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mée longtemps après par le véritable coupable, qui avoua son crime au lit de la mort.

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En 1409, une ordonnance de Charles VI défendit les duels, à moins qu'il n'y eût gage jugé par le roi ou le parlement; cette prérogative fut même exclusivement réservée au roi, à partir du commencement du seizième siècle. François Ier ordonna et présida plusieurs combats en champs clos. Le règne de Henri II commença par le fameux duel de Jarnac et de la Chataigneraye, qui eut lieu avec toutes les formes et tout l'appareil des combats judiciaires. L'issue de ce combat, funeste à la Chataigneraye, favori de Henri II, engagea ce prince à faire le serment de ne plus autoriser de pareils combats. « Cependant ce serment, dit Voltaire dans son Essai sur les mœurs, ne l'empêcha pas de donner deux ans après, en conseil privé, des lettres patentes par lesquelles il était enjoint à deux jeunes gentilshommes nommés Fendilles et d'Aguerre, d'aller à Sedan se purger par duel de certaine accusation qu'on n'ose indiquer en bonne compagnie.

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Par un édit de 1569, Charles IX défendit les combats singuliers, avec réserve néanmoins de les autoriser en connaissance de cause, ce qu'il fit pour une accusation de conspiration portée par Albert de Luynes contre le capitaine Panier, exempt des gardes du corps, qui y fut tué. Ce duel paraît être le dernier qui ait été revêtu des formes officielles. Cependant on pourrait encore ranger dans cette classe une joute sanglante qui fut autorisée par Henri IV, et à laquelle ce prince assista. Cette joute eut lieu en 1605, entre le duc de Guise et le maréchal de Bassompierre. Suivant le récit que ce dernier en a fait dans ses Mémoires, il avait inspiré au roi de la jalousie au sujet de la belle d'Entragues, et le défi du duc de Guise n'était que l'effet d'une basse flatterie. Le combat eut lieu dans la cour du Louvre, qu'on dépava à cet effet. Bassompierre recut dans le ventre un tronçon de la lance de son adversaire. Ses entrailles sor

tirent, et on le crut mort dans le moment. Il survécut cependant, et se guérit.

Voici quelles étaient les formalités usitées au moyen âge dans les combats judiciaires :

Le théâtre de la lutte était un espace appelé champ clos, autour duquel on tendait une corde que personne ne pouvait franchir. Primitivement, on voyait s'élever en tête de cet espace une potence ou un bûcher destiné aux vaincus. Deux siéges tendus de noir étaient réservés aux combattants, qui s'y plaçaient pendant les préliminaires du combat. Ces préliminaires consistaient en discours, formules et cérémonies religieuses, dont la principale était le serment prêté par les parties sur les évangiles, et par lequel elles affirmaient qu'elles n'avaient employé ni sorcelleries, ni maléfices, ni enchantements; affirmation dont on prenait ensuite la précaution de vérifier l'exactitude par une rigoureuse visite. Cela fait, on partageait également l'espace, le vent, le soleil entre les adversaires, et quelquefois on leur distribuait des sucreries ou autres friandises pour leur tenir lieu de rafraîchissements; puis on visitait et on mesurait leurs armes; après quoi, le combat commençait à un signal donné par le maréchal du. camp, qui criait : « Laissez aller les bons combattants! »

Il était défendu aux assistants, sous des peines très - sévères, de parler, tousser, cracher, éternuer ou faire quoi que ce soit qui pût distraire ou interrompre les champions. Celui qui offrait le combat devait jeter quelque chose à son adversaire; c'était ordinairement un gant, que celui-ci ramassait pour marquer qu'il acceptait le défi. L'objet, ainsi jeté et ramassé, était ce qu'on appelait le gage de bataille. Chacun des combattants choisissait aussitôt un ou plusieurs témoins. Ces témoins, auxquels on donna longtemps le nom de parrains, n'eurent d'abord d'autres fonctions que celles de veiller au maintien des règles et formalités, prescrites pour le combat. Mais dans la suite, ils durent y participer aussi,

et prendre fait et cause pour leurs filleuls, soit pour les appuyer, soit pour les venger.

