en Il rentra... dans sa retraite,... et se mit... prière.... Le petit bosquet... touchait... à un verger.... Un abricotier... chargé de fruits..... se penchait... audessus... de la haie.... Ber Il rentra dans sa retraite, et se mit en prière. Le petit bosquet qui lui servait d'asile, n'était séparé d'un verger spacieux que par une haie au-dessus de laquelle se penchait un abricotier chargé de fruits; Bernardin s'en aperçut, et tout en faisant sa prière, il tournait de temps en temps un regard vers l'arbre fruitier, qui sem-nardin... le regardait... en blait placé dans cet endroit tout exprès faisant... sa prière. pour éprouver sa vertu. La leçon de conversation. TEXTE PRIMITIF. d'elle-même, lui présenter deux fruits TEXTE RÉDUIT. poussa vers lui... une branche... de l'abricotier.... Sur cette branche... il y avait... deux beaux... abricots.... L'enfant... saisit la branche,... puis la laissa... échapper.... Mais... les deux abri. cots... étaient restés... dans sa main. Il n'eut pas plus tôt cédé à la tentation, Notre ermite... se reproque sa conscience lui reproche sa faiblesse, che... aussitôt... sa faibleset il ne regarde plus qu'avec confusion les se.... Il regarde... avec honfruits volés qui sont en son pouvoir. Il te... les fruits volés.... Il dédésirerait de tout son cœur pouvoir les sirerait... pouvoir... les rereplacer sur l'arbre qui les portait; mais mettre... sur l'arbre.... que doit-il faire, maintenant qu'ils sont Mais... c'est impossible........ pour toujours séparés de la branche? Les S'il les jette,... ils seront... jeter? mais ils seront perdus sans que per- perdus..... Après tout,... ausonne en profite. Toute réflexion faite, au- tant vaut... les manger.... tant vaut les manger. Cependant sa faute | Mais,... par pénitence,... il restera-t-elle impunie? «Non, dit-il, et par veut... les manger... à ge« pénitence, je veux les manger à genoux.» noux. A ces mots, il se prosterne, et mange les abricots le plus religieusement du monde; ensuite il se lève avec sérénité, satisfait d'avoir aussi bien réparé ses torts. C'était vers le milieu de la journée. Le soleil brillait de tout son éclat; un vent léger, qui venait de la mer, tempérait la chaleur du jour; la nature fraiche et riante invitait à la promenade; Bernardin voulut jouir de ce plaisir. N'était-il pas bien juste qu'après avoir eu l'esprit tendu toute la matinée par de graves méditations, il se permit enfin un innocent délassement? Il se prosterne,... et mange... les abricots... avec recueillement.... Puis... il se relève,... satisfait... d'avoir aussi bien... réparé... sa faute.... Il était midi.... Le soleil... brillait.... Un vent frais... soufflait... de la mer.... Tout... invitait... à la promenade.... Bernardin... voulut jouir... de ce plaisir.... Après... la méditation,... un tour... de promenade... n'est que justice. Le solitaire n'était pas disposé à se coucher sans souper; son esprit ne savait à quel parti s'arrêter, quand parut sa bonne, pour le tirer d'embarras. « Comment! Monsieur, » lui dit-elle, tâchant de cacher la joie qu'elle éprouvait en le revoyant, «< comment! vous désertez l'école « pour courir les champs, sans vous met<< tre en peine de l'inquiétude que vous << donnez à vos parents, et, tandis qu'on « vous pleure là-bas, vous voilà tranquille, « comme si vous aviez fait merveille! >> Le solitaire... n'était pas... disposé... à se coucher... sans souper.... Mais... il était... un peu... indécis.... Tout à coup... sa bonne... parut.... « Comment! Mon« sieur,... lui dit-elle, vous « n'êtes pas... à l'école ?... «Vous courez... les champs!... « Vos parents... sont inquiets.... On vous pleure... « à la maison.... Et vous voilà... tranquille,... com« me si... vous aviez... fait (( merveille!) >> ་ La leçon de conversa tion. TEXTE PRIMITIF. << N'avons-nous pas lu ensemble, répond Bernardin, dans ce gros livre où <<nous lisions tous les soirs, que les vrais chrétiens quittaient tout pour servir Dieu << dans un désert? Eh bien ! j'ai fait comme «<eux je suis ermite. Taisez-vous, «< Monsieur..., venez vite avec moi rassu«rer votre père, qui vous cherche, et vo<< tre pauvre mère, qui se désole depuis << deux heures. On va vous servir à souper, et, si vous recommencez à vous << faire ermite, on vous donnera le fouet. (( TEXTE RÉDUIT. Bernardin répondit : « Les vrais chrétiens... quittaient tout... pour servir Dieu.... Nous avons lu cela... ensemble.... Eh bien !..... j'ai fait... comme eux.... Je suis ermite. » Taisez-vous,... Monsieur... Venez vite... avec moi.... Votre père... vous cherche.... Votre pauvre mère... se désole... depuis deux heures... On va... vous servir.... à souper.... Si vous recommencez... à vous faire ermite,... on vous donnera... le fouet. » Voilà une petite histoire qui nous fournit la matière de treize leçons où l'attention de nos petits élèves est vivement piquée. La pratique de cet exercice nous a constamment procuré des résultats très-satisfaisants : aussi le recommandons-nous instamment aux personnes qui s'occupent de l'instruction de la jeunesse. Une seule de ces petites leçons sera, à coup sûr, plus profitable qu'une semaine de ce fastidieux enseignement qui s'opère à grand renfort de grammaires incomprises. Au commencement de chaque leçon, il faut avoir soin d'avertir les élèves qu'on s'assurera de l'attention qu'ils y auront apportée, en leur demandant le sens des mots contenus dans les phrases apprises. A cet effet, on écrit sur le tableau noir, le plus précieux et le plus indispensable meuble d'une classe après les tables, on écrit, disons-nous, les mots de |