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Elle porte à la tête ce mot: Edenda. La copie de cette liste était chez M. de La Mare. Je crois que quelques-uns de ces manuscrits ont été imprimés sous d'autres titres. 45 Παλαία Aoyapixn cum notis. 46° Pomponius Mela Λογαρική cum notis. C'est peut-être le même ouvrage que celui que j'ai indiqué ci-dessus, no 40, parmi les manuscrits de Saumaise qui étaient chez M. de La Mare. 47° De Vitiis recentium poetarum. 48° De Calceis Veterum, commentarius. 49° Juvenalis cum notis. De Schomatis et Tropis Palestræ. mata græca, cum notis. 52° Mensa Isiaca, cum notis. 53° De notis Veterum, commentarius. 54° De sepultaris Veterum, commentarius. 55° De veteri græcæ linguæ pronunciatione, commentarius. 56° De sacris et civilibus Provinciis, commentarius. 570 Rhetoricum libri ad Herennium, commentarius.

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50° 51° Ænig

58° Quintiliani Institutiones et Declamationes, cum notis. 59° De lingua hellenistica, adversus Danielem Heinsium. Je ne sais si cet ouvrage est différent du premier qu'il fit contre Heinsius. Morhosius, à la page 228 de son Polyhistor, prétend que le Crasso a donné des titres de plusieurs ouvrages de Saumaise dont aucun autre auteur n'a parlé. De Salmasianis scriptis, multi illic (apud Laur. Crassum in elogiis) nominantur inediti libri, de quibus nullam apud

alios mentionem fieri vidi. Morhosius se trompe: le Crasso a tiré mot pour mot cette liste du catalogue des ouvrages de Saumaise que Clément a joint à son éloge.

V. les différents ouvrages consultés par Papillon et cités dans la biographie précédente, et notamment la Vie de Saumaise par de La Mare, qui, suivant l'expression du savant biographe des auteurs de Bourgogne, ne laisse rien à désirer.

SAUMAISE (CLaude de), né à Dijon en 1603, mort à Paris le 25 mars 1680, de la même famille que les précédents; oratorien (15 septembre 1635), prêtre (avril 1637), supérieur de la maison de Tours (1648) et ensuite de celles de Rouen et de Dijon, il fut élu, dans l'assemblée de la Congrégation tenue en 1669, assistant du P. Senault, alors général, et continué sous le P. de Sainte-Marthe. Chargé par l'assemblée de 1672 d'écrire l'histoire de la Congrégation, il recueillit plusieurs matériaux pour cet ouvrage, qu'il laissa imparfait. Après la mort du P. Senault, il fut, avec le P. Seguenot, député auprès de l'archevêque de Paris, de Harlay, pour l'engager à consentir à l'élection du P. Du Breuil, mais il ne réussit pas dans cette mission. Le P. de Sainte-Marthe fut choisi. Il a fait les ouvrages suivants : 1° Lettre-circulaire, imprimée dans la X* assem

blée de l'Oratoire, session XIX®. — 2o Traduction du Directoire des Pasteurs, par D. Jean de Palafox; Paris, Cramoisy, 1671, in-12. On a attribué au P. de Saumaise quelques autres traductions de différents ouvrages du même D. Jean de Palafox; mais Papillon, d'après des renseignements fournis par le R. P. Batterel, de l'Oratoire, ne croyait pas que le P. de Saumaise en fût l'auteur. — 3o 11 a laissé manuscrits les matériaux qu'il avait amassés pour servir à l'histoire de la Congrégation de l'Oratoire.

V. le Supplément de Moréri de 1735. — Girault, Essais sur Dijon.

SAUMAISE (PIERRE DE), né à Dijon, mort à Paris en avril 1658, frère de Claude de Saumaise, de l'Oratoire, conseiller au Parlement de Dijon (20 novembre 1612). Ce fut Pierre Saumaise qui fit le procès au président Giroux, condamné à mort par arrêt du Parlement de Dijon. On lui doit les ouvrages suivants : 1° Discours de consolation à Mer le duc de Bellegarde, sur la mort de M. de Termes; Dijon, Claude Guyot, 1621, in-8° de 32 pag. 2o Eloge de la vie de très illustre seigneur messire Pierre Janin, baron de Montjeu, Chagny et Dracy, conseiller du roi en ses conseils, président de Bourgogne et surintendant des finan

ces de France; ibid., 1623, in-8° de 54 pag. Pierre Saumaise accompagna le président Jeannin en Hollande depuis 1707 jusqu'en 1710.

3° Discours d'honneur sur les vertus éminentes de très haut et très puissant prince Henri de Bourbon, prince de Condé, etc.; ibid., 1627, de 60 pag. L'auteur présenta lui-même cet ouvrage au prince de Condé, qui le reçut avec beaucoup de marques d'estime. -4° Panégyrique de Louis le Juste; ibid., veuve Guyot, 1629, in-4o de 79 pag. 5° Ode française de vingt strophes, et une longue pièce en vers latins, aux pag. 15 et 30 de la Défense du délit commun de Bénigne Milletot, édit. de 1611. 6o Lettre à Jacques Bouchard, avocat au Parlement de Dijon. A la tête de la traduction française des ouvrages de Pline le Jeune, par ce dernier, imprimée à Dijon en 1632, in-8°. - 7" Cinq distiques latins à la tête de l'Indice armorial de Géliot, en 1635. — 8o De La Mare, dans ses Vies des frères Guijon, pag. 7, a fait mention de notes de Pierre Saumaise sur Alcabitius, De inimicitiis plantarum, restées sans doute manuscrites. – 9o L'abbé Papillon conservait un manuscrit in-folio écrit de la main de Saumaise, intitulé: Instruction générale de toutes les affaires dans lesquelles il a plu à Dien de m'exercer. Cet ouvrage commence ainsi : La prudence, le silence, le secret] et la diligence sont néces

saires dans les procès; mais il faut que ces qualités viennent de Dieu. Si Dominus ædificaverit domum, in vanum laborat inimicus qui destruit eam (allusion au procès du président Giroux).

V. Palliot, Parlement de Bourgogne, p. 282. Vitæ Guijoniorum Philiberti de La Mare, pag. 7. Sarravii Epistolæ, p. 139, édit. de 1645, in-8°. - Collectio Epistolarum clariss. virorum per Burman, 1697, in-40. Scaliger, Epist. ad Cl. Salmasium. Lá Gaule orientale de Colomiès, p. 193. Pierre Bernier, p. 7 de la préface latine de son Plaidoyer sur un mariage clandestin.

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SAUTEREAU DE BELLEVEAU (JEAN), né à Epiry, mort en 1809, avocat à Bourges et à Clermont, procureur-syndic du département de la Nièvre, député en 1791 à l'Assemblée législative, et l'année suivante à la Convention. Sautereau, qui, dans le procès du roi, se prononça contre l'appel au peuple et vota la mort, devint membre du Conseil des Cinq-Cents, défendit en 1797 les assemblées électorales de Nevers, que de Larue accusait d'avoir été influencées par les jacobins, fit en mars 1798 exclure du Corps législatif M. Delor, comme parent d'émigré, et termina enfin sa carrière comme juge au tribunal d'appel du Cher.

V. Moniteur universel.

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