Avant d'entrer en lice, les combattants assistaient à la messe, et souvent même ils recevaient l'Eucharistie en forme de viatique. On trouve encore dans quelques anciens missels le propre de cette messe, qui y est intitulée Missa pro duello. Après le combat, le vainqueur revenait à l'église faire ses actions de grâce, et il y laissait quelquefois, comme ex voto, les dépouilles de son ennemi. Les armes ordinaires étaient, pour les nobles, l'espadon, épée large et à deux tranchants, la cuirasse, le bouclier et la lance, quand on combattait à cheval. Les roturiers ne pouvaient se mesurer qu'avec le bâton.

Desfontaines et Beaumanoir nous ont conservé les diverses formalités du combat judiciaire, tel que l'ordonnaient encore les tribunaux de leur temps. Non-seulement le combat avait lieu entre les parties contendantes, mais il pouvait s'établir aussi entre l'une des parties et les témoins produits par l'autre. Sur un démenti donné par celle-ci, le combat commençait; et si le témoin était vaincu, la partie était censée avoir produit un faux témoin, et elle perdait son procès. Si le procès avait été jugé en première instance sur une déposition de témoins, la partie qui l'avait perdu avait le droit de fausser immédiatement le jugement, en donnant au juge le démenti au moment où il prononçait sa sentence. Alors le combat s'engageait avec lui. Dans tous les cas, le vaincu n'en était pas quitte pour les hasards du combat, il devait en outre payer une grosse amende, et c'est de là que vient le proverbe: Les battus payent l'amende. Il n'était pas permis au vassal de fausser le jugement de son seigneur. Il n'y a, dit Desfontaines, entre toi, seigneur, et ton vilain, autre juge fors Dieu. Ce fut saint Louis qui introduisit l'usage de fausser, c'est-à-dire, d'appeler des jugements sans que le combat en résultât. Ce fut une espèce de révolution.

Dans certains cas, on pouvait se battre par procureur, notamment quand le procès concernait des femmes ou des ecclésiastiques. (Voyez le mot CHAMPION.) Telle était la législation en matière civile. En matière criminelle, la partie qui succombait, soit par elle-même, soit par son champion, était pendue ou brûlée. « Et cil qui seroit vaincu, disent les établissements de saint Louis, si seroit pendu. » Pendant que les champions combattaient, les deux parties étaient gardées hors de la lice, la corde au cou, attendant la potence ou la liberté, suivant le résultat de la lutte.

Un noble pouvait appeler un roturier au combat; mais le premier n'était pas tenu de répondre à l'appel du second. Une charte de l'année 1116 accorde aux moines de l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés le privilège de faire battre leurs serfs avec des personnes franches (*).

Pour plus de détails sur cette matière, nous renvoyons aux chartes de communes accordées à différentes villes au commencement du douzième siècle, et au mot DUELLUM du Glossaire de du Cange. Voyez d'ailleurs l'article DUEL.

COMBAULT (monnaie de).-Il paraît que le petit village de Combault, en Brie, aujourd'hui département de Seine-et-Marne, arrondissement de Melun, posséda autrefois un atelier monétaire. On lui attribue généralement un triens qui présente d'un côté un buste de profil droit, avec la légende: COMBELLIS FIT, et au revers une croix ansée avec le nom du monétaire ROBOMERIS.

COMBE (Michel), né à Feurs (Loire) le 20 octobre 1787, entra au service comme volontaire le 17 ventôse an XI, passa par tous les grades inférieurs, fut nommé adjudant sous-officier en 1807, et reçut, le 1er octobre 1807, la croix de la Légion d'honneur, en

Nous avons fait de nombreux em

prunts, dans le cours de cet article, à l'Histoire des duels, par M. Fougeroux de Campigneulles.

