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marche que les orgies des hébertistes; enfin, dans le sein même du comité, des germes de division, qui, sans des efforts de patriotisme et d'abnégation qu'on ne saurait assez louer, auraient tout perdu. Quelques mois plus tard, la révolte des girondins et des royalistes était vaincue, la Commune réprimée, les dantonistes et les hébertistes réduits à l'obéissance, les armées étrangères battues et en retraite. Un peu plus d'une année après, l'histoire avait à enregistrer vingt-sept victoires, dont huit en bataille rangée, cent vingt combats, quatre-vingt mille ennemis tués, quatre-vingt-onze mille faits prisonniers, cent seize places fortes ou villes importantes conquises, dont seize après siége et blocus, deux cent trente-sept forts ou redoutes enlevés, trois mille bouches à feu, soixante et dix mille fusils,dix-neuf cents milliers de poudre, quatre-vingt-dix drapeaux pris à l'ennemi; plus de mille captures faites sur le commerce anglais; une bataille navale qui, sans avoir été suivie du triomphe, avait cependant relevé l'honneur de notre marine, dont le matériel et le personnel avaient été en grande partie renouvelés, etc., etc. Certes, il y a là de quoi effacer quelques taches et rendre indulgent pour quelques excès de sévérité; la contre-révolution a pu seule garder rancune au comité de salut public.

Ne pouvant donner ici le détail des opérations de ce comité, qui expédiait environ cinq cents affaires par jour, nous nous bornerons à dire comment ses différents membres s'étaient distribué entre eux le travail. — BillaudVarennes et Collot-d'Herbois étaient spécialement chargés de la correspondance avec les départements. - SaintJust s'occupait des institutions et des lois constitutionnelles. - Robespierre avait pour sa part l'étude des questions générales et la direction morale de l'esprit public. Il se montra à la hauteur de cette pénible tâche en terrassant le monstre de l'athéisme; et cette victoire sauva la révolution à l'intérieur, en même temps que les succès de nos armes la sauvaient à la fron

tière.

Couthon, presque toujours malade, n'eut de fonctions bien déterminées que vers la fin, lorsque le comité eut songé à former un bureau de police générale; alors il reçut en partage, avec Robespierre et Saint-Just, la responsabilité de ce nouveau département. Les relations extérieures furent un moment du ressort de Hérault-Séchelles, qui, tout jeune encore, monta sur l'échafaud le même jour que Danton, le 4 avril 1794 (14 germinal an II), sous l'accusation d'avoir trompé la confiance du comité en emportant chez lui des pièces diplomatiques et en les communiquant à un agent de l'Autriche. Hérault-Séchelles avait d'abord concouru à l'élaboration des institutions politiques; c'est lui qui présenta la constitution de 93, laquelle fut en grande partie son ouvrage; la nouvelle déclaration des droits de l'homme avait été rédigée par Saint-Just. Jean Bon-Saint-André avait le ministère de la marine; il se rendit à Brest, et y resta presque toujours pour activer les armements. - Robert-Lindet et Prieur de la Marne devaient veiller sur les approvisionnements en subsistances; mais Prieur ayant été constamment en mission, ce soin reposa entièrement sur Lindet, qui s'en acquitta avec beaucoup de zèle. partie matérielle des opérations militaires avait été confiée à Prieur de la Côte-d'Or, officier du génie d'un grand mérite. Carnot, également officier du génie, était à la tête du ministère de la guerre; les plans de campagne, la nomination du personnel et la direction du moral de l'armée rentraient dans ses attributions. C'était lui surtout qui avait pour mission d'organiser la victoire; il y parvint en travaillant quinze heures par jour, en réalisant des combinaisons stratégiques d'une portée nouvelle, en prenant lui-même le fusil dans une circonstance décisive, en remplaçant les officiers nobles qui avaient abandonné l'armée par une nouvelle génération d'officiers plébéiens, parmi lesquels il sut distinguer dès son début le jeune artilleur de Toulon, qui devait bientôt rivaliser

