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quittez pas! ne vous retirez pas, nous vous soutiendrons! » Alors Collotd'Herbois reprit : « Fort de votre assistance, le comité de salut public ne cédera pas aux intrigants; il prend des mesures fortes et rigoureuses, et, dûtil périr, il ne reculera pas devant une tâche glorieuse! >>> La société des Jacobins envoya aussitôt une députation aux cordeliers, qui finirent par se rendre à la raison, et par retirer le voile qu'ils avaient mis sur la déclaration des droits de l'homme.

Vainement, le 20 mars, les dantonistes firent un dernier effort à la Convention pour renverser le comité de salut public et le comité de sûreté générale, qu'il entraînait dans sa sphère; Couthon, Moïse, Bayle et Robespierre les repoussèrent avec avantage. Cette double victoire ne tarda pas à devenir fatale aux hébertistes et aux dantonistes, qui portèrent leur tête sur l'échafaud, Hébert et ses principaux partisans, le 24 mars (4 germinal), et Danton et les siens, le 14 du même mois (4 avril).

Déjà le 7 germinal (27 mars), le comité avait obtenu le licenciement de l'armée révolutionnaire, toute dévouée aux hébertistes, et qui s'était souillée par d'horribles excès. Le 12 germinal (1er avril), il avait fait décréter une réforme encore plus importante. Dans la séance de ce jour, l'Assemblée nationale consentit, sur la demande de Carnot, à la suppression du conseil des ministres, et au remplacement des six ministères par douze commissions administratives rattachées au comité de salut public, sous l'autorité de la Convention. Le droit de préhension fut attribué exclusivement, sous la surveillance du comité de salut public, à la commission chargée du commerce et des approvisionnements. L'article 20 du décret portait : « Les membres des commissions et leurs adjoints seront nommés par la Convention nationale, sur la présentation du comité de salut public. Ces commissions organiseront sans délai deurs bureaux, sous l'approbation du comité de salut public. Les nominations des employés

lui seront également soumises, et devront être confirmées par lui. » Le discours remarquable que prononça alors Carnot renferme un tableau complet des différents ressorts du gouvernement révolutionnaire. L'enchaînement des pouvoirs y est exposé avec autant de grandeur que de clarté:-premièrement, le peuple, qui cherche la lumière et la direction qu'il doit prendre, mais qui, ne pouvant délibérer en assemblée générale, se forme en assemblées d'arrondissement pour élire les mandataires qu'il charge de le représenter dans une assemblée nationale; -deuxièmement, la Convention, conservatrice des droits qui assurent la liberté du peuple, et qui ne peut oublier que son enceinte ne doit jamais offrir aux nations qu'un grand spectacle; que quiconque y apporte des discussions étrangères aux intérêts du peuple, quiconque affaiblit dans l'opinion l'idée de tout ce que la puissance offre de plus imposant, de tout ce que la vertu offre de plus géné reux, de tout ce que les mœurs et le courage offrent de plus propre à élever, à intéresser les âmes, méconnaît la sublimité de sa mission, avilit la majesté d'un peuple que la nature, la liberté, la rage impuissante des rois ligués contre lui, ses maux, sa constance, ses sacrifices, ont rendu le premier des peuples dont il soit fait mention dans les annales de l'univers; troisièmement, le comité de salut public, émanation directe, partie intégrante et amovible de la Convention, chargé de tous les objets d'une importance secondaire ou qui ne peuvent être discutés en assemblée générale, et placé au centre de l'exécution pour mettre entre les divers agents de l'action immédiate, qui aboutissent à lui, la concordance nécessaire à leur imprimer le mouvement qu'exige le prodigieux ensemble d'une nation de vingt-cing millions d'hommes;-quatrièmement, les douze commissions, qui, rattachées au comité de salut public, embrassent tout le système de l'exécution des lois; avant tout, la raison qui plane au-dessus du gou

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vernement, au-dessus de la Convention, au-dessus du peuple lui-même.