récompense de sa belle conduite pendant la campagne de Prusse et de Pologne. La valeur dont il fit preuve pendant les campagnes suivantes lui fit conférer, le 7 juin 1809, l'épaulette de sous-lieutenant. Nommé lieutenant le 18 mai 1811, et adjudant-major le 16 décembre de la même année, il dut à sa réputation de bravoure son admission dans la garde impériale, et passa, le 12 juin 1813, comme lieutenant en second dans le 1er régiment de grenadiers à pied de la vieille garde. Il fit en cette qualité la campagne de Russie. Au retour de cette fatale expédition, Napoléon, voulant réorganiser son armée, choisit les officiers les plus distingués pour leur confier le commandement et l'instruction des soldats des dernières levées. Combe fut, en conséquence, nommé, le 12 mars 1813, capitaine adjudant-major dans le 135 régiment d'infanterie de ligne, et fit avec ce corps les campagnes de Saxe en 1813, et de France en 1814. Napoléon, qui connaissait la bravoure de Combe, l'appela de nouveau dans les grenadiers à pied de la vieille garde, et lui donna, le 3 avril 1814, le brevet de capitaine chef de bataillon dans ce corps d'élite. L'empire était à son déclin, et l'existence d'une foule de braves allait être brisée. Napoléon, en perdant sa puissance, n'en conservait pas moins tous ses droits à l'affection d'un grand nombre de cœurs nobles et dévoués. Lorsqu'il s'agit de désigner ceux qui devaient l'accompagner dans son exil, il n'y eut que l'embarras du choix. Combe fut désigné pour faire partie du bataillon, et fut nommé commandant de la 2o compagnie de grenadiers le 7 avril 1814.

Au mois de mars 1815, il revint en France avec l'empereur, qui le nomma officier de la Légion d'honneur le 11 avril suivant, et chef de bataillon-major dans le 1er régiment de grenadiers à pied de la vieille garde le 13 du même mois. Il combattit à Waterloo, et resta le dernier sur le champ de bataille. Après nos désastres, il s'expatria, et ne revint en France qu'à la

révolution de 1830. Placé, le 24 décembre de cette année, comme lieutenant-colonel dans le 24 de ligne, il fut nommé colonel du 66o le 14 décembre 1831; et ce fut lui qui, le 23 février 1832, s'empara de la forteresse d'Ancône. Si l'occupation de cette place ne produisit pas l'effet qu'en attendaient les véritables amis de la liberté, ce n'est pas à l'intrépide colonel qu'il faut s'en prendre, mais à ceux qui, après cette action éclatante, eurent la lâcheté de lui enlever le commandement du 66°. La réprobation générale qui accueillit cette honteuse mesure força le gouvernement à rappeler dans les rangs des défenseurs de la patrie celui qui venait d'ajouter un nouveau fleuron à sa glorieuse couronne. Mais, comme par une amère dérision, ce fut à la tête d'un corps composé de gens qui ont renoncé à leur patrie que l'on plaça l'homme qui était le modèle du patriotisme le plus ardent et le plus dévoué. Il fut appelé au commandement de la légion étrangère par une ordonnance royale du 1er mai 1832. Il ne conserva cependant ce poste que quelques mois, et fut nommé colonel du 47° de ligne le 18 octobre suivant. Dégoûté d'un service que l'on semblait prendre à tâche de rendre pénible, Combe avait le désir de se retirer; mais sur ce qu'on lui fit observer qu'il y avait encore quelque chose à faire en Afrique, le juste mécontentement qu'il éprouvait fit place, dans son noble cœur, à une résolution généreuse. Il sollicita et obtint de faire partie du corps expéditionnaire placé sous les ordres du général Bugeaud dans la province d'Oran. Dès lors, tous les champs de bataille où il se trouva furent témoins de sa valeur. Toutes les fois qu'on marchait à l'ennemi, il avait un commandement d'officier général; il ne redevenait simple colonel que dans les garnisons, et lorsque tout danger était passé. Après le glorieux combat de la Sicka, toute l'armée pensait que le grade de maréchal de camp serait le prix de ses longs et brillants services. Combe attendit inutilement les insignes de ce grade:

on lui envoya la décoration de commandeur de la Légion d'honneur, vain hochet devenu sans valeur depuis qu'on a prodigué sans discernement cette distinction si glorieuse dans l'origine. Déçu dans ses espérances les plus légitimes, Combe reprit son projet d'abandonner le service. Déjà sa demande de retraite était formée; encore quelques jours, et, rentré dans ses foyers, le colonel eût été pour jamais rendu à la vie civile, lorsque l'expédition de Constantine fut décidée. Le général qui l'avait souvent conduit au combat lui montre un nouveau danger à affronter, une occasion brillante d'être encore utile à son pays. Aussi zélé patriote qu'intrépide soldat, Combe déchire sa demande de retraite, et vole à l'un des postes les plus périlleux de l'armée il y est frappé mortellement, et expire en héros. Voici, d'après les journaux officiels, le récit de cet événement (*):

