invano cerca trattenerlo e vede alla fine la inutilità delle sue opposizioni (St. H.. pag. 15-17). Anche il padre di Giosafatte procura con tutti i mezzi di ritorre il figliuolo alla nuova religione, riconducendolo alla idolatria; ma senza frutto; così che da ultimo determina di dividere in due il regno testo, pag. 304] e lasciargliene una parte, credendo così di rimutare la sua intenzione di andare a Barlamo. Malvolentieri accetta Giosafatte: poi, mortogli il padre, cede la corona ad un altro e si mette in via per visitare, come aveva determinato, Barlamo. (Cap. 22, 24, 25, 32, 36.)

Il Buddha fugge in secreto dalla reggia; non ostante la vigilanza del padre e de' sudditi, e benchè ne lo sconsigliasse un servo fedele.

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Le roi comprit qu'il n'y avait point à combattre un dessein si bien › arrêté, et dès que le jour parut, il convoqua les Çakyas pour leur apprendre cette triste nouvelle. On résolut de s'opposer par la force à la fuite du prince. On se distribua la garde des portes, et tandis que les jeunes gens faisaient sentinelle, les plus anciens d'entre les vieillards » se répandaient en grand nombre dans toutes les parties de la ville pour > y semer l'alarme et avertir les habitants. Le roi Çoûddhodana lui-même. › entouré de cinq cents jeunes Çâkyas, veillait à la porte du palais, tan

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dis que ses trois frères, oncles du jeune prince, étaient à chacune des

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portes de la ville, et qu'un des principaux Câkyas se tenait au centre

[L. Vis., cap. XIV, pag. 230; Fouc., pag. 184.]

‣ pour faire exécuter tous les ordres avec ponctualité. A l'intérieur du palais, la tante de Siddhartha, Mahâ Pradjâpatî Gaoutamî, dirigeait la vigilance des femmes, et pour les exciter, elle leur disait: -Si, après avoir quitté la royauté et ce pays, il allait loin d'ici errer en religieux, tout ce palais, dès qu'il serait parti, serait rempli de tristesse, et la race du > roi, qui dure depuis si longtemps, serait interrompue.

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> Tous ces efforts étaient vains; dans une des nuits suivantes, quand tous les gardes, fatigués par de longues veilles, étaient assoupis, le jeune prince donna l'ordre à son cocher Tchhandaka de seller son cheval Kantaka, et il put s'échapper de la ville sans que personne l'eût aperçu. > Avant de lui céder, le fidèle serviteur lui avait livré un dernier assaut; et, le visage baigné de pleurs, il l'avait supplié de ne point sacrifier › ainsi sa belle jeunesse pour aller mener la vie misérable d'un mendiant, > et de ne point quitter ce splendide palais, séjour de tous les plaisirs et › de toutes les joies. Mais le prince n'avait point failli devant ces prières » d'un cœur dévoué, et il avait répondu:

. Evités par les sages comme la tête d'un serpent, abandonnés sans retour comme un vase impur, ô Tchhandaka, les désirs, je ne le sais que trop, sont destructeurs de toute vertu; j'ai connu les désirs, et je » n'ai plus de joie. Une pluie de tonnerres, de haches, de piques, de flèches, de fers enflammés, comme les éclairs étincelants ou le sommet

› embrasé d'une montagne, tomberait sur ma tête, que je ne renaîtrais pas » avec le désir d'avoir une maison.

» Il était minuit quand le prince sortit de Kapilavastou. » Hil.. pag. 17.)

(B. St.

Nè altrimenti avviene di Giosa fatte quando egli annunzia a' sudditi la risoluzione di deporre la corona e di abbandonarli. Udite dal popolo e › dalla città queste parole, gran mormorio si levò tosto, e grida e agitazione e tumulto. chè tutti piangevano, e si lamentavano di rimanere orfani. » Lamentavansi e insieme giuravano di non abbandonarlo, ma che lo tratterrebbero e non gli permetterebbero mai di uscire. Gridavano popolo e » magistrati; ma ecco che il re fa cenno alla folla e ordina di tacere: ed egli ricominciò dicendo che cedeva alle loro rimostranze. Poi li accom› miatò pieni di mestizia e coi segni sulle gote del pianto.

