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Il y a dans ce système une grande confusion. Je reprends une à une les cinq causes qui ont contribué, suivant M. Tailliar, à produire la révolution communale.

Et d'abord, on ne peut donner comme cause les traditions plus ou moins effacées du régime municipal romain. Il y avait des villes, au nord de la France surtout, qui n'avaient rien conservé de ce régime municipal, et des villes nouvelles qui ne l'avaient jamais connu. Dans tous les cas, il n'y aurait point là une cause générale. On peut dire encore que le souvenir et les débris du régime municipal romain n'étaient pas assez forts pour déterminer à eux seuls l'explosion. Si quelques villes essayèrent de raviver, au douzième siècle, les anciennes traditions d'ordre et d'administration, c'est qu'elles étaient poussées par un puissant motif. Connaître ce motif, ce serait connaître la cause réelle du mouvement qui se manifesta dans les villes du nord de la France, au douzième siècle.

2° L'insurrection n'est point une cause, mais un des premiers effets dans la révolution. Quelle a été la cause de l'insurrection?

3o Les concessions royales, l'octroi ou la consécration par les princes des lois communales, ou de libertés et de franchises plus ou moins étendues, marquent le terme et non les origines de la révolution.

4o Les institutions de paix, il est vrai, ont précédé la révolution du douzième siècle, mais elles avaient avec cette révolution une cause commune. Quelle est donc cette cause?

5° L'exemple des villes de la Flandre n'aurait pas suffi non plus pour déterminer la révolution. Il est évident, par les récits contemporains, qu'il n'a exercé aucune influence dans les insurrections de Laon, d'Amiens, et de bien d'autres villes encore. La révolution, on le comprend aisément, aurait eu son entier accomplissement sans l'exemple de la prospérité des riches cités de la Flandre.

On le voit, M. Tailliar s'est mépris

sur les origines ou causes, comme il dit, de la révolution communale. Il a introduit dans sa dissertation une grande confusion en voulant concilier (c'est là son but) tous les systèmes, et en cherchant plusieurs causes pour un fait qui, en réalité, n'en avait qu'une. Nous devons ajouter que les développements donnés par M. Tailliar, à la première partie de son livre, sont fondés sur cette confusion.

Nous ne parlerons point ici des travaux qui ont été entrepris sur l'histoire des villes où s'étaient perpétuées les traditions du régime municipal romain. Nous laisserons de côté Roth, Savigny, Raynouard, et ceux qui, comme Sertorius, Hüllmann, Raumer, Sismondi, Leo, Sclopis, Balbo, etc., ont plus insisté sur les villes d'Allemagne et d'Italie que sur les villes de France. Nous ne devons nous arrêter que sur les ouvrages destinés spécialement à éclaircir les origines et l'établissement des communes françaises. Nous aurions mentionné certainement la dissertation de M. d'Eckstein, si sa théorie sur les ghildes et les associations du moyen âge en général, théorie empruntée à Wilda, n'avait été reproduite récemment en France, dans un livre de M. Augustin Thierry, avec beaucoup plus de force, de clarté et de talent. C'est à ce livre que nous avons hâte d'arriver comme au dernier terme que la science ait atteint sur la question si controversée des

communes.

Nous ne répéterons point ce que M. Augustin Thierry a dit, au commencement du chapitre cinquième des considérations qui précèdent les Récits des temps mérovingiens (*), sur les transformations que la société en général, par des causes diverses, subit dans les Gaules, depuis la chute de l'empire romain et l'invasion des barbares jusqu'au onzième siècle. Nous renvoyons nos lecteurs à ce chapitre. Nous arrivons, de prime abord, aux

(*) Récits des temps mérovingiens, précédés de considérations sur l'histoire de France. Paris, 1840

pages où il montre les causes et les formes de la grande révolution qui éclata dans les villes du nord et du midi de la France vers la fin du onzième siècle. Sur presque tous les points, nous reproduirons à peu près textuellement les paroles de M. Augustin Thierry, de peur d'affaiblir, en changeant la forme si claire et si belle de sa dissertation, la force de ses pensées et de ses arguments.

