opinions politiques, et qui se trouveraient dans les forteresses sous son commandement. ART. 14. Quelle que soit la réponse de Vienne, aucune des deux armées ne pourra attaquer l'autre qu'en se prévenant dix jours d'avance. ART. 15. Pendant la suspension d'armes, aucune armée ne fera dés détachemens pour l'armée d'Allemagne. Alexandrie, le 26 prairial an 8 de la République française ( 15 juin 1800). Signé ALEXANDRE BERTHIER; MÉLAS, général de cavalerie. DU TOME PREMIER Pages 1re à 17. - La paix offerte par Bonaparte à l'Angleterre est Haine de Bonaparte contre les ministres anglais. Leur exaspération. - On arme de toute part. - Mésintelligence des cours de Vienne et de SaintPétersbourg. Vaines tentatives pour rallier la coalition. Paul 1er rappelle le général Souwarow. Système de neutralité adopté par la Prusse, la Saxe, le Danemarck et la Suède. L'Autriche sollicitée par la France et par l'Angleterre. Charles quitte le commandement de l'armée. — Il est remplacé par le général Kray. Motifs de cette L'archiduc Π Situation de la France à la reprise des hostilités. -Bonaparte fait cesser l'anarchie; détruit le gouvernement républicain; rétablit l'administra tion. Nouvelle guerre de la Vendée. Les géné raux Hédouville et Brune y sont envoyés avec une partie de l'armée de Hollande. Belle résistance des chefs vendéens. sives. Leurs capitulations succes La Vendée entièrement pacifiée. - Restauration de la monarchie et rappel de la dynastie des Bourbons proposés à Bonaparte. armée de réserve à Dijon, sous les ordres du général Berthier. — Marque des dispositions de Bonaparte. L'armée du Rhin commandée par le général Moreau reçoit des renforts considérables. Revue de 18,000 hommes au champ de Mars. Départ du prince Charles pour Vienne. regrets de tous les peuples allemands. Pages 28 à 32. Justes Position respective des armées. Le général Augereau en Hollande. — Le général prussien Schladen sur la ligne de neutralité. Le baron d'Albini près de Mayence. -Le général Moreau sur le Rhin, en Alsace et en Suisse. L'armée impériale sous les ordres du général Kray sur la rive droite du Rhin. Les armées d'Italie dans les positions qu'elles occupaient à la fin de la campagne. — Les Autrichiens à Coni. Les Français sur le territoire de Génes. et Suchet. Investissement et blocus de Gênes. Situation déplorable de l'armée française dans les Appennins. Masséna en prend le commande ment. - Le général Mélas quitte ses quartiers d'hi ver; — rassemble ses corps, les met en marche. Le général Masséna concentre son armée à la hauteur de Génes et de Savonne. Mouvemens de l'armée autrichienne. Le général Ott repoussé à Sestri du Levant le général Miollis. par Petite guerre d'avant-postes pendant tout le mois de mars. M. de Mélas porte son quartier-général à Caïro. Il attaque toute la ligne française. Réflexions sur la guerre de montagnes. Savantes dispositions du général autrichien. - Opiniâtre résistance des Français contre des forces triples. Beau fait d'arme du général Soult. — Les Impériaux s'emparent de Savonne. Le corps du général Suchet séparé de la droite de l'armée de Masséna rejetée sur Génes. Masséna reprend le Monte Faccio et le MonteCornua. Les Autrichiens prennent d'assaut les retranchemens du col de la Bochetta. Tentative infructueuse de Masséna pour débloquer Savonne et rétablir les communications avec Suchet. Vains `efforts de celui-ci pour seconder le mouvement du général en chef. Combats de Mont-Saint-Jacques. Brillans combats du général Soult sur les sommités des Appennins à Sassello, à la Verreria, à l'Hermette. Bataille de Foltri. |