La suppression du conseil des ministres, qui n'avait que trop souvent entravé la marche des affaires par ses hésitations et par les intrigues auxquelles il servait de prétexte ou d'instrument, donnait enfin au comité de salut public une plus grande liberté d'action. A partir de cette époque, en effet, commença l'apogée de sa puissance. Il avait réprimé l'insurrection des Girondins, il avait repris Toulon et chassé les étrangers du cœur de la France, il venait de dompter les hébertistes et les dantonistes, le conseil des ministres était supprimé le comité de sûreté générale, reflet presque toujours exact des sentiments de la majorité de la Convention, subissait l'ascendant du nouveau pouvoir. Cependant il restait encore la Commune, qui continuait à faire mauvais usage de l'influence extraordinaire qu'elle avait acquise après la révolution du 31 mai, et qui donnait au peuple l'exemple de la démagogie et de l'irréligion. Soutenu par le club des jacobins, le comité de salut public parvint, non sans de grands efforts, à la faire rentrer dans le devoir, et à déjouer les intrigues des contre-révolutionnaires, parents ou amis des émigrés, agents de l'étranger comme eux, et feignant un républicanisme effréné pour pousser la révolution aux excès, et la faire expirer dans les convulsions de l'anarchie. On sait quelle part Robespierre prit à cette victoire, et avec quel courage il risqua sa popularité, dans le but d'arracher la France aux embrassements impurs de l'athéisme. Le 20 prairial (9 juin), à la suite d'un magnifique discours, souvent interrompu par les applaudissements, il fit décréter par la Convention que le peuple français avait toujours cru à l'existence de l'Etre suprême et à l'immortalité de l'âme. L'article 3 du décret présenté par lui allait plus loin; il reproduisait, dans un style révolutionnaire, l'esprit de quelques-unes des plus belles maximes de l'Évangile. Il était ainsi conçu: « Le peuple français

met au premier rang de ses devoirs de déserter la mauvaise foi et la tyrannie, de punir les tyrans et les traîtres, de secourir les malheureux, de respecter les faibles, de défendre les opprimés, de faire aux autres tout e bien qu'on peut, et de n'être injuste envers personne. » La réponse de Carnot à l'orateur des jacobins est également remplie de passages de la plus grande beauté.

«...

Ce dernier triomphe remporté sur la Commune et sur les ultra-révolutionnaires porta à son comble le pouvoir du comité de salut public. Alors tout trembla devant lui; plus on avait voulu restreindre ses attributions, plus elles devinrent étendues, et il se trouva en possession d'une véritable dictature. Le comité de salut public, dit M. Mignet, disposa de tout sous le nom de la Convention qui lui servait d'instrument. C'était lui qui nommait et destituait les généraux, les ministres, les commissaires - représentants, les juges, les jurés. Par ses commissaires, les armées et les généraux étaient sous sa dépendance, et il dirigeait d'une manière souveraine les départements; par la loi des suspects, il disposait de toutes les personnes ; par le tribunal révolutionnaire, de toutes les existences; par les réquisitions et de maximum, de toutes les fortunes; par la Convention effrayée, des décrets d'arrestation contre ses propres membres. >>

Si ces hommes étaient restés unis, rien n'aurait pu rompre un pareil faisceau; malheureusement trop de causes tendaient à les diviser, pour que la mésintelligence ne se glissât pas parmi eux, dès que l'existence du pays aurait cessé d'être en danger. Par sa nature même, le gouvernement révolutionnaire était une exception à laquelle il fallait s'empresser de substituer un gouvernement régulier pour mettre un terme aux moyens terribles qui seuls avaient permis de sauver la France. Mais si les dictateurs avaient été assez heureux pour tomber d'accord sur toutes les grandes questions de salut public, il n'était guère possible qu'ils

s'entendissent de même sur la manière de concevoir les modifications à introduire dans la nouvelle organisation gouvernementale.