Le corps expéditionnaire était arrivé devant Constantine, et la tranchée avait été ouverte le 12 octobre 1837. L'assaut de la place fut résolu pour le 13 au matin. En conséquence, les colonnes d'attaque furent organisées pour le donner. Le colonel Combe commandait la deuxième. Après avoir adressé à sa troupe quelques paroles pleines de chaleur et d'énergie, il s'élance au pas de course vers la brèche, où pleuvait une grêle de balles, en criant: «< En avant, mes amis! et vive à jamais la France! » Arrivé sur la crête, et dans la première maison qui faisait face à la brèche, le colonel reconnut d'abord que toutes les issues étaient fermées; il se mit à découvert pour en ouvrir une. Là il reçut une première blessure au cou, et n'en continua pas moins à marcher en avant, jusqu'à une barricade à l'abri de laquelle les Arabes faisaient un feu vif et meurtrier sur nos soldats. Le colonel, jugeant aussitôt de quelle importance il était de renverser promptement cet obstacle, s'adressa à sa

(*) Voyez la Sentinelle de l'armée et le Moniteur universel,

troupe, et dit : « La croix d'honneur « est derrière ce retranchement, qui << veut la gagner?» M. Besson, souslieutenant de voltigeurs au 47°, n'at tendit pas la fin de la phrase; il franchit la barricade d'un seul bond, et fut suivi de tous ses voltigeurs. Quelques minutes après, le colonel Combe reçoit le coup mortel; il le sent, mais ne le témoigne pas,et, se survivantà luimême par l'énergie d'une âme qu'embrase l'amour de la patrie, il ne s'oc cupe que de l'issue du combat: il assure la victoire, puis, se tournant vers les siens, il leur dit : « Ce n'est

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rien, mes enfants, je marcherai bien« tôt à votre tête. » Il se dirige ensuite vers la brèche pour se faire panser; mais il veut auparavant rendre compte au commandant du siége du succès décisif de nos colonnes. Il s'avance droit vers lui, et lui dit avec calme : « La << ville ne peut tenir plus longtemps; « le feu continue, mais va bientôt ces<< ser; je suis heureux et fier de pou« voir être le premier à vous l'annon« cer. Ceux qui ne sont pas blessés << mortellement pourront se réjouir « d'un aussi beau succès; pour moi,

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je suis satisfait d'avoir pu verser << encore une fois mon sang pour ma <«< patrie. Je vais me faire panser. » Ces paroles sont sublimes de simplicité. Le calme avec lequel Combe les avait prononcées ne laissait point soupçonner qu'il fût mortellement atteint; ce ne fut que lorsqu'il se retourna pour aller à l'ambusance qu'on aperçut avec une admiration mêlée d'effroi le trou de la balle qui avait percé l'omoplate et traversé le poumon. A cinquante pas de là, il tomba en faiblesse. Il fut d'abord porté à son bivouac, où les premiers soins lui furent donnés, puis à l'ambulance, où il expira le 15 octobre 1837.

Dans sa longue et glorieuse carrière, Combe a fait mieux que d'obtenir des grades, il les a mérités. On ne pourrait pas en dire autant de tous ceux que le gouvernement lui a préférés.