- La

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avec les plus grands capitaines de l'antiquité. Barrère faisait ordinairement les rapports à la Convention. Après la mort de Hérault-Séchelles, il eut, en outre, l'inspection des affaires extérieures, dont la sphère était du reste peu étendue dans un temps de guerre générale. L'absence de Jean Bon-Saint-André rejeta encore sur lui une partie du poids de l'organisation maritime. Enfin, il avait dans sa dépendance le domaine de l'instruction publique et des beaux-arts, directement confié à deux commissions composées d'hommes compétents; mais sa véritable fonction était celle de rapporteur du comité, et ne fût-ce que pour annoncer des victoires, elle ne lui laissait guère de loisir.

Les hautes questions d'État se traitaient dans des réunions générales où la majorité seule faisait loi. Ceci explique comment on trouve assez souvent la signature de tels ou tels membres apposée au bas de certaines mesures contre lesquelles ils avaient voté. Aux termes de l'article 3 du décret du 6 avril 1793, les arrêtés du comité de salut public devaient être signés par la majorité de ses membres délibérants, dont le nombre ne pouvait pas rester au-dessous des deux tiers; ce qui né cessitait cinq signatures pour le moins. Mais la multitude des affaires courantes s'opposa à l'accomplissement de cette formalité : les membres du comité regardèrent trois signatures comme suffisantes, et la plupart du temps ils signèrent de confiance les dispositions prises par un collègue dans sa spécialité; il y eut même, mais en fort petit nombre, des arrêtés qui ne furent signés que d'un seul nom. Dans les derniers temps surtout, le comité de salut public appelait quel quefois à ses grandes réunions les membres du comité de sûreté générale, qui prenaient part à la délibération.

C'est de cette manière que fonctionnait, tantôt en commun, tantôt en bureaux distincts, le grand comité de salut public. Cependant, il lui manquait quelque chose pour être un gouvernement plus parfait...... il n'avait

pas de président. En lui en donnant un, la Convention aurait redouté de s'imposer un maître, tandis qu'elle se croyait garantie contre les usurpations de douze hommes absolument égaux entre eux et privés de cette liberté d'action et de cette rapidité de mouveiment que procure seule une hiérarchie bien ordonnée. Cette absence d'un gage puissant d'unité rendait la situation du comité d'autant plus précaire qu'on exigeait de lui des efforts de puissance que la concentration du pouvoir avait seule produits jusque-là. L'indépendance respective de ses différents membres avait des inconvénients imparfaitement compensés par les précieux avantages de la division du travail. Il était à craindre que chacun n'affectât une espèce de souveraineté dans les matières de sa compétence, et, de plus, ceux qui étaient chargés des travaux les plus épineux encouraient une responsabilité plus effrayante que les autres. A ce point de vue, Robespierre, Saint-Just et Couthon se trouvaient les plus mal partagés; ils avaient le département à la fois le plus difficile et le plus délicat : le plus difficile, puisqu'ils avaient à traiter les questions générales; le plus délicat, puisqu'ils devaient exercer un contrôle sur la conduite des individus. Il a fallu des prodiges de patriotisme et d'activité pour que ces douze hommes se soient entendus assez longtemps pour tirer la France du danger où l'avaient mise les attaques simultanées de la coalition et de l'anarchie. Par une force de volonté sans pareille, ils ménagèrent entre eux cette union dont les éléments leur avaient été refusés; et elle leur donna le moyen de dominer la Convention elle-même, malgré tout ce qu'elle avait fait pour les retenir toujours en tutelle.

