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SAVARY (JACQUES), né à Semur, mort à Brest en 1769, médecin de la marine royale, fut un des coopérateurs de la Collection académique. Il a fait imprimer en 1760 une traduction de l'Essai sur l'hydropisie de Monro.

V. Courtépée, nouv. édit., III, 488.

SAVOT (Louis), né vers l'an 1579 à Saulieu, mort à Paris en 1640, médecin de la Faculté de Paris, s'adonna avec succès aux belles-lettres, et surtout à l'histoire naturelle, à l'étude de l'architecture, des mines, des monnaies et des médailles. On lui doit les ouvrages suivants : 1o Le livre de Galien, De l'art de guérir par la saignée, traduit du grec, et un Discours pour la saignée; Paris, 1603, in-12. It., en latin, sous ce titre : Galeni, De ratione curandi per sanguinis missionem, liber ex græco in latinum versus, cum Præfatiuncula in modum Epistolæ nuncupatoriæ ad inclytos Parisienses Medicos, de causis ob quas non adeo frequenter, liberaliterque aliis in locis, regionibusve sanguis detrabitur, atque Parisiis; et quibus etiam rationibus non nulli Medici in hujusmodi sanguinis mittendi usum invecti sint; Paris, veuve Pepingué, 1649, in-8°; et dans le livre de Philibert Guybert qui a pour titre : Medicus officiosus, pag. 539-614. 2o Nova, seu verius, nova

antiqua de causis colorum sententia, autore Lud. Savotio in Academia Parisiensi Medicinæ baccalaureo. Ejusdem de Tetragoni Hippocratici significatione, contra Chymicos Observatio; Paris, Perrier, 1609, in-8°. — 3° L'Architecture française des bâtiments particuliers, où il est traité non seulement des mesures et proportions que doit avoir un bâtiment, tant en son tout et pourpris qu'en chacune de ses parties, mais aussi plusieurs choses concernant ce sujet, utiles et avantageuses non seulement pour les bourgeois et seigneurs qui font bâtir, mais aussi pour beaucoup d'autres sortes de personnes, comme il se verra à la tête des chapitres; Paris, Séb. Cramoisy, 1624, in-8° de 328 pages sans une épître dédicatoire à M. de La Vieuville, surintendant des finances, contenue en 6 feuillets. It., 1642, ibid. It., ibid., 1673, Fr.Clouhier, et 1685, in-8°, par les soins de Guillaume Blondel, de l'Académie royale des sciences, qui y fit des additions sous ce titre simple: L'Architecture française des bâtiments particuliers. -- 4o Discours sur les médailles antiques, divisé en quatre parties, esquelles il est traité si les médailles antiques étaient monnaies; de leur matière, de leur poids, de leur prix, de la valeur qu'elles peuvent avoir aujourd'hui, selon qu'elles sont rares ou communes, antiques ou vraies, ou bien modernes, contrefaites

ou moulées; quelles sont celles qui sont telles, par quels moyens et marques i les faut connaître; et de plusieurs autres choses peu connues concernant les monnaies, les métaux, les minéraux, les mesures et poids antiques, comme on pourra le voir plus amplement par la lecture de la table des chapitres; Paris, Sébast. Cramoisy, 1627, in-4o de 399 pag. sans l'épître dédicatoire à messire Ant. de Rusé d'Effiat, etc., une table des chapitres et une autre des matières. It., en latin sous ce titre : Dissertationes de Nummis antiquis, divisa in quatuor partes. Ex gallica in latinam linguam transtulit Ludolphus Neocorus (X1 tome des Antiquités romaines de Grævius, pag. 1832.) — 5° Discours sur le sujet du colosse du grand roi Henri posé sur le milieu du Pont-Neuf de Paris, où il est traité de l'origine des statues, etc.; pourquoi celles des princes et des dieux étaient plus grandes que nature, etc.; Paris, de Montreuil, in-8°, sans date.

Haller

V. Konig, Bibliot. vet. et nov., p. 727. vord, Bibliot. curiosa, p. 252. Lenglet, Méthode pour l'Histoire, IVe vol., p. 466, édit. de 1729, in-4°.

Camusat, Hist. critique des Journaux en 1734, t. I, p. 42 et suiv. Le Journal des Savants de 1665, p. 101, édit. in-12. Miscellanea Leibnitiana, p. 432. CréTeissier, Catalog. bibliot., p. 433. nius, De Furibus librar., p. 86 et seq. Banduri, Bibliot. Nummar., p. 81. Fabricius, Bibliogr. antiquar., p. 76. Le Long, Bibliot. des Histor. de

France, p. 445, no 8585.

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les deux éditions qu'il a données du Traité de l'Architecture de Savot. Supplément de Moréri de 1735. Mémoires du P. Nicéron, t. XXXV, p. 41. Courtépée, nouvelle édit., IV, 107. Girault, Essais sur Dijon.

SAYVE (CLAUDE DE), seigneur de Chevanes, premier président à la Chambre des comptes de Dijon. A la page 25 de la Description de l'entrée d'Henri de Condé à Dijon, par Pierre Malpoy, imprimée en cette ville en 1632, in-fo, il y a un compliment de Claude de Sayve à ce prince.

SEGUENOT (CLAUDE), né à Avallon le 6 mai 1596, mort à Paris le 7 mars 1676. Après avoir fait ses études de théologie en Sorbonne, puis plaidé au barreau de Dijon et de Paris, Seguenot fut pourvu d'une charge de judicature, qu'il quitta pour entrer en 1624 dans la Congrégation de l'Oratoire. En 1625, il fut l'un des douze prêtres de l'Oratoire qui accompagnèrent de Bérulle en Angleterre à la suite de la princesse Henriette de France, sœur du roi Louis XIII, mariée à Charles Ier, roi d'Angleterre. De retour à Paris en 1626, il y reçut la prêtrise, de J.-F. de Gondy, évêque de cette ville, en 1629, à l'âge de 33 ans ; il fut fait successivement supérieur des maisons de Nancy,

de Rouen, de Saumur et de celle de Dijon. Etroitement lié avec l'abbé de Saint-Cyran, Antoine Arnauld et presque tous les amis de l'un et de l'autre, il fut, à la suite de son Traité de la sainte Virginité, censuré, et même, par ordre de Richelieu, enfermé à la Bastille, d'où il ne sortit qu'à la mort du cardinal, en 1642. Il rentra alors dans la Congrégation, et y remplit les premières places. Il fut une première fois, en 1660, fait assistant du général, et après un exil de quelque temps à Boulogne, il le fut une seconde en 1666; enfin, il fut fait supérieur de la maison de Paris depuis 1667 jusqu'en 1673. Catalogue de ses ouvrages : 1° Conduite de l'Oraison pour les âmes qui n'y ont pas de facilité; Lyon, 1634, in-12. It., Paris, 1633; Lyon et Paris, 1660, in-12. It., 1663. It., nouvelle édition donnée par le P. Quesnel en 1674.2o Elévations à Jésus-Christ notre Seigneur au très saint Sacrement, contenant divers usages de grâce sur ses perfections divines; 1635. Cet ouvrage est dressé par articles et sous les mêmes titres du Chapelet secret du saint Sacrement, qui est de la mère Agnès de Saint-Paul, et non de l'abbé de Saint-Cyran, comme on l'a cru communément. — 3° Traité de la sainte Virginité, discours traduit de saint Augustin, avec quelques remarques pour la clarté de sa doctrine; Paris, Jean Camusat,

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