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Il reste à déterminer toutes les causes et toutes les formes de la lutte tantôt sourde, tantôt violente qui éclata dans les villes pour le rétablis sement de la liberté civile, qui n'était plus qu'un souvenir; à rechercher d'où vint le principe d'une nouvelle vie dans l'organisation municipale ; pourquoi, aux approches du onzième siècle, la population urbaine, selon les paroles d'un contemporain, s'agite et machine la guerre; pourquoi tous les troubles du temps servent la cause de la bourgeoisie, soit qu'elle les excite ou qu'elle s'y mêle, soit qu'elle se soulève pour son propre compte, ou qu'elle prenne parti dans les combats que se livrent les pouvoirs féodaux. Pour toutes les cités qui, une à une, depuis la fin du dixième siècle, réagirent contre leurs évêques, ou d'accord avec ceux-ci contre la seigneurie laïque, les moyens furent divers, mais le but fut le même; il y eut tendance à ramener tout au corps de la cité, et à rendre de nouveau publics et électifs les offices devenus seigneuriaux. Cette tendance fut l'âme de la révolution communale du douzième siècle, révolution préparée de loin, qu'annoncèrent çà et là, durant plus de cent ans,des tentatives isolées, et dont l'explosion générale fut causée par des événements d'un ordre supérieur, et en apparence étrangers aux vicissitudes du régime municipal.

« Il est difficile de mesurer aujourd'hui l'étendue et la profondeur de l'ébranlement social que produisirent, dans la dernière moitié du onzième siècle, la querelle des investitures et la lutte de la papauté contre l'Empire. Tout ce qu'avait fondé la conquête

germanique dans le monde romain se trouva mis en question par cette lutte, la légitimité du pouvoir né de la force matérielle, la domination des armes sur l'esprit, l'invasion des mœurs et de la hiérarchie militaire dans la société civile et dans l'ordre ecclésiastique. Non-seulement les prérogatives de la couronne impériale et sa souveraineté sur l'Italie, mais le principe violent et personnel de la seigneurie féodale partout où elle existait, mais la puissance temporelle des évêques transformés en feudataires, et menant, à ce titre, la vie mondaine avec tous ses excès, se trouvèrent en butte au courant d'opinions et de passions nouvelles soulevé par les prétentions et les réformes de Grégoire VII. Pour soutenir cette grande lutte à la fois religieuse et politique, la papauté mit en œuvre, avec une audace et une habileté prodigieuses, tous les germes de révolution qui existaient alors, soit en deçà, soit au delà des Alpes. Dans l'Italie supérieure, où la dernière des conquêtes barbares avait enraciné les mœurs germaniques, et où la domination des Franks avait ensuite développé, d'une manière systématique, les institutions féodales, la seigneurie des évêques était complète, et là, comme au nord et au centre de la Gaule, il y avait guerre entre cette seigneurie et les restes des constitutions municipales, restes plus puissants que nulle part ailleurs, à cause de la richesse des villes. La suspension des évêques du parti impérial, et les condamnations portées contre ceux qui ne renonçaient pas aux habitudes et aux déréglements des laïques, désorganisèrent plus ou moins le gouvernement de ces grandes cités, et ouvrirent une large voie à l'esprit révolutionnaire qui déjà y fermentait. Il semble qu'au milieu de ce travail de destruction et de renouvellement, les villes de la Lombardie et de la Toscane aient jeté les yeux sur celles de l'État pontifical, l'ancien exarchat de Ravennes, pour y chercher des exemples, soit par affection pour tout ce qui tenait au parti de la papauté, soit parce qu'on se souvenait