l'éta

C'est du moins ce qui arriva. Quelques membres du comité persistèrent dans la croyance que l'unité politique pouvait subsister sans un chef quelconque chargé de la représenter; quelques autres travaillèrent blissement d'une présidence dans le genre de celle des États-Unis d'Amérique; ceux-ci se montrèrent partisans d'une démocratie excessive; ceux-là inclinèrent vers une réconciliation entre le peuple et la bourgeoisie; d'autres, prévoyant les malheurs qui allaient arriver, se prononcèrent pour le maintien du statu quo. Le désaccord augmenta insensiblement; et, malgré quelques tentatives de rapprochement, il passa à l'état d'hostilité; les rivalités vinrent encore envenimer la querelle. La mort de HéraultSéchelles, et l'absence de Saint-André et de Prieur de la Marne, en mission permanente, réduisaient à neuf le nombre des membres présents aux délibérations du comité. Une chose bien remarquable, c'est que ces neuf membres se classèrent instinctivement én trois triumvirats d'une part, Robespierre, Couthon et Saint-Just; d'une autre, Billaud-Varennes, Collot-d'Herbois et Barrère; d'une autre encore, Carnot, Prieur de la Côte-d'Or et Robert-Lindet. Le triumvirat dont Robespierre était le chef ne voyait de remède que dans une réforme qui donnerait enfin un président à la république. Il n'avait provoqué la loi terrible du 22 prairial que dans l'espoir d'intimider et de punir au besoin les grands coupables qui profitaient de leur titre de conventionnels pour conserver l'impunité et éterniser le régime exceptionnel dont ils profitaient avec tant de scandale. En réalité, il se proposait d'abolir la terreur, aussitôt après l'établissement d'un gouvernement régulier; ses censeurs les plus sévères ont avoué qu'il avait préparé un projet d'amnistie, et ce ne fut qu'après le 9 thermidor que les vain

queurs purent rejeter sur la mémoire des vaincus la responsabilité de toutes les cruautés commises. Le triumvirat soumis à l'influence de Billaud-Varennes représentait tous les sentiments les plus ultra-révolutionnaires; dominé par une sombre jalousie contre Robespierre, qu'il espérait supplanter, Billaud - Varennes dominait Collotd'Herbois, non moins terroriste que lui, et il avait eu l'art de s'attacher Barrère, homme plus faible que cruel, mais qu'un vieux levain de fédéralisme aveuglait sur les idées gouvernementales de Robespierre. Le triumvirat où figurait Carnot redoutait avant tout une rupture; composé d'hommes modérés en politique, et exclusivement occupés de travaux militaires, il voulait que le comité restât uni, pour concentrer toutes ses forces contre l'étranger. Billaud-Varennes, qui spéculait sur la désunion, s'efforça de prouver que c'était Robespierre qui prenait l'offensive. Ses collègues le crurent d'autant plus facilement, que, depuis plusieurs semaines, Maximilien avait cessé de venir au comité. Une autre considération les rassura sur les sentiments de Billaud - Varennes, ce fut sa liaison avec Barrère, qui, jusque-là, ne s'était pas fait remarquer par autant d'exagération que son ami; enfin, la dureté flegmatique de SaintJust, qui n'avait rien d'un jeune homme que l'âge; son dogmatisme doctoral, sa crudité si souvent insultante, achevèrent de les indisposer, et ils prirent parti contre Robespierre, qui avait le tort d'être absent. L'exemple de la majorité du comité de salut public entraîna le comité de sûreté générale, où Le Bas et David tenaient seuls pour Maximilien. Le comité de sûreté générale ne pouvait pardonner à Saint-Just, à Couthon et à Robespierre d'avoir accepté la direction du bureau de police générale, qui empiétait sur ses attributions, et qui tendait à le réduire à la nullité, résultat d'autant plus désirable, que ce comité avait déshonoré la révolution par d'norribles excès. Tout ce qu'il restait de dantonistes et d'hébertistes

