Remigii, venerab. monachi, et crudit. Commentatoris. In omnibus autem nomen suum tacuit, ut cum sapientia, sulmen quoque humilitatis attingat). 13° Commentaire sur les Epitres de S. Paul, imprimé en 1598 à Rome, et en 1614 à Mayence; et faussement attribué par plusieurs à S. Remi, archevêque de Reims. 14o Commentaria in Apocalypsim; Paris, Jean Petit, 1621. It. Cologne, 1624, et Paris, 1640, sous le nom d'Haimon.

15° Interpretatio Vocabulorum Bibliorum. 16° Commentarius in regulam sancti Benedicti. 17o Le P. Martène a fait imprimer dans le III vol. de son traité De antiquis Ecclesiæ Ritibus, publié en 1702, in-4o, un sermon latin de Remi d'Auxerre, sur la Dédicace des églises, tiré d'un manuscrit de Saint-Ouen. 18° Le même bénédictin dit qu'il a vu dans l'abbaye de Saint-Hidulphe en Lorraine, et à Moyenmoutier, des homélies manuscrites de Remi d'Auxerre. 19o Fabricius fait mention d'un ouvrage de Remi, intitulé Remigii Antissiodor. Commentarius in Martianum Capellam de Nuptiis Mercurii et Philologiæ. 20° Remigii Glossa in Donatum de grammatica (manuscrit qui faisait partie de la bibliothèque du roi; le président Bouhier en possédait aussi un du XIe siècle).

V. Flodoard, lib. IV, Hist, rom., cap. ix. — Sigebert, cap. CXIII. Trithême, De scriptor. ecclesiast. - Bibliot. de Sixte de Sienne, pag. 318, édit. tion de 1575. D. Viole, Vie de saint Germain d'Auxerre, pag. 209. Natal. Alexandr., sæc. IX et X, Hist. eccles., pag. 282. Mabillon, sæc. V, Benedict., pag. 157. Le Long, Bibliothèque sacrée, p. 923. Bellarmin, De scriptor. eccles. Martène, Voyage littéraire, passim. toire littéraire. Dupin, Bibliot. des aut. ecclés. du IXe siècle. Fabricius, Bibliot. lat.; Supplém., p. 286, part. II, édit. de 1722. Montfaucon, Diari italic. Courtépée, nouv. éd., t. IV, p. 343.

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Cave, His

RÉMOND (FRANÇ013), né à Dijon en 1558, mort à Mantoue le 14 novembre 1631, en confessant les pestiférés, voyagea fort jeune eu Italie, fut reçu docteur à l'université de Pa doue, et entra dans la Compagnie de Jésus en 1580. Il professa la philosophie à Rome, et pendant vingt ans la théologie à Parme, à Padoue, et enfin à Bordeaux. Le prince Ranutio Farnèze ayant établi une nouvelle académie à Parme, Primus, dit Sotwel, studiorum præfectus creatus est Raimundus; il se signala dans cette dernière fonction par son zèle et sa charité pendant le siège de Mantoue. On a de lui les ouvrages suivants: 1° De sanctissimo Eucharistiæ sacramento habita cum Parmæ theologiam docere aggrederetur. Oratio Francisci Remondi Soc. Jesu anno 1599. Parmæ, per Erasmum Viottum, 1600, in-4°. 2o Francisci

Remondi Soc. Jesu Oratio de laude bonarum artium totum gymnasii nomine cum litterarum studia Parmæ die quinta novemb. 1600, coram serenissimo principe Raynutio Farnesio; Parma, apud Erasmum Viottum, 1600, in-4o.3o De Pœnitentia Oratio Francisci Remondi habita in gymnasio Parmensi; Parma, 1600, in-4°. - 4o Francisci Remondi, Societatis Jeşu orationes tres Parmæ habita; Parma, apud Erasmum Viottum, 1600, in-4°; contient : De laude bonarum artium; De SS. Eucharistiæ sacramento; De pœnitentia. -5° Oratio in funere Matthæi Contarelli cardinalis, 1686. In funere Constantii Sarnani cardinalis, 1596. Philippi Guastavillæi cardinalis, 1587. Ces trois pièces sont insérées dans le recueil intitulé: Orationes funebres, et imprimé à Hanovre, chez Weckel, en 1643, in-8°. 6o Panegyricus in laudem D. Caroli card. autore Francisco Remondo, Societ. Jesu. Placentiæ, typ. Alex. Bazachi, apud Jacobum Ardizzonum, 1622, in4o.