que les villes du patrimoine de SaintPierre n'avaient pas subi l'influence de la conquête et de la barbarie lombardes. Depuis qu'elles avaient été détachées de l'empire grec, ces villes étaient régies par la même constitution municipale; dans toutes, il y avait des dignitaires nommés consuls. Ce titre, adopté par les villes qui se reconstituaient, devint le signe et en quelque sorte le drapeau de la réforme municipale; mais en inaugurant ce titre nouveau pour elles, les cités de la haute Italie lui firent signifier autre chose que ce qu'il avait exprimé jusque-là dans les villes de l'Etat romain. Là les consuls étaient de simples conseillers municipaux, non de véritables magistrats ayant puissance et juridiction. Ils devinrent à Pise, à Florence, à Milan, à Gênes, le pouvoir exécutif, dont toutes les attributions leur furent confiées, jusqu'au droit de guerre et de paix; ils eurent le droit de convoquer l'assemblée des citoyens, de rendre des décrets sur toutes les choses d'administration, d'instituer des juges au civil et au criminel et d'être juges eux-mêmes; en un mot, ils furent les représentants d'une sorte de souveraineté urbaine qui se personnifiait en eux. Ayant ainsi trouvé sa forme politique, la réorganisation municipale se poursuivit d'ellemême et pour elle-même; elle ne resta pas bornée aux seules villes d'Italie, dont l'évêque était du parti de l'empire, et le clergé rebelle aux réformes ecclésiastiques. Dans toutes les autres, le consulat électif fut établi de concert par l'évêque et les citoyens. Bien plus, le mouvement ne s'arrêta pas en Italie, il passa les Alpes et se propagea dans la Gaule; il gagna même au bord du Rhin et du Danube les anciennes cités de la Germanie. Comme je l'ai dit plus haut, de nombreuses tentatives avaient eu lieu isolément depuis un siècle pour briser ou modifier, dans les villes, le pouvoir seigneurial, soit des évêques, soit des comtes; l'impulsion partie des cités italiennes vint donc à propos; elle fut l'étincelle qui alluma, de proche en proche, l'incendie dont les matériaux étaient accumulés; elle donna

une direction à la force spontanée de renaissance qui agissait partout sur les vieux débris de la municipalité romaine; en un mot, elle fit, de ce qui n'aurait été sans elle qu'une succession lente et désordonnée d'actes et d'efforts purement locaux, une révolution générale.

« Ici, je me hâte de le dire, il faut distinguer deux choses, la révolution et sa forme. Quant au fond, le mouvement révolutionnaire fut partout identique; en marchant du midi au nord, il ne perdit rien de son énergie, et acquit même, çà et là, un nouveau degré de fougue et d'audace; quant à la forme, cette identité n'eut pas lieu, et, au delà d'une certaine limite, la constitution des villes italiennes ne trouva plus les conditions morales ou matérielles nécessaires à son établissement. Le consulat, dans toute l'énergie de sa nouvelle institution, prit racine sur le tiers méridional de la Gaule, et, partout où il s'établit, il fit disparaître ou rabaissa les titres d'offices municipaux d'une date antérieure. 'Une ligne tirée de l'ouest à l'est, et passant au sud du Poitou, au nord du Limousin, de l'Auvergne et du Lyonnais, marque en France les bornes où s'arrêta ce qu'on peut nommer la réforme consulaire. Sur les terres de l'Empire, le nom de consuls pénétra plus loin, peut-être à cause de la querelle flagrante entre le pape et l'empereur; il parut le long du Rhin, en Lorraine, dans le Hainaut; mais là ce fut une formule seulement, et non la pleine réalité du régime municipal des villes d'Italie et des villes gauloises du midi. Ce régime était quelque chose de trop raffiné, de trop savant pour les municipes dégradés du nord, et même pour ceux du centre de la Gaule; entre le Rhin, la Vienne et le Rhône, l'instrument de régénération politique éréé sur les rives de l'Arno n'avait plus de prise, ou demeurait sans efficacité. Aussi, sur les deux tiers septentrionaux dejla France actuelle, le mouvement donné pour la renaissance des villes, pour la formation de leurs habitants en corporations régies par elles-mêmes,