à la Convention vint grossir ce premier noyau; et, pour comble de malheur, la Plaine, qui, depuis quelque temps, appuyait de ses votes la politique modérée de Robespierre, n'eut pas honte de le trahir, et de faire cause commune avec les thermidoriens contre l'homme qui avait sauvé la vie aux soixante-treize membres de la Gironde détenus en prison. Devant une telle coalition, Robespierre devait succomber; il succomba, en effet, le 27 juillet 1794, un an, jour pour jour, après son entrée dans le comité de salut public, qui, décimé par cet événement, ne tarda pas à être entraîné dans la chute des triumvirs.

Troisième période. Le 9 thermidor, la Convention prit sa revanche du 31 mai. La coalition des rois était à moitié vaincue, la Commune et les factions avaient été abattues, le salut de l'État ne pouvait plus inspirer de craintes sérieuses; on se crut en droit de payer d'ingratitude les anciens services, et de se délivrer du comité qui avait accompli de si grandes choses. Il ne suffisait pas d'avoir envoyé au supplice Robespierre, Saint-Just et Couthon, il ne suffisait pas d'avoir enveloppé dans leur ruine Robespierre jeune, Le Bas et une centaine de leurs amis, on voulut, sinon se défaire sur-le-champ de tous les anciens membres du comité, du moins paralyser leur influence en leur adjoignant des thermidoriens pour collègues. La mort de Hérault-Séchelles, celle de Robespierre, de Saint-Just et de Couthon n'avaient laissé que quatre places vacantes; pour enlever aux membres survivants tout espoir de domination, on regarda Jean Bon-SaintAndré et Prieur de la Marne comme démissionnaires pour cause d'absence, ce qui porta à six le nombre des membres à remplacer. En conséquence, le 14 thermidor (1er août 1794), Tallien, Eschassériaux (la Vierge ), Bréard, Laloi, Treilhard et Thuriot furent nommés membres du comité de salut public. Ainsi, les six anciens membres du comité se trouvèrent hors d'état de soutenir la lutte contre les intrus

qui, peu de jours après, forcèrent Billaud-Varennes et Collot-d'Herbois d'abord, puis ensuite Barrère à donner leur démission. On ne conserva que Carnot, Prieur de la Côte-d'Or et Robert-Lindet, parce qu'on ne pouvait se passer de leurs talents pour achever de vaincre la coalition. Mais ce qui porta surtout un coup terrible à la puissance du comité de salut public, ce qui dénatura complétement l'esprit de l'institution, c'est qu'il fut décidé qu'à l'avenir ses membres seraient renouvelés par quart tous les mois. Pour plus de précautions encore, la Convention réorganisa les comités, les rendit tout à fait indépendants les uns des autres, et les fit surveiller plus activement encore par le comité de sûreté générale, encouragé dans ses fonctions de grande police. Dès lors, il n'y eut plus de comité de gouvernement; ce fut l'assemblée qui gouverna ou plutôt qui essaya de gouverner elle-même par l’intermédiaire de ses comités. Les héritiers du grand comité de salut public n'eurent plus en partage que les affaires diplomatiques et les opérations militaires.

Pour se faire une idée des sentiments mesquins de défiance qui dominaient la majorité de la Convention, il faut lire la discussion qui eut lieu, dans son sein, le 18 fructidor (an II), au sujet de la nouvelle organisation des comités. Poultier, Rewbell, et Lequinio surtout, se distinguèrent dans cette croisade contre tout genre de supériorité; ils allèrent jusqu'à nier que jamais homme fût plus nécessaire qu'un autre. « Citoyens, s'écriait Rewbell, si la raison seule ne pouvait nous convaincre qu'un exemple que nous a donné une ancienne république ne soit pas perdu pour nous, Epaminondas avait déjà rendu les services les plus importants à sa patrie. Eh bien ! dans un renouvellement de magistrature, pour prouver qu'un homme n'est jamais nécessaire dans une république, il fut nommé inspecteur des égoûts. Quoique nous n'ayons pas encore beaucoup d'Epaminondas parmi nous, ne