7° Panegyrica Orationes XV de S. Ignatio Loyola, et XV de S. Francisco Xaverio. Epitome Vitæ eorum. Una de S. Carolo Borromeo, cum aliquot clarorum Virorum Elogiis. Placentia, apud Jac. Ardizzonum, 1626, in-4°. Francisci Remondi, Divionensis e Societate Jesu, Panegyrica Orationes XXX, in laudem sanctorum Ignatii Loyola, Soc. Jesu fundatoris, et

Francisci Xaverii ejusdem Societatis Indiæ et Japoniæ apostoli; Antuerpiæ ex officina Martini Nucii, 1627, in-8°, 371 p. Francisci Remondi, Divionensis e Societate Jesu. Panegyrice Orationes XXX, in laudem SS. Ignatii Loyola, Soc. Jesu fundatoris, et Francisci Xaverii ejusdem Societatis Indiæ et Japonia apostoli, cum panegyrica Oratione S. Caroli cardinalis, his accesserunt elogia quædam doctissima ab eodem auctore conscripta Lugdum, apud Jacobum Cardon, 1627, in-16. Ces éloges, tous en style lapidaire, sont ceux du prince Ranucio Farrèze; de Ferdinand de Gonzague, duc de Mantoue; de Monferrat; de Jacques de Vigner, nommé à l'évêché de Troyes, et du P. Mutio Vitelleschi. 8° Francisci Remondi, Divionensis e Societate Jesu, epigrammata et élegiæ Antuerpiæ, apud Joachimum Trognesium, 1606, in-12, contenant en outre : Andrea Prusii S. J. epigrammata in hæreticos; Crispus tragedia Bernardini Stephanii Sabini, presbyteri e Societ. Jesu. Tous ces ouvrages ont été réunis et publiés sous le nom de Francisci Remondi, Divionensis e Societate Jesu.

Drau

V. Sotwel, Scriptor. Soc. Jesu, pag. 246. dius, Bibliot., pag. 1533. Possevin, Apparat, tom. I, pag. 591. Colletet, Discours de la Poésie morale, pag. 34, 174 et 175. de l'Epigramme, p. 260.

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Vavasseur, Traité Bibliothèque des Ecri

vains de la Société de Jésus, 5e série, p. 612. Girault, Essais sur Dijon.

RENAUD (CLAUDE), né à Spoy le 24 avril 1756, sculpteur de l'Ecole des beaux-arts de Dijon, fut le premier élève qui mérita le grand prix fondé en 1775 par les Etats de la province. Pensionné à Rome, il y exécuta la belle copie de l'Apollon du Belvédère, qu'on admire au musée de Dijon. Revenu en France à l'époque de la RévoIntion, et son pays ne lui offrant que peu de ressources, il voyagea, et séjourna longtemps à Marseille, où il a laissé plusier.rs ouvrages qui attestent son mérite. On ignore le lieu et l'époque de sa mort.

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V. Catalogue du Musée de Dijon.

RENVOISY (RICHARD DE), mort au mois de mars 1586, chanoine de la Sainte-Chapelle de Dijon et maître de musique en la même église, l'un des meilleurs musiciens et des plus excellents joueurs de luth de son temps. Renvoisy fut brûlé vif pour crime de sodomie. Il a mis en musique à quatre parties les odes d'Anacréon, imprimées à Paris par lettre française, par Richard Breton. « Je crois, dit Papillon, avec M. le président Bouhier, que la traduction des odes d'Anacréon dont il est ici

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