eut-il besoin d'un autre ressort que l'imitation des cités italiennes. Il fallut qu'un mobile plus simple, plus élémentaire, en quelque sorte, qu'une force indigène, vînt se joindre à l'impulsion communiquée de par delà des Alpes. Ce second mouvement de la révolution communale eut pour principe les traditions les plus étrangères au premier; pour expliquer sa nature et distinguer les résultats qui lui sont propres, je suis contraint de faire une digression, et de passer brusquement de la tradition romaine à la tradition germanique. »

Ici, M. Aug. Thierry parle de la ghilde, et de l'influence de cette ancienne institution germanique sur la régénération des villes du nord de la France. Nous exposerons brièvement sa théorie.

<< Dans l'ancienne Scandinavie, ceux qui se réunissaient aux époques solennelles pour sacrifier ensemble, terminaient la cérémonie par un festin religieux. Assis autour du feu et de la chaudière du sacrifice, ils buvaient à la ronde, et vidaient successivement trois cornes remplies de bière, l'une pour les dieux, l'autre pour les braves du vieux temps, la troisième pour les parents et les amis dont les tombes, marquées par des monticules de gazon, se voyaient çà et là dans la plaine; on appelait celle-ci la coupe de l'amitié. Le nom d'amitié, minne, se donnait aussi quelquefois à la réunion de ceux qui offraient en commun le sacrifice, et, d'ordinaire, cette réunion était appelée ghilde, c'est-à-dire, banquet à frais communs; mot qui signifiait aussi association ou confrérie, parce que tous les cosacrifiants promettaient, par serment, de se défendre l'un l'autre et de s'entr'aider comme des frères. Cette promesse de secours et d'appui comprenait tous les périls, tous les grands accidents de la vie; il y avait assurance mutuelle contre les voies de fait et les injures, contre l'incendie et le naufrage, et aussi contre les poursuites légales encourues pour des crimes et des délits même avérés. »

Après avoir ainsi parlé du caractère

général des ghildes scandinaves et germaniques, M. Augustin Thierry suit les transformations qu'elles subirent, sous l'influence du christianisme, par exemple, sans rien perdre toutefois de leur caractère originel. Suivant lui, les Germains les apportèrent avec eux dans tous les pays où ils s'établirent. «< On peut croire, dit-il, qu'elles figurèrent parmi les causes, ignorées aujourd'hui, de l'anarchie mérovingienne, de cette ère d'indiscipline qui précéda l'établissement de la seconde race. » Il voit des ghildes dans toutes les associations qui sont prohibées par les Capitulaires. C'est là que, pour montrer le véritable caractère des anciennes associations germaniques modifiées sous l'empire des idées chrétiennes, il donne quelques articles de la ghilde du roi Eric, dont les statuts furent rédigés au treizième siècle. Ces réunions traditionnelles, venues de la Scandinavie et de la Germanie, se continuèrent pendant le moyen âge, et M. Augustin Thierry reconnaît une ghilde dans la grande confédération des paysans de la Normandie contre les seigneurs et les chevaliers. « Ce ne fut pas sans doute pour la première fois, dit-il, qu'au commencement du onzième siècle, l'instinct de liberté se fit une arme de la pratique des associations sous le serment; et, dans le cours de ce siècle de crise sociale, l'instinct de l'ordre, qui, non plus que l'autre, ne périt jamais, tenta de créer, à l'aide de cette pratique, une grande institution de paix et de sécurité. La fameuse trêve de Dieu, selon ses derniers règlements, promulgués en 1095, fut une véritable ghilde; et, dans les premières années du douzième siècle, Louis le Gros, cet infatigable mainteneur de la paix publique, établit dans son royaume, par l'autorité des évêques, et avec le concours des prêtres de paroisse, une fédération de défense intérieure contre le brigandage des seigneurs de châteaux et de défense extérieure contre les hostilités des Normands. Le seul historien qui mentionne cet établissement le dési

