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1816, in-12; 2 édit., Paris, Maradan, 1819, in12. 3o Abailard et Héloïse, avec un aperçu du XIIe s'ècle comparé sous, tous ses rapports avec le siècle actuel, et une vue de Paris tel qu' 1 était alors; Paris, Janet et Cotelle, 1822, in-8".

V. Nécrologe de 1824.

TURREL (PIERRE), né à Autun, et non à Dijon, comme l'ont dit plusieurs auteurs, philosophe et astrologue, recteur des écoles de l'ani cien college de Dijon, faillit être victime de sa réputation dé devin. Il a laissé: 1° Le Période, c'est-à-dire la fin du monde, contenant la disposition des choses terrestres par la vertu et influence des corps célestes, par feu, etc., in-4, sans date et sans nom de ville, ni d'imprimeur (1331). -2° Fatale précision par les astres et dispositions d'icelles sur la région de Jupiter, maintenant appelée Bourgoigne, pour l'an 1529 et pour plusieurs années subséquentes; Lyon, 1528.-3o Selon Pierre de Saint-Julien, Turrel a composé une table chorographique de Bourgogne. Saint-Julien ajoute que le même anteur préparait une histoire de Bourgogne. De La Mare laisse entendre, dans son Conspectus (p. 3), qu'il possédait ces manuscrits. 4o La Croix du Maine dit que Turrel a fait plusieurs livres latins, entre autres le Période du monde, etc.;

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mais personne n'a vu ce livre en latin, bien qu'il l'ait d'abord fait en cette langue.

V. Bibliothèques françaises de La Croix du Maine et de Du Verdier. Pierre de Saint-Julien, Origine! des Bourguignons, p. 13. Histoire ecclésiastique, de Bèze, t. II, pag. 80. La Vie latine de Pierre Du Chastel, par Galland, édit. de Baluze. Paradin, Histoire de notre temps, pag. 132. Langlius, Oraison prononcée et imprimée à Poitiers en 1510, touchant la louange des Français comparés aux Romains. Dictionnaire critique de Bayle, et le Supplément de Moréri de 1735. Courtépée, nouv. édit., t. II, pag. 142, 556. — Arch, municipales de Dijon.

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TURRIN (CLAUDE), né à Dijon, mort vers 1570, poète français. Vcici les titres de ses ou vrages: 1o Les Charités de Cl. Turrin, prises du grec de Théocrite; Toulouse, Guyon-Boudeville, 1561, in-4°. 2o Les OEuvres poétiques de Claude Turrin, Dijonnais, divisées en six livres les deux premiers sont composés, d'élégies amoureuses, et les autres de sonnets, chansons, églogues et odes; Paris, Jean de Bordeaux, 1572, in-8° de 96 pages, sans l'épître dédicatoire à sa maîtresse.

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V. Bibliothèques françaises de La Croix du Maine et de Du Verdier (pag. 64 et 200); celle de l'abbé Goujet, t. IV, pag. 288.

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: URBAIN (Saint), né au commencement du

IV. siècle à Colmiers, près Grancey-le-Château,) mort en 376, s'acquit une si grande réputation de piété, qu'après la mort d'Honoré, cinquième évêque de Langres, il fut appelé à lui succéder. Fort riche, il consacra ses biens à rétablir les églises ruinées de son diocèse, et fit élever à ses frais celle de Saint-Jean-Baptiste de Dijon, où il devait être inhumé. Un an avant sa mort il assista au concile de Valence. Sa fête se célèbre le 23 janvier.

V. Bollandistes, 23 jauvier. Girault, Essais sur Dijon.

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UXELLES on HUXELLES (NICOLAS DE BLĖ,Į marquis '), né à Chalon le 24 janvier 1652, mort à Paris le 10 avril 1730, maréchal de France. D'abord destiné à l'état ecclésiastique et pourvu d'un abbaye; puis gouverneur de la ville et citadelle de Chalon après la mort, à l'expédition de Candie (1669), de son frère aîné; commandant du régiment Dauphin infanterie après le siège de Besançon, en 1674, où il se distingua; et successivement brigadier, maré chal de camp, enfin (1688) lieutenant général et chevalier des ordres du roi après le siège de Philisbourg, où il fut légèrement blesse, et maréchal de France (1703), le marquis d'Uxelles fit la campagne de Flandres, et se dis tingua surtout au siège de Mayence, dont la ca

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pitulation, mal interprétée, le rendit impopu laire, mais fut justement appréciée de Louis XIV. Il fut choisi en 1710 pour négocier avec le cardinal de Polignac la paix de Gertruydenberg, qui ne devait être signée qu'en 1713 et à Utrecht; et après la mort de Louis XIV, nommé. président du Conseil des affaires étrangères et membre du Conseil de régence, où il eut la faiblesse de sacrifier, son indépendance à son intérêt, en signant, par ordre de Dubois, le traité de la quadruple, alliance...

V. Voltaire, Siècle de Louis XIV.-Mémoires contemporains, notamment ceux de Duclos, de Mme de Lafayette, de Saint-Simon, etc. Correspondance de Mme de Sévigné, Histoire des grands-officiers de la couronne, par le P. Anselme," Dictionnaire de Moréri.

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YACHET (BENIGNE), né à Dijon, mort à Paris le: 19 janvier 1720, prêtre, missionnaire dans une partie de l'Asie, à Sam, à la Chine, à Alger et en Afrique, a, 1 composé, dit Papillon, une relation de tous ses voyages, mais sans ordre. Le manuscrit en était conservé au séminaire des Missions étrangères à Paris, où l'auteur est enterré,20 Dans la relation des mis sions, des évêques français, aux royaumes de Siam, de la Cochinchine, de Camboye et de Tonquin Paris P Le Petit,, 167, in-12, on

trouve la description de l'île de Bourbon, par Vachetto empt

VACHET (PIERRE-JOSEPH DU), né à Beaune, mort à Saint-Martin de Sablon, diocèse de Bordeaux, vers 1655; oratorien, poète latin. Il a laissé un recueil de poésies qui fut imprimé après sa mort sous ce titre: Petri Josephi Du Vachet, Belnensis, Congregationis oratori D. Jesu sacerdotis poemata; Saumur, François Ernou, 1664, in-8°! Sida 12

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..oitizo.l V. Gan lelot, Histoire de Beaune.

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VAISSIER (JOSEPH-EDOUARD), né à Dijon le 17 juillet 1816, tué devant Sébastopol le 17 mars 1855- Entré à 19 ans à l'école Saint-Cyr, il y eut pour condisciples les généraux Trochu et Bourbaki. Hep sortit le 1 octobre 1837, avecle grade de sous lieutenant au 33% de ligne, alors en garnison à Paris. Naissier profita de son sé» jour dans la capitale pour apprendre l'arabe, et quand il fut nommé lieutenant (22 avril 1844), il obtint de partir pour l'Afrique, cette terre promise de la gloire militaire. Le 10 dé cembre 1842, durant cette rude campagne de l'Quanseris le maréchal Bugeaud le citait à l'ordre de l'armée. Six mois après il faisait partie, dun petit nombre de ces combattants qui,

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