Mais ce ne fut pas d'un premier bond qu'ils atteignirent le but marqué; ils n'y arrivèrent qu'après bien des ménagements et en tirant parti des circonstances. On a vu ce qu'était leur pouvoir à son point de départ : un simple droit de surveillance sur le conseil des ministres, et la faculté de prendre

des mesures de salut public dans les cas urgents, mais sous la réserve du contrôle permanent de la Convention, où les fluctuations de la majorité n'étaient pas de nature à entretenir un esprit de suite dans le système d'opérations. Aussi bien que le précédent, le nouveau comité était sous le coup du décret du 6 avril; la Convention persistait toujours à désirer un pouvoir capable de sauver la république, mais hors d'état de devenir un gouvernement durable. Le comité, au contraire, qui ne pouvait rien faire d'utile sans unité, tendait à absorber en lui toute la puissance exécutive; de là une lutte d'abord déguisée, et ensuite ouverte, où le comité garda l'avantage tant que le danger fut imminent, mais où il succomba lorsque la Convention n'eut plus à trembler pour l'existence même du pays.

A peine installé d'une manière définitive, le nouveau comité eut à soutenir un choc violent. Dans la séance de la Convention du 25 septembre, il fut attaqué simultanément par les hébertistes et par les dantonistes. Les revers qui avaient suivi la victoire de Hondschoote servaient de prétexte aux mécontents, et des divisions avaient été fomentées dans le sein même du comité; du moins Thuriot s'était-il déclaré de puis quelque temps en désaccord avec ses collègues; mésintelligence qui motiva sa demission. Les agresseurs obtinrent d'abord un premier avantage : Briez, qui avait attaqué le plus vivement le comité, fut élu pour en faire partie. Mais bientôt la fortune tourna contre eux, lorsque le comité eut fait entendre sa défense. Billaud-Varennes, Barrère, Prieur de la Côte-d'Or, Robespierre et Jean Bon-Saint-André, seuls membres présents, prirent successivement Ja parole et ramenèrent la Convention à des sentiments meilleurs. Robespierre surtout monta plusieurs fois à la tribune et y obtint un de ses plus beaux succès d'éloquence; sa dernière improvisation, encore plus applaudie que les autres, remua profondément l'assemblée, qui se leva tout entière et déclara que le comité avait toute sa confiance.

Briez fit amende honorable; son élection fut rapportée; on décida de plus que le comité garderait les 50 millions mis à sa disposition, et dont il avait proposé de se dessaisir. Au lieu d'ébranler sa puissance, cette attaque lui fit faire un pas de plus vers la dictature (*). Quelques jours plus tard, le 19 vendémiaire (10 octobre), sur un rapport de Saint-Just, la Convention rendit le décret suivant, qui ruina les espérances de ceux qui espéraient encore renverser le nouveau gouvernement: « Art. 1er. Le gouvernement provisoire de la France sera révolutionnaire jusqu'à la paix. Art. 2. Le conseil exécutif provisoire, les ministres, les généraux, les corps constitués, sont placés sous la surveillance du comité de salut public, qui en rendra compte tous les huit jours à la Convention. Art. 3. Toute mesure de sûreté doit être prise par le conseil exécutif provisoire, sous l'autorisation du comité, qui en rendra compte à la Convention.-Art. 5. Les généraux en chef seront nommés par la Convention nationale, sur la présentation du comité de salut public. Art. 12. La direction et l'emploi de l'armée révolutionnaire (**) seront incessamment réglés de manière à comprimer les contre-révolutionnaires. Le

(*) Le même jour, il fut décrété que le comité de salut public de la Convention nationale porterait seul cette dénomination, et que les autres comités de ce nom, établis dans les diverses sections ou départements de la république, seraient appelés comités de surveillance. En outre, depuis le 13 septembre, les comités de la Convention eux-mêmes n'étaient plus nommés que sur la présentation du comité de salut pu

blic.

(**) Dès le 5 septembre, sur le rapport du comité de salut public, la convention avait décrété qu'il y aurait à Paris une force armée soldée par le trésor public, composée de 6 mille hommes et de 12 cents canonniers, destinée à comprimer les contrerévolutionnaires, à exécuter les lois révolutionnaires et les mesures de salut public qui seraient ordonnées par la Convention nationale et à protéger les subsistances.