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» Poi chiamò a sè uno de' capi, Barachia, uomo che egli ammirava » per la pietà e la santità della vita e che per ciò stimava altamente.... presolo in disparte, gli parlò cordialmente e con ardore lo pregò di ac> cettare il regno, di pascere il popolo nel timore di Dio perchè egli potesse poi andarsene dove bramava. Ma poi s'accorse che Barachia negava e rinunciava dicendo. Ingiusto è, o re, il tuo giudicio, nè seguono le tue

A [L. Vis., cap. XIV, pag. 244; Fouc., pag. 193.]

→ parole i comandi (di Dio). Chè se ti fu insegnato di amare il prossimo ⚫ come te stesso, per quale ragione vuoi tu impormi un carico che ti sforzi di gettare dalle spalle. Se regnare è un bene, serbalo tu il bene; se male › e inciampo per l'anima, a che gettarmelo a' piedi e volermi far cadere? » Allora il re, vistolo fermo, cessò di pregarnelo.

. Ma nel profondo della notte egli scrive al popolo una lettera piena ⚫ di molta sapienza a raccomandare la pietà e quale venerazione dovessero a Dio, che vita offrirgli, che lodi e che ringraziamenti. Da ultimo ordi> nava di non accettare sul trono che Barachia. Lasciò nella camera la lettera, e non visto da alcuno abbandonò il palazzo. » (B. und. J., pag. 267) [testo, pag. 527 seg.]

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Giunto all'aperto, il Buddha rimuta le splendide vesti coll'abito logoro d'un cacciatore:1 Resté seul, le prince voulut se dépouiller des ⚫ derniers insignes de sa caste et de son rang. D'abord, il se coupa ⚫ les cheveux avec son glaive, et les jeta au vent; un religieux ne pouvait > plus porter la chevelure d'un guerrier. Puis, trouvant que des vêtements » précieux lui convenaient moins encore, il échangea les siens qui étaient › en soie de Bénarės (de Kâçî), avec un chasseur qui en avait de tout usés en peau de cerf de couleur jaune. Le chasseur accepta non sans quelque > embarras; car il sentait bien qu'il avait affaire à un personnage de haute > distinction. (St. H., pag. 19.) A ciò si accorda il racconto greço. « Il ⚫ magnanimo Giosa fatte lieto uscì dalla reggia come uomo che rientra al legro a casa, reduce di lungo esilio. Vestiva di fuori gli abiti usati; ma ⚫ aveva sotto la tonaca di pelo che avevagli data Barlamo. Ma trovata nella notte la capanna di un poverello, si spogliò del mantello e, ultima bene⚫ficenza, glielo donò. Così ottenuto, per le preghiere di quel povero e di » molti altri, Iddio a protettore, e ammantatosi della sua grazia e del suo soccorso come di abito di salute e di veste di allegrezza, uscì alla vita » solitaria.» (B. und J., pag. 274) [testo. pag. 337.]

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Çuddhodana seppe della fuga del figliuolo e lo fece inseguire. Ma i messaggeri ritornano senza averlo raggiunto, chè Chandaka che, mandato dal Buddha, muove loro incontro, dimostra la inutilità de' loro sforzi. (St. H.. pag. 20.) Anche Giosafatte è inseguito da' sudditi disperati che vorrebbero impedirne la fuga: lo colgono, rientrano con lui nella città; ma solo vuole annunziare nuovamente la ferma sua risoluzione, consolarli e poi andarsene a' boschi. (B. und J., pag, 268-274) [testo, pag. 329.1

Prima di proseguire, avvertirò che il fedele servo e cocchiere del Buddha, Chandaka, si divide nel racconto greco in due; lo trovammo già nel Barachia, e prima ancora vi appariva in Zardan, guida del principe, e

1 [L. Vis., cap. XV, pag. 277; Fouc., pag. 214.1

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