gne par le nom de communauté populaire. C'étaient là de nobles applications du principe actif et sérieux de la vieille ghilde germanique; mais elles n'eurent qu'une existence et une action passagères; elles s'étendaient à de trop grands espaces de territoire, elles avaient besoin de la réunion d'un trop grand nombre de volontés diverses, et dépendaient trop du plus ou moins d'enthousiasme inspiré par la prédication religieuse. A côté d'elles, une autre application de la ghilde, toute locale et toute politique, produisit quelque chose de bien plus durable et de bien plus efficace pour la renaissance de notre civilisation, la commune jurée. Née au sein des villes de la Gaule septentrionale, la commune jurée, institution de paix au dedans et de lutte au dehors, eut pour ces villes la même vertu régénératrice que le consulat pour les villes du Midi. Elle fut le second instrument, la seconde forme de la révolution du douzième siècle.... La ville qui s'avisa la première de former une association de garantie mutuelle, restreinte à ses habitants seuls et obligatoire pour eux tous, fut la créatrice d'un nouveau type de liberté et de communauté municipales. La ghilde, non plus mobile au gré des chances de l'affiliation volontaire, mais fixée invariablement sur une base et dans des limites territoriales, mais bornée à la protection des droits civils et des intérêts publics, tel était l'élément de cette forme de constitution urbaine, aussi originale dans son genre que la municipalité consulaire l'était dans le sien, aussi puissante pour rallier une société asservie et à demi dissoute que le consulat pouvait l'être pour retremper et fortifier une société encore unie et compacte dans l'enceinte des mêmes murailles. »

Nous savons maintenant sous l'influence de quel principe s'accomplit, dans le nord de la France, d'après M. Aug. Thierry, ce qu'on est convenu d'appeler la révolution communale. Ce principe, ce fut l'ancienne ghilde germanique. Il est inutile de

suivre plus loin M. Aug. Thierry dans ses développements. Nous ne citerons plus qu'un court passage où il signale la persistance du principe de la ghilde même après l'établissement des communes. « La révolution, dit-il, d'où sortirent les communes jurées, n'épuisa pas tout ce qu'il y avait de vie et de puissance, pour le bien comme pour le mal, dans la pratique des associations sous le serment. Trois sortes de confréries subsistèrent depuis le douzième siècle, à côté des communes ou dans leur sein: la confrérie de faction, usitée principalement chez la noblesse; la confrérie pieuse, bornée aux œuvres de religion et de pure charité; enfin la confrérie de commerce ou d'arts et métiers. Ce dernier genre d'association, d'une grande importance historique par sa durée et ses résultats sociaux, eut cela de remarquable, qu'il naquit, de même que la commune urbaine, d'une application de la ghilde à quelque chose de préexistant, aux corporations ou colléges d'ouvriers qui étaient d'origine romaine. >>

Telle est la plus récente des théories qui ont été émises sur l'origine et l'établissement des communes francaises. Ceux qui liront le cinquième chapitre des Considérations qui précèdent les Récits des temps mérovingiens, trouveront un si grand enchaînement dans les idées, tant de force dans les raisonnements, et tant de clarté dans l'exposition, qu'ils seront tentés d'admettre, sans examen et sans restriction, les opinions de M. Aug. Thierry. Nous croyons, nous , que ce chapitre a fait faire un grand pas à la science; et cependant nous ne pensons pas que tout soit également vrai dans les assertions de l'illustre historien; nous ne pensons pas que l'influence des révolutions de l'Italie, au midi, celle des associations germaniques, au nord, dans les limites qu'il leur assigne, aient été aussi marquées, aussi puissantes et aussi décisives qu'il le prétend. Mais notre intention n'est pas de nous engager dans une discussion où nous aurions contre nous un grand nom,

et

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