.

comité de salut public en présentera le plan. » L'adoption de ce décret donnait une grande extension aux attributions du comité; les ministres s'effaçaient de plus en plus devant lui, et il commençait à prendre la haute main sur les généraux. Dans ses considérations préliminaires, Saint-Just avait attribué tout le mal au pouvoir exé cutif et à l'administration. Sur trente mille employés, avait-il dit, il en est peut-être fort peu à qui le peuple donnerait sa voix. Il s'était plaint aussi du généralat, dont quelques membres subissaient l'influence des dantonistes, quelques autres celle des hébertistes; du reste, cette seule déclaration, que le gouvernement serait révolutionnaire jusqu'à la paix, fournissait au comité les moyens de triompher de tous les obstacles et de remplir sa tâche.

Mais l'organisation du gouvernement révolutionnaire fut encore mieux déterminée le 14 frimaire an II (4 décembre 1793), sur la proposition de Billaud-Varennes. La citation de quelques articles de cette loi du 14 frimaire suffira pour montrer tout le mécanisme du gouvernement d'alors, auquel participaient la Convention, le comité de salut public, et le comité de sûreté générale.

« Section II. Exécution des lois. « Art. 1er. La Convention nationale est le centre unique de l'impulsion du gouvernement.

«< 2. Tous les corps constitués et les fonctionnaires publics sont mis sous l'inspection immédiate du comité de salut public, conformément au décret du 19 vendémiaire. Pour tout ce qui est relatif aux personnes et à la police intérieure, cette inspection particulière appartient au comité de sûreté générale de la Convention, conformément au décret du 17 septembre dernier. Ces deux comités sont tenus de rendre compte, à la fin de chaque mois, des résultats de leurs travaux à la Convention nationale. Chaque membre de ces deux comités est personnellement responsable de l'accomplissement de cette obligation. >>>>

La Convention, au premier rang; le comité de salut public, au second; le comité de sûreté générale, au troisième; telle était la composition du gouvernement révolutionnaire, trinité terrible qui étonna le monde par des prodiges d'énergie. Mais il s'en fallait beaucoup que le jeu de ces trois principaux ressorts fût combiné dans un but d'unité. La Convention, arbitre suprême, avait opposé l'un à l'autre plutôt qu'associé ensemble le comité de salut public et le comité de sûreté générale. Comprenant enfin que le comité de salut public avait besoin d'une force dictatoriale pour vaincre l'étranger, elle prenait son parti de cette dure nécessité, mais à regret, et en rappelant au nouveau pouvoir qu'il resterait toujours placé sous la surveillance du comité de sûreté générale, exclusivement chargé de la police intérieure et de tout ce qui concernait les personnes, conformément au décret du 17 septembre, qui n'était autre chose que la fameuse loi des suspects. Non contente du droit de censure qu'elle s'était réservé à ellemême, la Convention s'efforçait de créer une seconde censure plus directe et plus active, une censure de tous les jours, de tous les instants, et toujours prête à frapper celui des douze dictateurs qui voudrait non-seulement satisfaire son ambition personnelle, mais encore agrandir les limites du cadre dans lequel avait été renfermé le gouvernement. Par ses attributions, par son ancienneté, le comité de sûreté générale était éminemment propre à cette fonction; aussi la Convention se plaisait-elle à augmenter ses pouvoirs avec autant de persistance qu'elle marchandait ceux du comité de salut public. Il est encore à remarquer qu'elle ferma toujours les yeux sur les excès de l'un, tandis qu'elle punit avec une grande sévérité les contraventions de l'autre; et cependant les abus d'autorité qui eurent lieu dans le comité de salut public, ne sauraient être comparés à ceux que se permit le comité de sûreté générale, qui renfermait dans son sein des hommes d'une cruauté