soyons pas moins jaloux que les Thébains de prouver que la liberté n'admet point d'hommes nécessaires. Ainsi plus d'hommes nécessaires, plus de dominateurs; vous devez vous interdire la faculté de perpétuer le pouvoir dans les mêmes mains, sans quoi vous n'avez rien fait pour la liberté publique. Je propose done, au lieu de la rédaction du projet portant que les membres sortants des comités de salut public et de sûreté générale ne seront rééligibles dans le même comité qu'après l'intervalle d'un mois, de décréter que les membres de l'un des deux comités de salut public et de sûreté générale ne pourront être élus membres de l'autre comité et réélus dans le même comité qu'un mois après leur sortie. » Cette proposition fut adoptée au milieu des plus vifs applaudissements. Lequinio alla encore plus loin : « Je demande, dit-il, à faire un amendement à la proposition de Rewbell. Je propose de décréter que les membres des comités de salut public et de sûreté générale, sortant par quart tous les mois, ne puissent y être rééligibles qu'après quatre mois. Sans cette précaution, vous courez les risques de voir la formation de chacun de ces deux comités rouler sur une vingtaine de représentants, qui formeront une sorte de comité permanent, dont les membres auront alternativement un congé d'un mois. Et vous en voyez tous les dangers; nous sommes tous purs; mais lorsqu'il s'agit des intérêts du peuple, toutes les possibilités doivent se calculer. Or, quand on connaît le cœur humain, on sait com

mande que l'on décrète ma proposition. » Il faut dire, à la louange de la Convention, qu'elle passa à l'ordre du jour; mais elle approuva les considérations sur lesquelles Lequinio avait appuyé sa motion. Le décret de réorganisation des comités en fixait le nombre à seize, et les déclarait indépendants les uns des autres, pour mieux les retenir sous le contrôle de la Convention. Voici le titre II de cette même loi, pour ce qui est relatif aux attributions du comité de salut public: « Article 1er. Le comité de salut public aura sous sa surveillance directe et active:

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« Les relations extérieures ;

L'organisation et la levée des troupes de terre;

« L'exercice et la discipline des gens de guerre;

« Les plans de campagne, mouvements et opérations militaires; « La levée des gens de mer;

« Les classes et organisation de l'armée navale;

« La défense des colonies;

« La direction des forces et expéditions maritimes, et la construction des vaisseaux et agrès;

« Les manufactures de toute espèce d'armes; les fonderies, les bouches à feu et machines de guerre, les poudres, les salpêtres, les munitions de guerre, les magasins et arsenaux pour la guerre et la marine;

« Le travail des ports, la défense des côtes, les fortifications et les travaux défensifs de la frontière, les bâtiments militaires;

« Les remontes, charrois, convois et

« Les hôpitaux militaires;

L'importation, la circulation intérieure, l'exportation des denrées de toute espèce;

bien facilement on s'accoutume à boire - relais militaires; dans la coupe de l'ambition; tel est entré pur dans la carrière, que la jouissance du pouvoir a bientôt perverti. On vous dira que vous ne réélirez que les hommes qui en seront dignes; mais je vous répéterai ce que vous a dit Rewbell: il ne faut point dans la république d'homme nécessaire. Quant au secret, ou vous en croyez tous les représentants également capables, ou bien vous devez décréter la permanence des premiers élus. Je de

« Les magasins nationaux ; « Les subsistances des armées; << Leurs fournitures en effets d'habillement, équipement, casernement et campement.

«Ila seul le droit de réquisition sur les personnes et les choses.

<< Ila le droit de faire arrêter les fonc

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