Après la mort de Combe, le général en chef de l'armée d'Afrique paya,

dans ses rapports officiels, un juste tribut d'éloges à sa mémoire; le roi, voulant honorer un trépas si glorieux, ordonna qu'un buste en marbre retraçant les traits du héros serait placé dans l'hôtel de ville de son pays natal, et que son cœur, transporté en France aux frais de l'Etat, y serait aussi déposé. Le ministre de la guerre écrivit une lettre de condoléance à sa veuve; un député, mû par les plus honorables sentiments, proposa à la chambre d'accorder une pension de 3,000 fr. à la veuve Combe; toutes les âmes généreuses s'associèrent avec empressement à ce projet. La demande fut prise en considération dans la séance du 10 février 1838; une commission, composée de MM. Énouf, général Lamy, général Schneider, de Montépin, colonel de Lacoste, général Doguereau, Pérignon, Gaillard-Kerbertin et colonel Garraube, fut nommée dans celle du 17. Le 27, le général Doguereau, rapporteur, conclut au rejet de la proposition. Le 9 mars, la discussion eut lieu; MM. le général Bugeaud, Larabit, Baude, de Chasseloup-Laubat (Just), le colonel Garraube, défendirent chaleureusement la proposition, qui fut vivement attaquée par le rapporteur et par le ministre des finances; enfin, le scrutin vint mettre un terme à cette pénible discussion sur le degré d'héroïsme de la mort du colonel Combe. Sur 319 votants, dont la majorité absolue était 160, il y eut 159 voix pour l'adoption de la proposition, et 160 contre. Dans la session de 1840, une pension de 2,000 fr., à titre de récompense nationale, a été accordée à madame Combe.

né à Marmande en 1605, enseigna la philosophie et la théologie à Bordeaux, puis vint à Paris en 1640. Le clergé de France, assemblé en 1665, le chargea de donner de nouvelles éditions et des versions latines de plusieurs Pères grecs. Il mourut en 1679, à Paris. Ses principaux ouvrages sont : SS. Patrum Amphilochii, Methodii et Andreæ cretensis opera omnia, Paris, 1644, 2 vol. in-fól.; Græco-làtina Patrum bibliothecæ novum auctarium, 1648, 2 vol. in-fol.; Bibliotheca concionatoria, 1662, 8 vol. in-fol.; Originum rerumque Constantinopolitanarum ex variis auctoribus manipulus, 1664, in-4°; Bibliothecæ græcorum Patrum auctarium novissimum græce et latine, 1672, 2 vol. in-fol.; Ecclesiastes græcus, 1674, in-8°; S. Maximi opera, 2 vol. in-fol.; Basilius magnus ex integro recensitus, 1679, 2 vol. in-8°; Historiæ byzantinæ scriptores post Theophanem, græce et latine, 1685, in-fol. Ce volume forme le 19e de l'Histoire byzantine, et Combefis, qui le publiait par ordre de Colbert, mourut pendant son impression.

COMBENNATORES. Les Romains appelaient ainsi les conducteurs des chariots à quatre roues (benna) usités pour voyager dans la Gaule. Le mot benne, qui désigne encore dans quelques départements une voiture d'osier à quatre roues, est employé dans le même sens par les paysans d'Allemagne. Un bas-relief trouvé à Dijon offre la représentation du benne et de ses conducteurs.

COMBRAILLES, Combralia, petit pays de l'Auvergne, compris aujourd'hui dans le département du Puy-deDôme, avait pour capitale la petite ville de Combrailles, Evaon ou Evaux, en latin Evahonium, et portait le titre de baronnie.. Cette contrée, après avoir longtemps fait partie des domaines des comtes d'Auvergne, avait ensuite appartenu à la maison de Bourbon, puis successivement aux ducs de Montpen

COMBÉ (M. Madeleine de Cyz de), née à Leyde en 1656, dans le calvinisme, se maria à dix-neuf ans, devint bientôt veuve, passa en France, abjura le calvinisme, et quoiqu'elle ne vécût guère que d'aumônes, fonda, en 1686, pour les femmes pénitentes, l'établissement des filles du Bon Pasteur, auquel Louis XIV accorda, en 1688, une inaison et des secours en argent. Ma-sier et d'Orléans. La ville de Combraildame de Combé mourut en 1692. les était, avant la révolution, le siége

COMBEFIS (François), dominicain, d'une élection.

T. v. 21° Livraison. (DICT. ENCYCL., ETC.)

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