et d'une immoralité dont rien n'approche. Mais ce comité était considéré comme un instrument qu'il fallait se ménager, pour s'en servir en toute liberté quand le moment serait venu. Pour tout le reste, la loi du 14 frimaire était plus largement conçue que celles qui avaient précédé. Par l'article 1er de la section III, relative à la compétence des autorités constituées, le comité de salut public était particulièrement chargé des opérations majeures en diplomatie, et il pouvait traiter directement ce qui dépendait de ces mêmes opérations. L'article 5 introduisait un changement notable qui offrait au gouvernement le moyen de mettre un terme à l'anarchie. Il y était dit : << Tout ce qui est relatif aux lois révolutionnaires et aux mesures du gouvernement et de salut public n'est plus du ressort des administrations de département.» En conséquence, la hiérarchie qui plaçait les districts, les municipalités, où toute autre autorité sous la dépendance des départements, est supprimée pour ce qui concerne les lois révolutionnaires et militaires, et les mesures de gouvernement, de salut public et de sûreté générale. Enfin l'article 1er de la section IV, concernant la réorganisation des autorités constituées, autorisait le comité de salut public à prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder au changement d'organisation des autorités constituées. Certes, il y avait loin de là à la première ébauche de pouvoir exécutif, conçue le 26 mars, et à ce comité du 6 avril qui s'était trouvé sans force, en présence de la Convention et de la Commune, devenue encore plus puissante après la révolution du 31 mai. Toutefois, le gouvernement restait toujours placé dans une position embarrassante visà-vis du conseil des ministres et du comité de sûreté générale, quoiqu'il eût besoin de toute sa force pour se défendre contre les dantonistes et la Commune, qui continuaient leurs attaques.

Dans la séance du 18 nivôse an II (7 janvier 1794), Danton parvint à di

minuer les ressources financières du comité. Sur sa proposition et sur celle de Bourdon de l'Oise, la Convention décréta en principe qu'à l'avenir aucun ministre ne pourrait puiser dans le trésor public qu'en vertu d'un décret rendu sur le rapport du comité de salut public. Elle chargea le comité de salut public de veiller à ce que l'activité des forces nationales n'éprouvât aucun ralentissement; elle le chargea en outre de présenter un rapport sur le mode de versement à faire pour toutes les dépenses nationales et sur l'organisation d'urgence du gouvernement provisoire. Ce décret avait évidemment pour but de changer le conseil des ministres, qui ne travaillait plus pour Danton, et de l'empêcher de tirer aucun fonds du trésor public sans que le comité de salut public eût provoqué une discussion sur l'objet de ces fonds. C'était une véritable victoire remportée par les dantonistes. Le mois suivant, les hébertistes recommencèrent l'attaque, et cette fois, sans l'énergie de Collot et de SaintJust, c'en était fait du comité. BillaudVarennes était absent, ainsi que plusieurs autres membres; Robespierre et Couthon étaient malades au lit; Carnot, Robert-Lindet et Prieur de la Côte-d'Or avaient à peine le temps de suffire aux besoins du service militaire. La section Marat et les cordeliers profitèrent de ces circonstances pour tenter une insurrection, à la tête de laquelle ils voulurent mettre Pache, qui heureusement ne seconda que mollement leurs efforts. Grâce à cette hésitation, Saint-Just et Collot-d'Herbois purent tenir tête à l'orage. Ce dernier se rendit au club des jacobins, où, après avoir montré tout ce qu'avait déjà fait le comité de salut public pour sauver la patrie, il s'écria : << Vaine espérance! Billaud et Saint-André sont absents; nos amis Couthon et Robespierre sont malades; nous restons donc en petit nombre pour combattre les ennemis du bien public; il faut que vous nous souteniez ou que nous nous retirions! » Mille voix l'interrompirent : « Non! non! ne nous

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