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« eu a épousé une en Allemagne. Il est mort «< estimé dans l'empire, après avoir rendu de a grands services à la maison d'Autriche. »

V. Bibliothèque germanique, t. XIX, p. 185. — Lenglet, Bibliothèque des romans, p. 346.

RABUTIN (LOUISE-FRANÇOISE DE BUSSY), née en 1642, morte en 1716, troisième fille de Roger, comte de Bussy, et de Gabrielle de Toulongeon; épouse en premières noces de Gilbert de Langeac, marquis de Coligny, comte de Dalet, et en secondes noces de Henri François de la Rivière. Elle a laissé les ouvrages suivants; 1° L'Epitaphe de son père. 2o La Vie en abrégé de Mme de Chantal, première mère et fondatrice de l'ordre de la Visitation de SainteMarie; Paris, Bernard, 1697, in-12 (attribuée à tort par le P. Le Long au comte de Bussy). 3o Abrégé de la Vie de saint François de Sales; Paris, de Laulne, 1699, in-12 (attribué à tort par Baillet à Diane de Bussy-Rabutin, religieuse de la Visitation de Paris).

V. Supplément de Moréri, 1735, art. Roger de Rabutin. Bibliothèque des historiens de France, du P. Le Long, p. 297.- Baillet, Table critique sur le 29 janvier, des Vies des saints, p. 150.

RABUTIN (MARIE-THÉRÈSE DE BUSSY), née en 1651, morte le 18 avril 1729. Fille aînée de

Louise de Rouville, seconde femme du conte de Bussy, elle fut d'abord chanoinesse de Re-' miremont, puis quitta cet état pour épouser Louis Madaillan, marquis de Montataire. On trouve dans l'édition de 1714 trois lettres de Marie-Thérèse de Bussy-Rabutin à son père (t. I, p. 225; t. II, p. 284 et 457). On y lit aussi un madrigal de la même (t. 1, p. 188).

RABUTIN (NICOLAS-AME, marquis DE BUSSY), mort au mois d'août 1719. On a quelques lettres de lui parmi celles du comte de Bussy, son père.

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RABUTIN (POGER, comte DE Bussy), né le 3 avril 1618, à Epiry, près d'Autum; mort le 9 avril 1693. Lieutenant général des armées du roi, littérateur, membre de l'Académie française; marié deux fois, la première, le 28 avril 1643, avec Gabrielle de Toulongeon, morte en 1646; la seconde, en 1630, avec Louise de Rou ville, dont il eut deux fils et deux filles, il s'est rendu célèbre par son esprit et sa causticité. Il prit parti contre le roi pendant la Fronde, et. plus tard fut exilé pendant seize ans pour avoir chansonné les amours de Me de La Vallière avec Louis XIV. Il a laissé les ouvrages suivants: 1° Histoire amoureuse des Gaules, 1665, in-12; souvent réimprimée. 2o Discours pro

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noncé le jour de sa réception à l'Académie française; Paris, 1665, in-4o. 3o Remercîment à l'Académie en 1682. (Pag. 376 Recueil des discours de l'Académie, et pag. 278 de l'ouvrage suivant, édit. de 1730.) 4o Discours de Bussy à ses enfants, sur l'usage des adversités et les divers évènements de sa vie; Paris, 1694, in-12, et contrefait la même année à Lyon. It. sous ce titre Les Illustres malheureux, par Bussy, avec un discours à ses enfants sur le bon usage des adversités; Cologne, 1694, in-12. It. Paris, 1730, in-12. Cet ouvrage a aussi été joint à ses Mémoires imprimés en 2 vol. in-12 en Hollande. -5° Mémoires concernant ce qui s'est passé depuis 1630 jusqu'en 1665; Paris, 1696, 2 vol. in-4", et ibid., 3 vol. in-12; et souvent réimprimés. -6° Correspondance. Recherchées et réunies avec soin, les lettres de BussyRabutin ont souvent été réimprimées ; mais une dernière édition, donnée par M. Ludovic Lalanne, dispense d'indiquer les autres. La consciencieuse et vaste érudition du nouvel éditeur les fera certainement oublier. -7° Histoire de Louis XIV; Paris, 1699, in-12.8° Vies de son père et de son grand-père. Bussy parle lui-même de ces vies dans une de ses lettres à Mme de Sévigné.

V. le P. Rouvère, Reomaus, ou Histoire de Moutiers-Saint-Jean, p. 673. Lettres de Bayle, p. 556 et 652.- Basnage, Histoire des ouvrages des savants,

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1697, mars, p. 305. Prosper Marchand, p. 556 de ses Notes sur les lettres de Bayle. - Le Clore, Bibliothèque ancienne et moderne, t. VIII, p. 489, ~ Fa bricius, Supplem. ad bibliot, lat., part. II, p. 207. Brossette sur Boileau, p. 77 du 18 vol., édit. in-49, 1718. --- Titon du Tillet, Parnasse français, p. 459, édit, in-fol. Continuation de l'histoire de l'Acadé mie française, p. 297, Moréri et le Supplément de 1795.-Sainte-Beuve, Causeries du tund),'-Girault, Essais sur Dijon, -- La Bourgogne à l'Académie française, par C. Muteau.

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RABYOT DE CORLON (LAZARE), né à Autun le 22 septembre 1673, procureur du roi au bailliage de cette ville. 49 Ode sur le sujet proposé par l'Académie française pour le prix de poésie: Que jamais prince n'a nieux connu l'atilité et l'importance du secrat que Luis le Grand, et ne l'a jamais mieux gardé, soit dans le gouvernement, soit dans la vie civile, Elle est imprimée dans le Recueil des pièces proposées pour le prix de l'Académie française, pag. 127 et suivantos; Paris, Coignard, 1721, in-12, ---2o Traduction en prose de l'Enéide de Virgile.

3o Traduction des Epitres de Sénèque, et des Hymnes latines du P. Oudin, jésuite, en vers français. (Manuscrite, ainsi que la précédente.) V. Mémoires de Trévoux, mai 1729, p. 833.

RACLE (Léonaud), né le 30 novembre 1736 à Dijon, mort le 8 janvier 1791 à Bourg. Archi

tecte distingué, membre de la Société d'émulation de Bourg en Bresse et de la première administration centrale de l'Ain, dont il était ingénieur en chef, Léonard Râcle fut chargé par Voltaire des travaux qu'il avait entrepris à Ferney, et ensuite par le duc de Choiseul des plans de la ville et du port de Versoix, et résista aux sollicitations de l'impératrice Catherine, qui voulait l'attirer en Russie et lui envoya les plans de la Newa. En 1786, l'Académie de Toulouse couronna son Mémoire sur la construction d'un pont d'une seule arche de quatre cent cinquante pieds d'ouverture, et il allait mettre en pratique sa théorie, en faisant construire sur le canal de Pont-de-Vaux le premier pont de fer qu'on aurait vu en France, quand sa mort en empêcha l'exécution; les fontes, qui sortaient des ateliers du Creusot, furent vendues au poids par les entrepreneurs. Râcle, qui avait établi à Versoix et ensuite à Pont-de-Vaux une manufacture de faïence d'où sont sortis de beaux ouvrages détruits par la Révolution, est l'inventeur de l'argile-marbre, enduit dont il fit l'application à Ferney dans la chambre dite du cœur, où il construisit le monument qui renferme le cœur de Voltaire. On a de Râcle: 1° Réflexions sur le cours de la rivière de l'Ain, et les moyens de le fixer; Bourg, 1790, in-8°. Un assez grand nombre de manus

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